Enseignement agricole
L’Iperma de Saint-Saulge a trouvé son repreneur
Le Tribunal Judiciaire de Nevers a validé le 30 avril dernier le projet de reprise du groupe SOS pour l’Iperma de Saint-Saulge. Un soulagement pour tout un territoire.

Nous vous en parlions dans notre édition 1577 du vendredi 8 mai, l’Iperma de Saint-Saulge a trouvé un repreneur : Le groupe SOS. Cette reprise clôt positivement une longue période d’incertitude pour l’établissement, qui devait fermer à la fin de cette année scolaire, et permet à l’équipe pédagogique de se projeter dans la sérénité. « Nous avons présenté une offre à l’administrateur judiciaire qui permettait de garantir la pérennité des 30 emplois de l’établissement, c’était pour nous primordial. Par ailleurs, nous avons débloqué plusieurs centaines de milliers d’euros qui vont être alloués à la rénovation de l’établissement qui en a bien besoin » estime Éric Balmier, membre du directoire du groupe. Du point de vue pédagogique, le groupe SOS est convaincu que les filières des services à la personne et de l’agroéquipement ont, plus que jamais, de l’avenir dans un monde où la solidarité et l’autonomie alimentaire sont un signe de résilience collective. Pour l’heure, les responsables de l’association se sont concentrés à consolider les classes existantes, mais envisagent de nouvelles offres de formations pour la rentrée prochaine : « Le but est d’emmener les filières agricoles vers la transition écologique. C’est pourquoi, nous allons travailler sur l’agroécologie, sur l’agriculture de précisions, sur les économies d’énergie ou encore la méthanisation et l’agroforesterie. Des pratiques qui auront des impacts positifs sur l’environnement dans les prochaines années » explique Pierre Pageot directeur général du groupe SOS pour le pôle Transition Écologique.
Un soulagement pour la direction de l’établissement
Du côté de l’établissement la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers n’exerce plus sa tutelle sur le lycée, mais reste un soutien moral et financier. Le lycée conservera des liens solides avec ses partenaires historiques comme le CFA de Challuy, et reste affilié au CNEAP, réseau d’établissements d’enseignementagricole privés vers les métiers de la nature et du vivant.
Avec l’arrivée du groupe SOS, l’Iperma change de nom et s’appelle désormais Lycée professionnel Cœur de Nièvre. « Nous sommes soulagés par cette reprise, car il aurait été dommage de laisser tomber un établissement qui, de mon point de vue, est d’utilité sociale pour le territoire. Nous proposons des formations qui sont utiles pour le territoire, aussi bien la filière Service à la Personne que l’Agroéquipement qui sont des métiers en tension. Nous sommes également prestataire de services pour la fabrication et la livraison de repas pour une dizaine de communes. Nous produisions environ 450 repas par jour et ces collectivités comptent sur nous. D’où l’importance de se battre pour faire vivre notre établissement » estime François Lefranc, le directeur de l’établissement.
Un soulagement pour la direction de l’établissement
Du côté de l’établissement la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers n’exerce plus sa tutelle sur le lycée, mais reste un soutien moral et financier. Le lycée conservera des liens solides avec ses partenaires historiques comme le CFA de Challuy, et reste affilié au CNEAP, réseau d’établissements d’enseignementagricole privés vers les métiers de la nature et du vivant.
Avec l’arrivée du groupe SOS, l’Iperma change de nom et s’appelle désormais Lycée professionnel Cœur de Nièvre. « Nous sommes soulagés par cette reprise, car il aurait été dommage de laisser tomber un établissement qui, de mon point de vue, est d’utilité sociale pour le territoire. Nous proposons des formations qui sont utiles pour le territoire, aussi bien la filière Service à la Personne que l’Agroéquipement qui sont des métiers en tension. Nous sommes également prestataire de services pour la fabrication et la livraison de repas pour une dizaine de communes. Nous produisions environ 450 repas par jour et ces collectivités comptent sur nous. D’où l’importance de se battre pour faire vivre notre établissement » estime François Lefranc, le directeur de l’établissement.