Circuit court
«La ruche, c’est plus qu’un drive fermier, c’est une communauté»
Julie Nérot, viticultrice à Saint-Père a ouvert depuis le 14 avril, une nouvelle « ruche » pour le site internet « La Ruche qui dit Oui ». Un réseau qui permet aux producteurs locaux de vendre en ligne aux habitants de la région. Nous avons suivi la première distribution vendredi dernier.

<p>Retrouvez notre reportage</p>
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Créée le 14 avril, la Ruche de Saint-Père compte déjà dix-sept producteurs et plus d’une centaine de membres. «L’idée est venue de mes clients qui souhaitaient avoir en un seul et même lieu plusieurs produits fermiers pour éviter d’avoir à se déplacer dans le département. Étant donné que je bénéficie de nombreux contacts de producteurs dans différents secteurs, j’ai décidé de tenter l’expérience à la cave. Il faut dire également que je suis moi-même fournisseur de plusieurs ruches, je connais donc bien le fonctionnement. Et puis le contexte sanitaire m’a décidé d’accélérer le projet car le paiement en ligne permet d’éviter les contacts et se prête bien à la situation» explique Julie Nérot.
Elle poursuit en donnant la marche à suivre : «Pour faire partie de notre réseau, il vous suffit d’aller sur le site, de vous inscrire et d’ouvrir votre compte, sans pour autant que cela vous oblige à commander immédiatement. Votre inscription vous permet de consulter le catalogue des produits et de vous décider ensuite à passer à l’acte d’achat. Vous avez jusqu’au mercredi soir minuit pour effectuer une commande et les produits sont à récupérer le vendredi soir à la cave entre 17 h 30 et 20 heures» précise la viticultrice. Au sein de sa ruche Julie Nérot propose des légumes frais, de la viande, de la bière et même des produits pour la maison comme des lingettes démaquillantes lavables, des bavoirs pour bébés ou encore des feuilles de coloriages lavables.
Au total, c’est près de trois cent trente-deux produits qui sont référencés. Une ruche qui est amenée à évoluer après le confinement : «L’idée est de rendre cette distribution plus conviviale avec des dégustations que l’on organisera chaque vendredi. L’objectif est de mettre un ou deux producteurs en avant chaque semaine. Pour moi la ruche, c’est plus qu’un drive fermier, c’est une communauté dans laquelle il y a des échanges à la fois entre les producteurs et les membres mais aussi entre les membres. C’est un espace ouvert» estime Julie Nérot.
Les premiers membres ravis par l’initiative
Vendredi dernier lors de la première distribution, ils étaient une quarantaine à venir tester cette nouvelle ruche. Ce fut le cas d’Émilie et Remy, un couple de Parisiens en confinement dans le département : «Nous venons d’acquérir une maison dans le village il y a deux mois dans l’idée de venir régulièrement. Nous connaissions le système de la Ruche qui est très développé à Paris. Pour nous, ça a le mérite d’être pratique et de nous faire découvrir des produits que l’on ne connaît pas. Pour cette première, nous avons acheté du vin de la cave Nérot, des crottins car c’est ici le passage obligé, de la bière. C’est une très belle initiative» ont-ils déclaré à l’issue de leur achat. Durant cette première vente, nous avons aussi croisé des clients pour qui le circuit court est devenu une philosophie. C’est le cas en autre de Lucie Rabineau, une habitante de Saint-Loup des Bois : « ça va faire un moment que je suis sur un mode de consommation alternative en évitant les supermarchés. Je préfère les producteurs locaux. Avec cette période de confinement, il était difficile de trouver ce dont j’avais besoin, l’ouverture de cette ruche arrive au bon moment. J’espère qu’elle va pouvoir se poursuivre au-delà du confinement, ce qui me permettrait d’être en accord avec mes valeurs d’achats » nous a-t-elle confié sourire aux lèvres. En tous les cas l’engouement de ces dispositifs prouve que les attentes des consommateurs en matière de produits locaux sont fortes. Puissent-elles perdurer au-delà de la crise.
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Créée le 14 avril, la Ruche de Saint-Père compte déjà dix-sept producteurs et plus d’une centaine de membres. «L’idée est venue de mes clients qui souhaitaient avoir en un seul et même lieu plusieurs produits fermiers pour éviter d’avoir à se déplacer dans le département. Étant donné que je bénéficie de nombreux contacts de producteurs dans différents secteurs, j’ai décidé de tenter l’expérience à la cave. Il faut dire également que je suis moi-même fournisseur de plusieurs ruches, je connais donc bien le fonctionnement. Et puis le contexte sanitaire m’a décidé d’accélérer le projet car le paiement en ligne permet d’éviter les contacts et se prête bien à la situation» explique Julie Nérot.
Elle poursuit en donnant la marche à suivre : «Pour faire partie de notre réseau, il vous suffit d’aller sur le site, de vous inscrire et d’ouvrir votre compte, sans pour autant que cela vous oblige à commander immédiatement. Votre inscription vous permet de consulter le catalogue des produits et de vous décider ensuite à passer à l’acte d’achat. Vous avez jusqu’au mercredi soir minuit pour effectuer une commande et les produits sont à récupérer le vendredi soir à la cave entre 17 h 30 et 20 heures» précise la viticultrice. Au sein de sa ruche Julie Nérot propose des légumes frais, de la viande, de la bière et même des produits pour la maison comme des lingettes démaquillantes lavables, des bavoirs pour bébés ou encore des feuilles de coloriages lavables.
Au total, c’est près de trois cent trente-deux produits qui sont référencés. Une ruche qui est amenée à évoluer après le confinement : «L’idée est de rendre cette distribution plus conviviale avec des dégustations que l’on organisera chaque vendredi. L’objectif est de mettre un ou deux producteurs en avant chaque semaine. Pour moi la ruche, c’est plus qu’un drive fermier, c’est une communauté dans laquelle il y a des échanges à la fois entre les producteurs et les membres mais aussi entre les membres. C’est un espace ouvert» estime Julie Nérot.
Les premiers membres ravis par l’initiative
Vendredi dernier lors de la première distribution, ils étaient une quarantaine à venir tester cette nouvelle ruche. Ce fut le cas d’Émilie et Remy, un couple de Parisiens en confinement dans le département : «Nous venons d’acquérir une maison dans le village il y a deux mois dans l’idée de venir régulièrement. Nous connaissions le système de la Ruche qui est très développé à Paris. Pour nous, ça a le mérite d’être pratique et de nous faire découvrir des produits que l’on ne connaît pas. Pour cette première, nous avons acheté du vin de la cave Nérot, des crottins car c’est ici le passage obligé, de la bière. C’est une très belle initiative» ont-ils déclaré à l’issue de leur achat. Durant cette première vente, nous avons aussi croisé des clients pour qui le circuit court est devenu une philosophie. C’est le cas en autre de Lucie Rabineau, une habitante de Saint-Loup des Bois : « ça va faire un moment que je suis sur un mode de consommation alternative en évitant les supermarchés. Je préfère les producteurs locaux. Avec cette période de confinement, il était difficile de trouver ce dont j’avais besoin, l’ouverture de cette ruche arrive au bon moment. J’espère qu’elle va pouvoir se poursuivre au-delà du confinement, ce qui me permettrait d’être en accord avec mes valeurs d’achats » nous a-t-elle confié sourire aux lèvres. En tous les cas l’engouement de ces dispositifs prouve que les attentes des consommateurs en matière de produits locaux sont fortes. Puissent-elles perdurer au-delà de la crise.