Fête des moissons
Un week-end de fête pour l’agriculture
La fête des moissons et des récoltes se poursuit dans le département avec deux nouveaux rendez-vous le week-end dernier dans le nord ouest du département.

Communiquer et expliquer le métier d’agriculteur au grand public, tel est l’objectif de la fête des moissons et des récoltes portée par le réseau #agridemain. Une fois encore la Nièvre et ses ambassadeurs ont prouvé qu’ils pouvaient être à la hauteur du rendez-vous avec pas moins de quatre fermes ouvertes en deux jours. Le week-end a débuté vendredi après-midi sur l’exploitation viticole et céréalière d’Augustin et Quentin David située à Favray sur la commune de Saint-Martin-sur-Nohain. Les deux exploitants s’étaient associés pour l’occasion au GAEC Thibault (Yves, Marc, Jean-Fernand et François) dont l’exploitation comprend également des vignes et des céréales. Pour l’organisation et l’animation de la journée, d’autres jeunes agriculteurs et agricultrices ont apporté leur contribution : Pernelle et Emmanuel Seguin, David Caziot, Jean-Charles Zwaenepoel, Blandine et Nicolas Johanet, Alexis Krebs. Ces agriculteurs se réunissent déjà plusieurs fois dans l’année pour trouver des solutions pour anticiper les transformations de leur métier.
Les exploitants agricoles qui organisaient pour la première fois une fête des moissons, avaient programmé une balade entre vignes, prés et champs pour évoquer sous forme de stands la viticulture, l’élevage de chevaux AQPS, l’année agricole du semis à la récolte, le soja français non OGM, l’agriculture biologique et de manière générale les liens entre la société et l’agriculture. Un programme qui a suscité de l’intérêt de la part des visiteurs à l’image du stand sur l’agriculture biologique présentée par Yves Thibaud. « Comment passe-t-on en bio et comment s’assure-t-on que les parcelles sont bio ? » ou encore « quelles sont les différences de rendements ? » sont quelques-unes des interrogations soulevées par les promeneurs. Des échanges qui se sont terminés à bâtons rompus autour d’un verre de pouilly fumé ou de coteaux du Giennois. Les visiteurs ont pu également apprécier les différents stands de producteurs/transformateurs (farine, huile, fromage de chèvre, miel, noix) et d’artistes locaux venus spécialement pour l’occasion.
Une première réussie aussi pour Didier Guyon
Didier Guyon, céréalier à Mesves-sur-Loire organisait également pour la première fois une fête des moissons. Devant des visiteurs venus nombreux, il est revenu sur le fonctionnement d’un bâtiment photovoltaïque et sur le principe de la SAS mise en place par la Chambre d’Agriculture. L’exploitant a pris également le temps d’expliquer l’intérêt et le fonctionnement de l’irrigation pour les céréaliers. Un moment d’échange qui a permis de contrecarrer les idées reçues. Certains visiteurs pensaient à tort que les irrigants avaient la liberté d’arroser leur maïs librement sans payer l’eau qu’ils utilisent. De fausses idées qui ont été balayées en toute sérénité loin des polémiques habituelles. Les visiteurs se sont ensuite dirigés à pied à la chèvrerie d’Amandine et de Stéphane Lafranchise à Garchy où une présentation complète de l’exploitation a été faite par le couple.
Au final sur ces deux jours, de nombreux visiteurs non issus du monde agricole ont pu se faire une idée du travail effectué par ces ambassadeurs. Au vu de la fréquentation, l’objectif est donc atteint. Prochaine étape ce samedi 10 août chez Marinette et Bernard Benoist.Théophile Mercier
Les exploitants agricoles qui organisaient pour la première fois une fête des moissons, avaient programmé une balade entre vignes, prés et champs pour évoquer sous forme de stands la viticulture, l’élevage de chevaux AQPS, l’année agricole du semis à la récolte, le soja français non OGM, l’agriculture biologique et de manière générale les liens entre la société et l’agriculture. Un programme qui a suscité de l’intérêt de la part des visiteurs à l’image du stand sur l’agriculture biologique présentée par Yves Thibaud. « Comment passe-t-on en bio et comment s’assure-t-on que les parcelles sont bio ? » ou encore « quelles sont les différences de rendements ? » sont quelques-unes des interrogations soulevées par les promeneurs. Des échanges qui se sont terminés à bâtons rompus autour d’un verre de pouilly fumé ou de coteaux du Giennois. Les visiteurs ont pu également apprécier les différents stands de producteurs/transformateurs (farine, huile, fromage de chèvre, miel, noix) et d’artistes locaux venus spécialement pour l’occasion.
Une première réussie aussi pour Didier Guyon
Didier Guyon, céréalier à Mesves-sur-Loire organisait également pour la première fois une fête des moissons. Devant des visiteurs venus nombreux, il est revenu sur le fonctionnement d’un bâtiment photovoltaïque et sur le principe de la SAS mise en place par la Chambre d’Agriculture. L’exploitant a pris également le temps d’expliquer l’intérêt et le fonctionnement de l’irrigation pour les céréaliers. Un moment d’échange qui a permis de contrecarrer les idées reçues. Certains visiteurs pensaient à tort que les irrigants avaient la liberté d’arroser leur maïs librement sans payer l’eau qu’ils utilisent. De fausses idées qui ont été balayées en toute sérénité loin des polémiques habituelles. Les visiteurs se sont ensuite dirigés à pied à la chèvrerie d’Amandine et de Stéphane Lafranchise à Garchy où une présentation complète de l’exploitation a été faite par le couple.
Au final sur ces deux jours, de nombreux visiteurs non issus du monde agricole ont pu se faire une idée du travail effectué par ces ambassadeurs. Au vu de la fréquentation, l’objectif est donc atteint. Prochaine étape ce samedi 10 août chez Marinette et Bernard Benoist.Théophile Mercier