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Enseignement agricole

Les cours se poursuivent à distance

Depuis lundi 16 mars, les établissements scolaires du département sont fermés pour respecter les mesures sanitaires du gouvernement. Cette situation a contraint les lycées agricoles du département à quelques aménagements.
Par Théophile Mercier
Les cours se poursuivent à distance
Confinement oblige, les élèves des lycées agricoles du département poursuivent leur enseignement depuis le domicile de leurs parents. Une situation qui inquiète certains élèves comme Valériane Cailly, étudiante en BTS Production Animale au Legta de Challuy : « Pour le moment on découvre le télétravail. Nous suivons les indications de notre professeur principal. Globalement, nous sommes assez suivis. Dès le premier jour, j’ai été contactée par la CPE et par la proviseur adjointe qui veulent à tout prix que l’on ne décroche pas. Nous avons un planning avec les matières à réviser même s’il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas pareil qu’en cours. La grande interrogation c’est du côté des contrôles continus en cours de formations (CCF) qui étaient programmés prochainement. Dans ma section PA, nous avons deux CCF pratiques soit en ovin soit en équins. Si nous n’avons pas la possibilité de faire ces examens, je me demande comment nous allons être évalués et quelles notes l’établissement va retenir. Pour le moment, la matière que j’appréhende le plus de réviser à distance c’est la zootechnie, car c’est la matière qui compte le plus dans le cursus. Mais je me dis que d’autres sont dans ma situation, il n’y a pas de raison que je n’y arrive pas ».
Pour suivre les cours et avoir les devoirs à réaliser, les élèves doivent se connecter sur un portail internet appelé ENT. Sauf que depuis lundi, les connexions sont difficiles voire impossibles. « Je n’ai rien pu faire depuis le début de confinement car le site ne fonctionne pas. Pour mon rapport de stage qui est coefficient 8, nous devons réaliser un projet avec une exploitation. Nous n’avons pas eu le temps de voir la méthode avant le confinement, mais nous allons sans doute avoir des visioconférences. Néanmoins, cette situation est un peu stressante » confie Charles Rouvet étudiant en ACSE. « Nous essayons malgré la situation de garder le lien avec nos élèves, mais nous sommes aussi confrontés à la fracture numérique. Nos cours ne sont pas tous adaptés au télétravail, mais il faut faire avec » explique Stéphanie Moulin, une enseignante du Legta de Challuy.