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Viticulture

Les vendanges se profilent aux domaines des Athénées

Plus que quelques jours à patienter et le domaine des athénées va lui aussi débuter ses vendanges qui seront les premières pour la nouvelle directrice d'exploitation
Les vendanges se profilent aux domaines des Athénées
Malgré l'oïdium qui a attaqué légèrement les feuilles, la qualité sanitaire est satisfaisante et les vendanges devraient-être de qualité.
Les vendanges se précisent au domaine des Athénées, nom de l'exploitation viticole du lycée de Cosne-sur-Loire. La directrice d'exploitation, Sophie Ramet réfléchie encore à la date optimale. Elle se sert pour cela des contrôles de maturité effectués ces derniers jours : « Nous allons commencer par récolter le rouge pour faire du rosé les vins effervescents, mais nous allons commencer à rentrer dans le vif du sujet probablement début septembre. Lorsque je regarde les degrés potentiels des vignes analysées, tout est à peu près identique. Ce qui va être un peu en avance cette année ce sont les jeunes plants. En degrés nous sommes plus avancés pour le moment sur les rouges que sur les blancs, mais ça ne se joue à pas grand-chose. Le problème c'est que nous sommes un peu au jour le jour. Nous avons fait un premier contrôle de maturité le 18 août qui nous a permis de savoir où l'on en était, et l'on répète l'opération chaque semaine jusqu'aux vendanges » détaille la directrice d exploitation. Des vendanges cette année qui sont encore précoces ce qui n'est pas sans poser des soucis à la vigne : « Nous avons des fortes chaleurs qui ont stressé la vigne, c’est-à-dire qu'il y a des baies qui avaient très bon potentiel mais les grains ont été complètement séchés en raison du phénomène d'échaudage. Les rendements vont probablement s'en ressentir mais ce n'est pas forcément grave. Notre objectif ce n'est n'a pas d'avoir des rendements à 40 ou 50 hectolitres par hectare car nous n'aurions sans doute pas la capacité de les commercialiser. D'autant plus qu'en ce moment les négoces ne veulent plus acheter de vin ou alors à des prix complètement dérisoires du fait que les stocks sont à leur maximum en raison du covid. Néanmoins ce réchauffement climatique va nous obliger à changer nos méthodes de travail. Je pense qu'il va falloir laisser plus de feuilles autour des baies pour que ce soit les feuilles qui captent la chaleur et non pas le raisin. Ces adaptations vont nous demander un peu de temps, mais nous n'avons pas le choix » explique Sophie Ramet. Cette dernière estime que la situation sanitaire des vignes a été correcte cette année exceptée oïdium qui a attaqué les feuilles. « Ce qui est satisfaisant sur ce sujet, c'est la gestion de notre parcelle de Pouilly-sur-Loire qui est conduite en agriculture biologique qui elle n'a plus n'a pas eu de problème sanitaire » précise la directrice d'exploitation. Enfin en termes de perspective, Sophie Ramet attend avec impatience la livraison du nouveau chai pédagogique qui va s'accompagner d'investissement en matériel : « Nous allons enfin pouvoir avoir un outil adapté à la fois à la pédagogique, à la production et aux attentes des professionnels viticoles » conclut-elle.