Vingt ans et un nouveau président pour Vitagora
Le pôle de compétitivité Vitagora, dédié aux activités de l'agroalimentaire, vient de célébrer les vingt ans de sa création. Un anniversaire marqué par un changement de gouvernance avec l'élection d'un nouveau président.

2025 n'est pas une année comme les autres pour le pôle de compétitivité agroalimentaire Vitagora. La structure célèbre son vingtième anniversaire avec deux jalons importants : l'arrivée d'un nouveau président et la participation à l'exposition universelle d'Osaka, au Japon ! Côté présidence, Pierre Guez, qui dirigeait le pôle depuis sa création en 2005, cède donc son fauteuil à Oisin Morrin. Ce dernier dirige l'entreprise du secteur fromager Tippagral, à Longvic, près de Dijon. Il assurait déjà la vice-présidence de Vitagora depuis 6 ans. « J'apprécie l'énergie et l'esprit de collaboration qui règne au sein de Vitagora » soulignait le nouveau président qui place sa fonction sous trois priorités : les technologies, l'environnement et les dimensions sociétales liées à l'alimentation. Il souhaite aussi développer la dimension internationale du pôle et cela s'est déjà traduit par une présence, sur le pavillon français de l'exposition universelle d'Osaka, qui a ouvert ses portes le 13 avril.
Travailler avec l'amont agricole
Vitagora, c'est donc un pôle de compétitivité qui, aujourd'hui, fédère 680 membres, de Bourgogne-Franche-Comté mais aussi d'ailleurs en France et même de l'étranger. Sa fonction est d'accompagner la performance industrielle de ses membres dans de nombreuses dimensions : innovation, recherche, accompagnement de start-up, tendances de marchés, capacités à attirer des investisseurs en valorisant l'écosystème agroalimentaire régional. Naturellement, Vitagora est aussi un partenaire du monde agricole, qui représente l'amont des filières agroalimentaires. Plusieurs projets accompagnés ces dernières années par le pôle témoignent de cet engagement : le projet Farine + qui a bénéficié à plusieurs entreprises locales (Eurogerm à Saint-Apollinaire, près de Dijon, ou Poulaillon à Besançon), le pain G-Nutrition (qui a mobilisé plus de 3 M d'euros en recherches et développement, pour lutter contre la dénutrition des plus de 60 ans), diffusé par l'entreprise lyonnaise Nutrisens. On peut enfin rappeler le projet sur les protéines végétales Peamust, mené par l'Inrae.