Institutionnel
Le Conseil départemental présente ses projets pour 2020
Le Président du Conseil Départemental a présenté mercredi 22 janvier ses vœux à la presse. L’occasion de l’interpeller sur les dossiers agricoles du moment. Morceaux choisis.

- Terres de Bourgogne : Vous êtes en charges depuis plusieurs années de la réglementation des boisements. Après plusieurs réunions sur le sujet, il était question d’établir une nouvelle cartographie. Où en est ce dossier de votre côté ?
Alain Lassus : «Nous avons mis au budget 2020 la possibilité de faire la cartographie pour un regroupement de six communes. Nous avions une première version qui a été rejetée par l’un des acteurs du dossier. Mais je ne vous cache pas que cela peut-être long car il faut que l’on se remette de nouveau autour de la table et que l’on retrouve un consensus. Blandine Delaporte, vice-présidente du Conseil Départemental, et ses services vont œuvrer pour obtenir une nouvelle définition de la réglementation des boisements. Pour ce dossier nous avons tout de même débloqué 20 000 euros, ce qui n’est pas rien. Mais il faut avoir en tête que l’on ne peut y aller que pas à pas. A ce stade, nous sommes presque au point zéro. Et la réussite de ce dossier ne dépend que de la bonne volonté des uns et des autres».
- Terres de Bourgogne : Vous avez récemment aidé financièrement le Gabni pour le développement de l’Agriculture Biologique dans le département. Qu’en est -il de l’accompagnement de la Chambre d’Agriculture sur ce sujet ?
Alain Lassus : «Jusqu’à présent nous n’avions aucune demande de la part des services de la Chambre. Mais je peux aujourd’hui vous annoncer que le Conseil Départemental va mettre sur le table 20 000 euros pour la Chambre d’agriculture afin d’accompagner des projets en agriculture biologique mais aussi des projets en diversification».
- Terres de Bourgogne : Cela nous amène à évoquer Agrilocal, où en est-on du développement de la plateforme ?
Alain Lassus : «Elle progresse et nous avons des bons retours des collèges qui ont une volonté d’aller d’avantage vers Agrilocal. Mais nous avons une problématique autour du prix du repas qui limite l’extension de cette plateforme. Nous devons encore travailler sur cette question afin de permettre au plus grand nombre de collégiens de bénéficier de repas confectionnés avec des produits locaux».
- Terres de Bourgogne : Vous avez évoqué dans vos vœux un grand projet pour Magny-Cours. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Alain Lassus : «L’idée du département est de dire que Magny-Cours avec le circuit et la ferme du Marault entre autre forment un tout. Nous sommes en train de travailler à une destination touristique, avec la construction prochainement d’un hôtel. Cependant, je demande à l’Etat que ces ensembles ne soient pas mis à la découpe comme nous l’impose la lois NOTRe et que le département reste chef de file de tout cet espace qui est à la propriété du département. Au Marault par exemple, nous allons recruter une personne pour la réalisation de projets événementiels afin de redynamiser le site. Une deuxième personne devrait être embauchée pour organiser des démonstrations sur la permaculture. L’idée est donc de faire de ce lieu un espace de travail sur les problématiques agricoles. A terme, nous aimerions proposer aux touristes un week-end hors du commun où ils pourront à la fois s’amuser avec le circuit ou le golf et découvrir l’agriculture».
Alain Lassus : «Nous avons mis au budget 2020 la possibilité de faire la cartographie pour un regroupement de six communes. Nous avions une première version qui a été rejetée par l’un des acteurs du dossier. Mais je ne vous cache pas que cela peut-être long car il faut que l’on se remette de nouveau autour de la table et que l’on retrouve un consensus. Blandine Delaporte, vice-présidente du Conseil Départemental, et ses services vont œuvrer pour obtenir une nouvelle définition de la réglementation des boisements. Pour ce dossier nous avons tout de même débloqué 20 000 euros, ce qui n’est pas rien. Mais il faut avoir en tête que l’on ne peut y aller que pas à pas. A ce stade, nous sommes presque au point zéro. Et la réussite de ce dossier ne dépend que de la bonne volonté des uns et des autres».
- Terres de Bourgogne : Vous avez récemment aidé financièrement le Gabni pour le développement de l’Agriculture Biologique dans le département. Qu’en est -il de l’accompagnement de la Chambre d’Agriculture sur ce sujet ?
Alain Lassus : «Jusqu’à présent nous n’avions aucune demande de la part des services de la Chambre. Mais je peux aujourd’hui vous annoncer que le Conseil Départemental va mettre sur le table 20 000 euros pour la Chambre d’agriculture afin d’accompagner des projets en agriculture biologique mais aussi des projets en diversification».
- Terres de Bourgogne : Cela nous amène à évoquer Agrilocal, où en est-on du développement de la plateforme ?
Alain Lassus : «Elle progresse et nous avons des bons retours des collèges qui ont une volonté d’aller d’avantage vers Agrilocal. Mais nous avons une problématique autour du prix du repas qui limite l’extension de cette plateforme. Nous devons encore travailler sur cette question afin de permettre au plus grand nombre de collégiens de bénéficier de repas confectionnés avec des produits locaux».
- Terres de Bourgogne : Vous avez évoqué dans vos vœux un grand projet pour Magny-Cours. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Alain Lassus : «L’idée du département est de dire que Magny-Cours avec le circuit et la ferme du Marault entre autre forment un tout. Nous sommes en train de travailler à une destination touristique, avec la construction prochainement d’un hôtel. Cependant, je demande à l’Etat que ces ensembles ne soient pas mis à la découpe comme nous l’impose la lois NOTRe et que le département reste chef de file de tout cet espace qui est à la propriété du département. Au Marault par exemple, nous allons recruter une personne pour la réalisation de projets événementiels afin de redynamiser le site. Une deuxième personne devrait être embauchée pour organiser des démonstrations sur la permaculture. L’idée est donc de faire de ce lieu un espace de travail sur les problématiques agricoles. A terme, nous aimerions proposer aux touristes un week-end hors du commun où ils pourront à la fois s’amuser avec le circuit ou le golf et découvrir l’agriculture».