Viticulture
Coup de chaud sur les vignes
Avec 43° relevés du côté d’Irancy le 24 juillet, les vignes ont souffert dans l’Yonne, avec des feuilles et des grappes qui ont brûlé. Si beaucoup de vignes ne dépassent pas les 3 % de pertes, certaines, moins vigoureuses et exposées au soleil l’après-midi, atteignent jusqu’à 50 % de récoltes potentielles détruites.

« On a entre 2 et 3 % de dégâts au minimum en moyenne sur le département. C’est essentiellement suivant l’exposition. Là où il faisait soleil l’après-midi, les vignes ont brûlé. Certaines sont détruites à 40 % », indique Jean-Baptiste Thibaut, vice-président au bureau de la Chambre d’agriculture de l’Yonne. Voire jusqu’à 50 %, « dans la région de Chablis sur sols plutôt superficiels avec une exposition au soleil couchant », complète Régis Segault, président de la section viticole de la FDSEA de l’Yonne.
La semaine du 22 au 28 juillet a été particulièrement chaude sur l’hexagone et le département icaunais n’y a pas échappé. « Le maximum en température que l’on a vu était autour de 43°, le mercredi 24 juillet, au niveau d’Irancy », assure Florian Bussy, conseiller en viticulture à la Chambre d’agriculture de l’Yonne. Et même jusqu’à 46,4° selon Régis Segault. Un phénomène qui a eu des conséquences pour les vignobles. « Il y a deux choses : l’échaudage et grillé », explique Florian Bussy. « Grillé lorsque les baies, en surface, prennent une teinte noire, brûlées par le soleil », lié au soufre pulvérisé lors des traitements. « Et il y a l’échaudage. C’est le manque d’eau qui a asséché partiellement ou totalement les grappes ».
Les pinots noirs davantage affectés
Alors, quelles parcelles ont été le plus touchées ? « Sur les pertes, c’est assez hétérogène. Il y a quelques aspects qui se distinguent : sur les pinots noirs, il semble y avoir un peu plus de grillures avec des parcelles qui peuvent atteindre 30 à 40 % de pertes », confie Florian Bussy. « Mais il y a aussi des parcelles en pinot noir, sur Irancy par exemple, qui sont à 2 ou 3 % de pertes. Ça dépend beaucoup de l’exposition et de la vigueur de la vigne. Sur le chardonnay on observe moins de perte. Ça va aller de 2 ou 3 % à 15 % partiellement ». Jean-Baptiste Thibaut estime une perte de « 10 % en moyenne, sur l’ensemble du département, tous cépages confondus ».
Quant à l’impact sur les vendanges ? Il semble certain, mais dans quelle mesure ? « On ne peut pas évaluer le rendement. Car sur certaines grappes, il peut y avoir une dizaine de baies de grillées, qui sont sèches, donc s’il pleut, les autres baies restantes peuvent grossir davantage et compenser celles qui ont grillé », affirme Florian Bussy. « C’est sur l’aspect actuel de la grappe que l’on peut estimer un pourcentage de perte mais en aucun cas sur le rendement à venir lors des vendanges ».
Aussi, ce coup de chaud n’aura pas forcément un effet sur la qualité de la récolte. « Qualitativement, pour le moment, il n’y a pas de problème. L’état sanitaire est saint. Pour la qualité, c’est le dernier mois qui joue beaucoup », conclut Jean-Baptiste Thibaut.
La semaine du 22 au 28 juillet a été particulièrement chaude sur l’hexagone et le département icaunais n’y a pas échappé. « Le maximum en température que l’on a vu était autour de 43°, le mercredi 24 juillet, au niveau d’Irancy », assure Florian Bussy, conseiller en viticulture à la Chambre d’agriculture de l’Yonne. Et même jusqu’à 46,4° selon Régis Segault. Un phénomène qui a eu des conséquences pour les vignobles. « Il y a deux choses : l’échaudage et grillé », explique Florian Bussy. « Grillé lorsque les baies, en surface, prennent une teinte noire, brûlées par le soleil », lié au soufre pulvérisé lors des traitements. « Et il y a l’échaudage. C’est le manque d’eau qui a asséché partiellement ou totalement les grappes ».
Les pinots noirs davantage affectés
Alors, quelles parcelles ont été le plus touchées ? « Sur les pertes, c’est assez hétérogène. Il y a quelques aspects qui se distinguent : sur les pinots noirs, il semble y avoir un peu plus de grillures avec des parcelles qui peuvent atteindre 30 à 40 % de pertes », confie Florian Bussy. « Mais il y a aussi des parcelles en pinot noir, sur Irancy par exemple, qui sont à 2 ou 3 % de pertes. Ça dépend beaucoup de l’exposition et de la vigueur de la vigne. Sur le chardonnay on observe moins de perte. Ça va aller de 2 ou 3 % à 15 % partiellement ». Jean-Baptiste Thibaut estime une perte de « 10 % en moyenne, sur l’ensemble du département, tous cépages confondus ».
Quant à l’impact sur les vendanges ? Il semble certain, mais dans quelle mesure ? « On ne peut pas évaluer le rendement. Car sur certaines grappes, il peut y avoir une dizaine de baies de grillées, qui sont sèches, donc s’il pleut, les autres baies restantes peuvent grossir davantage et compenser celles qui ont grillé », affirme Florian Bussy. « C’est sur l’aspect actuel de la grappe que l’on peut estimer un pourcentage de perte mais en aucun cas sur le rendement à venir lors des vendanges ».
Aussi, ce coup de chaud n’aura pas forcément un effet sur la qualité de la récolte. « Qualitativement, pour le moment, il n’y a pas de problème. L’état sanitaire est saint. Pour la qualité, c’est le dernier mois qui joue beaucoup », conclut Jean-Baptiste Thibaut.