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Enseignement

Sensibiliser à l'agriculture dès le plus jeune âge

Sur deux jours, les JA et l'Anefa organisent des séances de sensibilisation sur les métiers de l'agriculture consacrées aux élèves de collège.

Par CS
Sensibiliser à l'agriculture dès le plus jeune âge
Intervention sur l'exploitation de Maxime Thomas et de son père avec les JA et l'Anefa.

Direction le collège de Toucy, le mardi 11 mars, où France Lahutte de l'Anefa et Tania Perreira interviennent au sein d'une classe de 5e Segpa. « Qu'est-ce que c'est l'Agriculture ? », c'est la première question que pose la représentante des JA aux dix-sept élèves présents devant elle. Cette fois-ci, les enfants d'une dizaine d'années n'ont pas trop de connaissances sur le monde agricole. Une aubaine pour ces deux spécialistes, c'est donc à travers plusieurs petites vidéos, que les deux Icaunaises tentent d'attirer la curiosité des jeunes. Poly élevage, élagage, jardinage, mécanique agricole, le panel d'emplois est large et permet donc de répondre aux différents besoins des jeunes. « Être mécanicien, c'est plus la même chose aujourd'hui qu'avant. Maintenant tout est électronique c'est différent. C'est plus dur de trouver toutes les pièces », commente un des collégiens, assis au fond de la classe.
Plus qu'une volonté de faire découvrir les métiers de l'agriculture, c'est une volonté de sensibiliser à la production. « L'agriculteur vit au rythme des saisons », confie France Lahutte, avant de terminer la matinée par un atelier ludique. Plusieurs pots installés sur une table de classe, en face des yeux attentifs des préadolescents, dévoilent des produits bruts avant transformation. L'occasion de créer un jeu avec les collégiens jusqu'à la fin de matinée.

Rendez-vous sur le terrain

Après une intervention en cours, France Lahutte et Tania Perreira ont décidé d'inviter les élèves de 5e dans une exploitation agricole de Puisaye. C'est chez Maxime Thomas que les élèves ont découvert la vie d'un agriculteur. Séparés en deux groupes, les élèves se sont rendus en salle de traite, pas tout à fait habituelle. « Les vaches font la queue pour accéder à la traite, c'est un robot qui les traite une fois par jour. Près de 30 litres de lait sont récoltés tous les jours par vache », informe Maxime Thomas devant les yeux ébahis des collégiens. Les plus téméraires ont goûté le lait directement issu de la traite sans avoir été transformé. Timidement, certains d’entre eux ont trempé les lèvres. « Mais c'est super bon ! », commente l'une des élèves.
Pendant ce temps l'autre groupe découvre le robot qui amène directement les déjections des vaches dans la fosse, avant que celles-ci puissent être traitées dans le méthaniseur. « Mais ça pue », ajoute l'un des collégiens.
Un dernier tour conduit les collégiens devant les vaches qui n'ont pas encore mis bas. « C'est quelle race de vache ? », questionne l'un des élèves passionné de vaches. L'exploitation agricole de Maxime et de son père possède des Prim'holstein, reconnaissables par leurs taches noires, souvent croisées avec d'autres races. Ravis d'être venus, les collégiens remontent dans le bus, des idées plein la tête.