Fenaison
«Objectif : faire du stock»
Avec le retour du soleil, les conditions étaient réunies pour lancer des chantiers d’ensilage ou de foin. Ce fut la semaine dernière notamment dans le Centre Nivernais et dans la zone entre Loire-et-Allier.

Le chantier est bien rodé chez Claude Pacquet. Pour son dernier de l’année en ensilage, l’exploitant agricole a fait appel à ses deux fils, et à Marie Humbert (une collègue) pour augmenter les rotations jusqu’aux silos et pour qu’il n’y ait pas de temps mort entre deux bennes. Une organisation qui permet de récolter entre 2 et 3 hectares à l’heure. Un chantier réalisé comme chaque année par Bruno Chevrier, entrepreneur agricole à Ourouër qui a débuté l’ensilage dans cette exploitation dès la fin avril, comme nous l’explique Emmanuel Pacquet, il est salarié de l’exploitation : «Nous avons commencé par ensiler le ray-grass italien que nous avons récolté avant épiaison pour que l’herbe soit plus riche pour les vaches laitières. Ensuite nous avons poursuivi avec 12 ha le 9 mai pour nos vaches allaitantes pour avoir du stock de fourrage pour l’hiver. Et pour cette dernière parcelle, nous avons un mélange de 30 % ray-grass italien et 70 % de ray-grass anglais. Pour cette parcelle, nous le récoltons à 30 % de matières sèches. Nous avons deux silos pour les deux ateliers. Pour nos laitières par exemple, nous ouvrons le silo environ de mi-juin jusqu’à mi-août lorsque l’herbe au pré se fait rare. Ensuite, elles sont nourries avec l’ensilage de maïs jusqu’en mars de l’année d’après» explique Emmanuel Pacquet. Pour le moment, difficile de donner une tendance sur la qualité car la récolte d’ensilage d’herbe est analysée deux à trois mois après. Prochain chantier pour l’exploitation, la fenaison de foins en prairie naturelle.
Ça fauche aussi dans le Centre Nivernais
Mardi dernier c’était aussi le coup de feu pour les frères Beuriat. Les deux exploitants terminent la centaine d’hectares de foin qu’il possède. «Nous avons commencé par une première coupe de luzerne, il y a un mois et nous espérons en faire une deuxième la semaine prochaine. Nous avons ensuite fauché et enrubanné notre orge pour y mettre du sorgho à la place car nous avions une attaque de virose et notre culture n’aurait rien donné. Et nous terminons aujourd’hui (mardi 19 mai) par presser une parcelle de prairie naturelle sur laquelle nous remettrons nos bêtes une fois l’herbe repoussée. À l’origine cette parcelle devait être enrubannée mais comme il a fait beau et chaud, l’herbe a pu sécher, nous avons décidé de le faire en foins. À première vue, les rendements seront moindres par rapport à l’an passé : 5 t de matière sèche cette année contre 7 t/MS en 2019. Les rendements ont été impactés cette année par les fortes chaleurs qui sont arrivées en mars où il n’a pas plu pendant au moins 40 jours» explique Franck Beuriat, l’un des deux exploitants. Une fois récolté, le foin sera incorporé dans la ration sèche pour l’engraissement d’une partie des taurillons de l’exploitation mais aussi pour garantir un stock d’environ six mois en cas de sécheresses comme nous en avons connu ces deux dernières années.
Ça fauche aussi dans le Centre Nivernais
Mardi dernier c’était aussi le coup de feu pour les frères Beuriat. Les deux exploitants terminent la centaine d’hectares de foin qu’il possède. «Nous avons commencé par une première coupe de luzerne, il y a un mois et nous espérons en faire une deuxième la semaine prochaine. Nous avons ensuite fauché et enrubanné notre orge pour y mettre du sorgho à la place car nous avions une attaque de virose et notre culture n’aurait rien donné. Et nous terminons aujourd’hui (mardi 19 mai) par presser une parcelle de prairie naturelle sur laquelle nous remettrons nos bêtes une fois l’herbe repoussée. À l’origine cette parcelle devait être enrubannée mais comme il a fait beau et chaud, l’herbe a pu sécher, nous avons décidé de le faire en foins. À première vue, les rendements seront moindres par rapport à l’an passé : 5 t de matière sèche cette année contre 7 t/MS en 2019. Les rendements ont été impactés cette année par les fortes chaleurs qui sont arrivées en mars où il n’a pas plu pendant au moins 40 jours» explique Franck Beuriat, l’un des deux exploitants. Une fois récolté, le foin sera incorporé dans la ration sèche pour l’engraissement d’une partie des taurillons de l’exploitation mais aussi pour garantir un stock d’environ six mois en cas de sécheresses comme nous en avons connu ces deux dernières années.