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Economie

Terres agricoles : un marché en léger repli

Préserver les terres agricoles pour leur première destination : produire pour nourrir. Tel est le fil rouge qui guide le président de la FNSafer, Emmanuel Hyest, pas mécontent de voir que la trajectoire des achats de vente de terrains d’origine agricole, destinés à l’urbanisation, a fortement baissé.

Par Christophe Soulard
Terres agricoles : un marché en léger repli
En 2024, le marché des terres agricoles en France s'est replié de plus de 24 % en nombre de transactions.

Le nombre de transactions au plan national (13 290 en 2024) s’est replié de 24,3 % entre 2023 et 2024. Seuls 10 400 ha ont été artificialisés (-19,4 %) pour une valeur totale de 2,39 milliards d’euros (Md€) en retrait de 10,9 %. « Il faut conserver les terres agricoles pour différents enjeux : nourriture, eau, décarbonation », a précisé Emmanuel Hyest, président de la FNSafer. En quarante ans, l’agriculture française a perdu 8 % de ses surfaces quand les sols artificialisés ont littéralement explosé passant de 5,7 % de la surface du territoire à 9,5 % (+66,6 %). Loïc Jégouzo, adjoint au directeur du service études, veille et prospective de la FNSafer, y voit un effet de la loi Zéro artificialisation net (ZAN) même si celle-ci est en passe d’être rectifiée par la proposition de loi sénatoriale visant à instaurer une trajectoire de réduction de l'artificialisation concertée avec les &eac...

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