Usage des produits phytosanitaires
Signature d’une charte de bon voisinage
Mardi 17 décembre, à la Préfecture de la Nièvre a eu lieu la signature de la Charte de bon voisinage. En présence de Sylvie Houspic, préfète de la Nièvre, la profession agricole et viticole, l’Union Amicale des maires et le Conseil départemental se sont réunis pour officialiser le travail de concertation et de dialogue mené depuis plusieurs mois.

Ce moment symbolique marque la fin d’un travail de concertation multipartenarial et le début d’une phase de dialogue localement avec les riverains.
Répondre aux préoccupations de la population
Les partenaires signataires ont affirmé leur volonté d’être à l’écoute des citoyens et particulièrement des Nivernais sur l’usage des produits phytopharmaceutiques. «Par cette démarche nous voulons créer des espaces de dialogue et de compréhension mutuels entre les agriculteurs et ceux qui les entourent. Le propos de cette charte est de reconnaître qu’il y a une inquiétude dans la population, de l’entendre et d’y répondre» souligne Stéphane Aurousseau, président de la FDSEA. D’ailleurs la profession encourage les agriculteurs à communiquer et échanger avec leurs voisins. C’est en ce sens, que depuis 4 ans la FDSEA et JA organisent des fêtes des moissons et des récoltes qui sont de véritables moments conviviaux et d’échanges.
Des pratiques vertueuses à faire connaître
Cette charte permet aussi de rappeler les progrès réalisés par les agriculteurs au fil des années. En effet, la formation des agriculteurs leur permet d’acquérir un certain nombre de compétences. La modernisation du matériel permet aussi une plus grande précision d’épandage afin de limiter au maximum la dérive. La prise en compte du vent, de l’hygrométrie, de la température… permet de réduire la dose tout en maintenant la même efficacité. Alain Lassus, président du Conseil départemental, a salué la trajectoire de progrès dans laquelle s’inscrit la profession. Les signataires invitent les agriculteurs à prendre en compte les activités environnantes pour limiter les nuisances.
Une appropriation locale de cette charte
L’ensemble des signataires est conscient que le travail ne fait que commencer. Daniel Barbier, président de l’Union Amicale des maires l’a bien rappelé : «la signature de cette charte n’est qu’une phase de plus dans notre travail, maintenant il faudra la décliner sur le territoire pour la faire vivre». Un travail doit être fait sur le terrain pour une déclinaison locale avec les maires, les agriculteurs et leurs riverains.
Stéphane Aurousseau «C’est la dose qui fait le danger»
«Pour les produits phytosanitaires comme pour l’eau de javel, comme pour les alcools, comme pour le sucre ou comme pour l’aspirine. L’aspirine à dose normale nous soigne, mais ne nous avisons pas d’avaler toute la boîte. Pour les produits phytosanitaires c’est pareil, la dilution est telle que pour peu que l’on évite le contact direct à l’épandage, ils ne constituent pas un danger, pas plus pour les riverains que pour l’utilisateur. Il en est de même pour les résidus retrouvés à l’état de trace dans les produits alimentaires. Les appareils de mesure sont devenus tellement précis que l’on est capable de retrouver les traces de 4 morceaux de sucre dans une piscine olympique. Ça ne permet pas pour autant d’affirmer que l’eau est sucrée. Les doses auxquelles nous retrouvons des résidus sont tellement faibles qu’il faudrait manger 10 kg de tomates ou 23 kg de melons tous les jours de toute sa vie pour atteindre les seuils de toxicité. Les problèmes de santé publique de demain ne viendront pas du fait que les consommateurs mangent des pommes sur lesquelles on trouve des traces de résidus, mais du fait qu’ils ne mangent pas assez de pommes».
Répondre aux préoccupations de la population
Les partenaires signataires ont affirmé leur volonté d’être à l’écoute des citoyens et particulièrement des Nivernais sur l’usage des produits phytopharmaceutiques. «Par cette démarche nous voulons créer des espaces de dialogue et de compréhension mutuels entre les agriculteurs et ceux qui les entourent. Le propos de cette charte est de reconnaître qu’il y a une inquiétude dans la population, de l’entendre et d’y répondre» souligne Stéphane Aurousseau, président de la FDSEA. D’ailleurs la profession encourage les agriculteurs à communiquer et échanger avec leurs voisins. C’est en ce sens, que depuis 4 ans la FDSEA et JA organisent des fêtes des moissons et des récoltes qui sont de véritables moments conviviaux et d’échanges.
Des pratiques vertueuses à faire connaître
Cette charte permet aussi de rappeler les progrès réalisés par les agriculteurs au fil des années. En effet, la formation des agriculteurs leur permet d’acquérir un certain nombre de compétences. La modernisation du matériel permet aussi une plus grande précision d’épandage afin de limiter au maximum la dérive. La prise en compte du vent, de l’hygrométrie, de la température… permet de réduire la dose tout en maintenant la même efficacité. Alain Lassus, président du Conseil départemental, a salué la trajectoire de progrès dans laquelle s’inscrit la profession. Les signataires invitent les agriculteurs à prendre en compte les activités environnantes pour limiter les nuisances.
Une appropriation locale de cette charte
L’ensemble des signataires est conscient que le travail ne fait que commencer. Daniel Barbier, président de l’Union Amicale des maires l’a bien rappelé : «la signature de cette charte n’est qu’une phase de plus dans notre travail, maintenant il faudra la décliner sur le territoire pour la faire vivre». Un travail doit être fait sur le terrain pour une déclinaison locale avec les maires, les agriculteurs et leurs riverains.
Stéphane Aurousseau «C’est la dose qui fait le danger»
«Pour les produits phytosanitaires comme pour l’eau de javel, comme pour les alcools, comme pour le sucre ou comme pour l’aspirine. L’aspirine à dose normale nous soigne, mais ne nous avisons pas d’avaler toute la boîte. Pour les produits phytosanitaires c’est pareil, la dilution est telle que pour peu que l’on évite le contact direct à l’épandage, ils ne constituent pas un danger, pas plus pour les riverains que pour l’utilisateur. Il en est de même pour les résidus retrouvés à l’état de trace dans les produits alimentaires. Les appareils de mesure sont devenus tellement précis que l’on est capable de retrouver les traces de 4 morceaux de sucre dans une piscine olympique. Ça ne permet pas pour autant d’affirmer que l’eau est sucrée. Les doses auxquelles nous retrouvons des résidus sont tellement faibles qu’il faudrait manger 10 kg de tomates ou 23 kg de melons tous les jours de toute sa vie pour atteindre les seuils de toxicité. Les problèmes de santé publique de demain ne viendront pas du fait que les consommateurs mangent des pommes sur lesquelles on trouve des traces de résidus, mais du fait qu’ils ne mangent pas assez de pommes».
Les signataires
• Stéphane Aurousseau, président de la FDSEA
• Daniel Barbier, président de l’Union Amicale des maires
• Alain Lassus, président du Conseil départemental
• Didier Ramet, président de la Chambre d’agriculture
• Katia Mauroy, vice-présidente de la FUVC (Fédération des Unions Viticoles du Centre)
• Denis Guillien, représentant des JA
• Daniel Barbier, président de l’Union Amicale des maires
• Alain Lassus, président du Conseil départemental
• Didier Ramet, président de la Chambre d’agriculture
• Katia Mauroy, vice-présidente de la FUVC (Fédération des Unions Viticoles du Centre)
• Denis Guillien, représentant des JA