Chambre d’Agriculture
Se comparer pour s’améliorer
Des agriculteurs du GDA Bourgogne Nivernaise, accompagnés de la Chambre d’agriculture, se sont réunis jeudi 9 janvier à Suilly-la-Tour pour comparer leurs résultats de la dernière campagne et préparer celles à venir.

Une dizaine de participants s’est retrouvée pour échanger sur leurs pratiques et trouver des améliorations. Cette réunion fait suite à un travail en amont des agriculteurs qui ont calculé et fait remonter leurs chiffres au conseiller d’entreprise, Amaury Fichot, qui a synthétisé les résultats pour cette réunion.
De la culture à la marge, de la marge à la vente
Les résultats en grandes cultures sont plutôt décevants cette année du fait de nombreux accidents climatiques et de prix en bernes. Malgré ce contexte, les agriculteurs ont pu comparer leurs pratiques au travers de leurs itinéraires techniques (semences, engrais, phytosanitaires…) et donc de leurs charges opérationnelles. Le produit de la vente moins ces charges construisent la marge brute.
Ensuite, tous les chiffres de l’exploitation (charges de structures, aides Pac, annuités) sont intégrés pour aller jusqu’au coût de production de chaque culture (coûts totaux divisé par le rendement). Connaître ce chiffre, c’est savoir à quel prix déclencher une vente de céréales qui permette de rémunérer l’agriculteur.
Les tendances observées
Les marges de cette année sont assez hétérogènes. Les différentes céréales ont eu des résultats corrects, dans la moyenne des années passées (de 500 à 700 €/ha). Les légumineuses d’automnes (pois et féverole) sont également dans la norme, même si leur marge est moindre (environ 400 €/ha).
Cependant de nombreuses cultures ont subi les à-coups climatiques particuliers de 2019. En premier lieu le colza, qui affiche une marge brute négative. Toutes les cultures de printemps ont également été impactées par la sécheresse estivale, même dans les situations irriguées. Globalement, l’année 2019 se positionne en 5e position dans les 6 dernières années.
Perspectives d’avenir
Face aux incidents climatiques réguliers, le choix des cultures prend une place prépondérante dans les stratégies des exploitants. Si aucune culture miracle n’existe, l’association de plusieurs leviers reste essentielle.
L’introduction de légumineuses et de cultures de printemps dans l’assolement restent des facteurs améliorant la marge globale des exploitations. Mais attention si cette tendance est observée sur les 6 dernières années, les effets annuels peuvent différer en fonction du climat, notamment en 2019. De même, il apparaît clairement que face à des prix et rendements volatiles, la meilleure chance de réussite se trouve dans le contrôle des charges engagées. Et pour se situer, rien de mieux que de se comparer.
Les données de ces études proviennent de 40 exploitations, certaines présentes les 5 années.
De la culture à la marge, de la marge à la vente
Les résultats en grandes cultures sont plutôt décevants cette année du fait de nombreux accidents climatiques et de prix en bernes. Malgré ce contexte, les agriculteurs ont pu comparer leurs pratiques au travers de leurs itinéraires techniques (semences, engrais, phytosanitaires…) et donc de leurs charges opérationnelles. Le produit de la vente moins ces charges construisent la marge brute.
Ensuite, tous les chiffres de l’exploitation (charges de structures, aides Pac, annuités) sont intégrés pour aller jusqu’au coût de production de chaque culture (coûts totaux divisé par le rendement). Connaître ce chiffre, c’est savoir à quel prix déclencher une vente de céréales qui permette de rémunérer l’agriculteur.
Les tendances observées
Les marges de cette année sont assez hétérogènes. Les différentes céréales ont eu des résultats corrects, dans la moyenne des années passées (de 500 à 700 €/ha). Les légumineuses d’automnes (pois et féverole) sont également dans la norme, même si leur marge est moindre (environ 400 €/ha).
Cependant de nombreuses cultures ont subi les à-coups climatiques particuliers de 2019. En premier lieu le colza, qui affiche une marge brute négative. Toutes les cultures de printemps ont également été impactées par la sécheresse estivale, même dans les situations irriguées. Globalement, l’année 2019 se positionne en 5e position dans les 6 dernières années.
Perspectives d’avenir
Face aux incidents climatiques réguliers, le choix des cultures prend une place prépondérante dans les stratégies des exploitants. Si aucune culture miracle n’existe, l’association de plusieurs leviers reste essentielle.
L’introduction de légumineuses et de cultures de printemps dans l’assolement restent des facteurs améliorant la marge globale des exploitations. Mais attention si cette tendance est observée sur les 6 dernières années, les effets annuels peuvent différer en fonction du climat, notamment en 2019. De même, il apparaît clairement que face à des prix et rendements volatiles, la meilleure chance de réussite se trouve dans le contrôle des charges engagées. Et pour se situer, rien de mieux que de se comparer.
Les données de ces études proviennent de 40 exploitations, certaines présentes les 5 années.
Contact
Pour toutes questions relatives à l’économie des grandes cultures, vous pouvez contacter Amaury Fichot 06 30 74 94 01, conseiller d’entreprise.