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Agriculture biologique

Quelle stratégie d’adaptation pour les producteurs

L’équipe Grandes Cultures de la Chambre d’agriculture a organisé à destination des agriculteurs bios, un tour de plaine chez Didier et Quentin Garnier à Chazeuil. L’occasion d’échanger sur les dernières actualités de la filière.
Par Théophile Mercier
Quelle stratégie d’adaptation pour les producteurs
Une visite d’une parcelle de petit épeautre et discussion autour de l’implantation des cultures de printemps après une luzerne a été engagée à la suite des échanges.
Un après-midi enrichissant pour une dizaine d’agriculteurs bio présents à ce tour de plaine organisé à Chazeuil chez Didier et Quentin Garnier. L’évènement a débuté par un tour de table où chaque participant a pu échanger dans un premier temps sur les implantations et notamment les difficultés de mise en place des cultures cette année. Un moment important où les retours d’expériences servent à orienter ou à corriger les pratiques de chacun. La météo de cet automne a largement perturbé les semis et le travail du sol notamment en agriculture biologique. Les conseillers Grandes Cultures ont ensuite fait un point d’actualité sur la filière bio et notamment sur les C2, c’est-à-dire la deuxième année de conversion du conventionnel en agriculture biologique. «Pour le moment, la filière bio se porte bien et nous observons une bonne dynamique et le volume produit se rapproche de la demande. Pour ce qui est de la filière animale, la tendance s’oriente vers des gros projets notamment des poules pondeuses de deux fois douze mille poules. Ensuite, il y a du changement dans la réglementation : tout aliment labellisé AB, devra être issu de productions 100 % bio. Or, avant ce changement, sur 100 % produits, nous pouvions incorporer 30 % de C2 et 5 % de produits issus du conventionnel. Désormais, à partir du 1er janvier 2021, sur 100 % produit : 25 % doivent être produits en C2 et 0 % en conventionnel» explique Philippe Jaillard, conseiller à la Chambre d’agriculture, spécialisé en agriculture biologique. Une visite d’une parcelle de petit épeautre et discussion autour de l’implantation des cultures de printemps après une luzerne a ensuite été engagée.