Moissons bio
Des rendements faibles en culture de printemps
Cette année, les moissons en agriculture biologique ne sont pas fameuses. Si en cultures d’automne, les rendements sont proches de la moyenne habituelle, pour les cultures de printemps la récolte est mauvaise. Notamment au niveau des lentilles avec des rendements moyens allant
de 0 à 4 q/ha.
de 0 à 4 q/ha.

«Globalement, les cultures d’automne ne s’en sont pas trop mal sorties, malgré une baisse de rendement d’environ 5 q/ha en moyenne», lance Loïc Guyard, élu à la Chambre d’agriculture de l’Yonne, en charge de l’agriculture biologique. «Les rendements sont quasiment dans la moyenne des années précédentes», ajoute Marianne Roisin, conseillère en agriculture biologique à la Chambre d’agriculture de l’Yonne.
A Chigy, Jérôme Vincent retrouve des rendements proches des autres années. «Sur l'orge de printemps, je fais 30 q/ha en moyenne avec des disparités selon la date de semis. En blé, je suis à 29 q/ha. Je suis dans ma moyenne pluriannuelle», détaille-t-il.
C’est au niveau des cultures de printemps que les rendements chutent. «C’est catastrophique, notamment en lentilles. On est de l’ordre de 0 à 4 q/ha en moyenne», reprend Loïc Guyard. «Au niveau de la récolte des féveroles, je suis à peu près à 10 q/ha », indique Jérôme Vincent. Ce dernier constate également une forte baisse de récolte en pois d’hiver. « Je suis à 22 q/ha. Il manque 30 à 40 % par rapport à la moyenne des autres années».
De mauvaises conditions d’implantation
Alors, comment expliquer les rendements médiocres en culture de printemps ? «Les conditions d’implantation n’ont pas été bonnes. Il y a eu beaucoup d’eau en février, donc la préparation du sol n’a pas toujours pu être faite dans de bonnes conditions. Ensuite, il y a eu du sec au mois d’avril. Les plantes étaient déjà mal installées. Après, elles n’ont pas été poussantes à cause du sec», développe Marianne Roisin.
Puis, s’en est suivi le problème des insectes. «Ils sont arrivés beaucoup plus tôt que d’habitude, fin avril début mai. C’est certainement dû au fait qu’il n’y a pas eu d’hiver», continue-t-elle.
Quant aux cultures d’été (tournesol, soja, maïs ou encore sarrasin) ? «Elles ne laissent pas présager de supers rendements», confie Loïc Guyard. «C’était bien parti avec un sol suffisamment chaud et un peu de pluie. Mais maintenant c’est plus compliqué. Les cultures manquent globalement d’eau et ont souffert de la chaleur», précise Marianne Roisin. Réponse d’ici quelques semaines.
A Chigy, Jérôme Vincent retrouve des rendements proches des autres années. «Sur l'orge de printemps, je fais 30 q/ha en moyenne avec des disparités selon la date de semis. En blé, je suis à 29 q/ha. Je suis dans ma moyenne pluriannuelle», détaille-t-il.
C’est au niveau des cultures de printemps que les rendements chutent. «C’est catastrophique, notamment en lentilles. On est de l’ordre de 0 à 4 q/ha en moyenne», reprend Loïc Guyard. «Au niveau de la récolte des féveroles, je suis à peu près à 10 q/ha », indique Jérôme Vincent. Ce dernier constate également une forte baisse de récolte en pois d’hiver. « Je suis à 22 q/ha. Il manque 30 à 40 % par rapport à la moyenne des autres années».
De mauvaises conditions d’implantation
Alors, comment expliquer les rendements médiocres en culture de printemps ? «Les conditions d’implantation n’ont pas été bonnes. Il y a eu beaucoup d’eau en février, donc la préparation du sol n’a pas toujours pu être faite dans de bonnes conditions. Ensuite, il y a eu du sec au mois d’avril. Les plantes étaient déjà mal installées. Après, elles n’ont pas été poussantes à cause du sec», développe Marianne Roisin.
Puis, s’en est suivi le problème des insectes. «Ils sont arrivés beaucoup plus tôt que d’habitude, fin avril début mai. C’est certainement dû au fait qu’il n’y a pas eu d’hiver», continue-t-elle.
Quant aux cultures d’été (tournesol, soja, maïs ou encore sarrasin) ? «Elles ne laissent pas présager de supers rendements», confie Loïc Guyard. «C’était bien parti avec un sol suffisamment chaud et un peu de pluie. Mais maintenant c’est plus compliqué. Les cultures manquent globalement d’eau et ont souffert de la chaleur», précise Marianne Roisin. Réponse d’ici quelques semaines.