Les valises sont prêtes
La section des anciens exploitants de Côte-d'Or a tenu son assemblée, quelques jours avant d'organiser son voyage annuel.

Une bonne réunion et un bon repas : l'assemblée générale des anciens exploitants a été un rendez-vous très apprécié comme d'accoutumée. Les derniers détails concernant le voyage annuel de la section ont été peaufinés lors de cette rencontre. « Nous partons dans l'Aveyron du 4 au 11 mai », annonce le président François Willermoz, en rappelant que « deux petites semaines » avaient suffi, lors des inscriptions lancées en octobre, à remplir le bus de 52 places loué pour l'occasion. Pour rappel, en 2024, les Côte-d'oriens avaient pris la direction du pays cathare, dans le département de l'Aude : « nous espérons que ce soit aussi bien ! L'an passé, nous avions visité Narbonne, Carcassonne, l'usine Airbus… Cette fois, nous allons sillonner l'Aveyron tout en restant dans le même hôtel. En plus de sites touristiques, nous mettrons un peu les pieds dans le monde agricole avec notamment la visite d'un élevage caprin, qui transforme le lait en fromages ». Une ou deux journées conviviales seront aussi organisées en cours d'année : en août, la section prévoit d'ailleurs une petite visite à l'Abbaye de Cîteaux. La convivialité est une notion très importante aux yeux de François Willermoz : « c'est un peu le maître-mot, c'est la raison pour laquelle nous sommes aujourd'hui 250 dans notre section. Les jeunes et moins jeunes retraités sont toujours les bienvenus ! ».
Des revendications
Le syndicalisme garde toute sa place chez les anciens exploitants : le président a d'ailleurs listé un certain nombre de sujets la semaine dernière à Varois-et-Chaignot. Concernant les retraites, le calcul va enfin se faire sur les 25 meilleures années : « c'est une victoire syndicale, oui, mais cette mesure n'entrera en vigueur qu'en janvier prochain et seuls les nouveaux retraités seront concernés… Il n'y aura pas de rétroactivité, les anciens resteront dans leurs acquis ! ». François Willermoz a également parlé des retraites de réversion : « ce dossier est extrêmement compliqué… Et par rapport aux autres professions, nos retraites sont minables, désolé de le dire ainsi ». Les sujets ne manquent pas chez les anciens : « des revendications, c'est sûr, nous en avons beaucoup, et plusieurs d'entre elles reviennent malheureusement chaque année, faute d'avancées… Un autre point me vient à l'esprit : sur le plan fiscal, les propriétaires ont bien du mal à admettre les 17,5 % de CSG sur les fermages. Nous avons bossé toute notre vie et on ne cesse de nous taxer et retaxer ».
Cap sur la prévention
Le thème de cette assemblée 2025 était dédié à la prévention routière, en présence de Jean-Luc Regard, comme l'ajoute le président : « l'idée était de faire un petit recyclage du code de la route, Jean-Luc était bien placé pour nous éclairer de par son poste à Centaure. Les questions-réponses avec la salle ont bien marché. Il serait bien que la carte moisson permette une réduction pour les stages réalisés dans ces centres de formation : je vais le proposer. J'ai moi-même déjà participé, c'est très utile ! ».
Offrez-vous un stage !

Jean-Luc Regard dirige Centaure Grand Est, qui regroupe deux centres dédiés à la formation à la conduite sécurisée. L'un d'eux se trouve en Côte-d'Or, sur la commune de Gevrey-Chambertin. L'ancien responsable des caisses locales Groupama a invité les personnes présentes à cette assemblée à découvrir et s'inscrire à la formation « conduite préventive en toute sécurité », spécialement pensée et conçue pour les seniors : « Le stage se déroule sur une journée entière, par petits groupes de huit, l'encadrement est assuré par un formateur. C'est presque du coaching, c'est très sympa ! Il est bien sûr possible de venir à plusieurs ou en couple. Nous ne sommes pas là pour juger ni faire peur, simplement pour conseiller, enseigner les bonnes pratiques et permettre de conduire en toute sécurité. Le coût est de 200 euros ». La rencontre débute par une partie théorique avec l'évolution de la réglementation, les nouveaux panneaux, les évolutions des comportements, le partage de la chaussée entre les différents modes de circulation… La mise en pratique permet ensuite d’aguerrir ses réflexes, d'optimiser sa prise de conscience, d'anticiper, « mais aussi de se rassurer, car conduire au quotidien est un acte responsable, sachant qu'avec l'âge, les fonctions cognitives évoluent. Nous mettons par exemple un peu plus de temps à réagir. Pour autant, la capacité à conduire permet à chacun de rester autonome, et en milieu rural c’est très précieux », ajoute Jean-Luc Regard. Renseignements : 03 80 34 17 77, contact@grand-est.centaure.com
