Foire Ovine de Decize
Une belle édition
La Foire Nationale aux reproducteurs ovins de Decize s’est tenue le mardi 20 août, une 42ème édition qui confirme le rayonnement national de la foire nivernaise, malgré l’inquiétude des producteurs sur l’actualité de la filière.

Avec 26 % de ventes cette année, la Foire s’en tire bien. Vendeurs et acheteurs sont satisfaits ; 75 béliers se sont vendus cette année, sur un nombre d’animaux en forte augmentation : 288 présentés (inscrits ou non inscrits, ayant tous suivi le contrôle de performance) par 32 éleveurs. Plusieurs races étaient présentées : Charollais, Texel, Suffolk, Charmoise, Ile-de-France et Rouge de l’Ouest. L’an dernier, 55 animaux avaient été vendus, pour 189 animaux présentés. Avec des acheteurs venus du Tarn, du Jura, du Doubs, du Loiret ou encore de l’Aube, la Foire confirme son rayonnement national.
La Foire a également été un moment de rencontre avec le grand public, des badauds qui n’ont pas boudé leur plaisir et ont montré beaucoup de curiosité pour la démonstration de tonte, la toison de laine et la démonstration des compétences des chiens de troupeaux.
Pourtant, l’inquiétude est grande chez les producteurs aux vues du contexte économique. «Les prix de l’agneau chutent. Le marché est atone, témoigne Claudie Vilaine, présidente du Comité d’organisation de la foire, il y a très peu de demande. Il faut dire aussi que la France importe des agneaux espagnols ou anglais à prix bas ; face à cela, nos animaux, pour lesquels on s’engage à faire de la qualité, du label, sont trop faiblement rémunérés».
À cette morosité de marché s’ajoute l’actualité politique et commerciale générale qui inquiète. Avec les accords Ceta, Mercosur, «le gouvernement français donne le sentiment de brader l’agriculture française, aidé par le vote et l’abstention de certains parlementaires» explique Claudie.
«De plus, les aléas climatiques pèsent lourd», renchérit Marcel Cottin, président de la section ovine de la FDSEA, «avec deux sécheresses consécutives, la fécondité des brebis et la fertilité des mâles est en baisse, c’est très préoccupant».
La Foire a également été un moment de rencontre avec le grand public, des badauds qui n’ont pas boudé leur plaisir et ont montré beaucoup de curiosité pour la démonstration de tonte, la toison de laine et la démonstration des compétences des chiens de troupeaux.
Pourtant, l’inquiétude est grande chez les producteurs aux vues du contexte économique. «Les prix de l’agneau chutent. Le marché est atone, témoigne Claudie Vilaine, présidente du Comité d’organisation de la foire, il y a très peu de demande. Il faut dire aussi que la France importe des agneaux espagnols ou anglais à prix bas ; face à cela, nos animaux, pour lesquels on s’engage à faire de la qualité, du label, sont trop faiblement rémunérés».
À cette morosité de marché s’ajoute l’actualité politique et commerciale générale qui inquiète. Avec les accords Ceta, Mercosur, «le gouvernement français donne le sentiment de brader l’agriculture française, aidé par le vote et l’abstention de certains parlementaires» explique Claudie.
«De plus, les aléas climatiques pèsent lourd», renchérit Marcel Cottin, président de la section ovine de la FDSEA, «avec deux sécheresses consécutives, la fécondité des brebis et la fertilité des mâles est en baisse, c’est très préoccupant».