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FDSEA

Quel syndicalisme demain ?

La FDSEA organise le lundi 28 septembre à la salle des fêtes de Tannay, sa 74e assemblée générale en présence de Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA. Rendez-vous dès 15 h 30 pour la séance publique.
Par FDSEA
Fin juillet, la FDSEA invitait Madame la Préfète sur le terrain à Tronsanges pour une prise de conscience sur les difficultés des filières végétales. Le 14 septembre, les JA et la FDSEA invitaient les élus du territoire à Châtin pour les confronter à leurs responsabilités face aux difficultés en élevage. Deux rendez-vous pour un même constat : les fermes nivernaises n'arrivent plus à se relever des aléas climatiques. Les aléas n'ont jamais été aussi sévères et récurrents, et la valorisation de nos produits n'a jamais été aussi faible et incertaine. Quels chemins construire pour concilier impératif de valorisation et gestion du risque climatique ? Pour répondre à cette question, la FDSEA invite ses adhérents lundi 28 septembre à la salle des fêtes de Tannay à l'occasion de son Assemblée Générale. Nous accueillerons Patrick Bénézit, éleveur dans le Cantal et Secrétaire Général adjoint de la FNSEA.

Le syndicalisme, accélérateur de projets économiques ?
« Pour ce qui est de la valorisation de nos produits, les filières ont montré leurs limites. Ou plutôt disons que les opérateurs de nos filières ont montré leurs limites. Pour certaines productions, la consommation est là, les prix consommateurs augmentent même légèrement, et rien ne revient aux producteurs… Face à ce constat, le syndicalisme a un vrai rôle à jouer, une place à prendre pour accompagner les initiatives économiques, des initiatives territoriales davantage que filières ou sectorielles » explique Patrick Bénézit. La FDSEA présentera les projets prioritaires de la mandature autour du double enjeu de la valorisation des productions et de la sécurisation face aux aléas climatiques.

Et les politiques dans tout ça ?

« Les agriculteurs, toutes productions confondues, font l'amer constat que face aux difficultés de la profession, l'État, certaines collectivités, certains élus du territoire ne sont pas à la hauteur, ne soutiennent pas notre secteur dans leurs choix et décisions, voire même nous enfoncent… » explique Emmanuel Bernard, Président de la FDSEA.
« Les pistes sont nombreuses, mais nous avons besoin d'engagement politique palpable, pragmatique, sans équivoque, à toutes les échelles de responsabilités, du local au national… Nous voulons valoriser nos produits dans des conditions équitables de commerce avec nos voisins européens et les pays tiers. Nous voulons nourrir la population et nous sommes fiers d'être les artisans de notre si précieuse souveraineté alimentaire. Nous voulons sécuriser notre production face aux défis climatiques en maîtrisant l'eau, sans souffrir de l'extrême complexité et raideur administrative et environnementale qui entoure le sujet. Nous voulons des mesures exceptionnelles d'accompagnement de crise sur le court et moyen terme. Nous voulons une réflexion de fond sur la dynamique de nos territoires et leur destin agricole ».

« Pour développer nos territoires et vivre de notre métier, les agriculteurs se battent. La FDSEA et les JA se battent. Les agriculteurs conseillers communaux, maires, présidents d'intercommunalité, se battent. Les politiques et élus du territoire doivent se battre eux aussi, aux côtés des paysans. C’est pourquoi nous les invitons à nous rejoindre lundi 28 lors de notre Assemblée Générale » conclut Emmanuel Bernard.