Agrilocal
La phase d’expérimentation est terminée
Lancée officiellement le 15 mai dernier, la plateforme Agrilocal est désormais définitivement opérationnelle.

Manger sain et local, tel est l’objectif d’Agrilocal 58. Après une première phase d’exploitation qui aura donc duré quatre mois, la plateforme nivernaise peut désormais accueillir tous les acteurs : des collectivités locales jusqu’aux restaurateurs. La Nièvre est le 34ème département sur 37 à adhérer à ce dispositif de contractualisation qui a fait ses preuves dans le Puy-de-Dôme. L’inscription est gratuite. Il suffit de se connecter sur www.agrilocal58.fr et de créer un compte. L’acheteur peut ainsi publier ses besoins en produits alimentaires et les producteurs proposent leurs tarifs et la disponibilité des produits qui doivent être issus de la Nièvre et des départements limitrophes.
Les commandes sont réalisées dans le respect du code des marchés publics. Les producteurs sont alors avertis s’ils ont été retenus ou non. En cas de réponse positive, le transport des marchandises, dont la date a été convenue entre les deux parties, revient au fournisseur. Actuellement quarante-quatre producteurs et dix-huit utilisateurs ont été répertoriés sur la plateforme nivernaise. L’intérêt est que le Conseil départementale de la Nièvre a aussi accès aux bases de données des producteurs du Cher et de l’Allier. « Agrilocal est un moyen indirect de soutien à l’emploi, même si j’ai bien conscience que ce n’est pas cet outil qui va régler le problème de l’agriculture » avait reconnu Alain Lassus lors du lancement en mai. Pour l’heure, 50 % des collèges, deux cuisines centrales, deux lycées, un Ehpad, l’Agora de Nevers et la Mairie de Cercy-La-Tour font appel à Agrilocal. Cependant derrière l’aspect pratique du dispositif, la question du volume va sans doute poser problème rapidement. « Nous manquons clairement de maraîchers » a reconnu Alain Lassus. Afin de créer un élan autour du projet, il en appelle aux communautés de communes : « Il faut qu’elles prennent aussi leur part en incitant pourquoi pas des maraîchers à s’installer » a lancé le président du Conseil départemental. Autre problème soulevé lors du lancement en mai dernier : la valorisation des avants et des arrières d’une vache. En général, les établissements scolaires ne prennent que l’avant pour du bourguignon par exemple. Reste pour l’éleveur à trouver un autre débouché pour des morceaux dit « nobles ». C’est la raison pour laquelle le Conseil départemental compte sur la participation des restaurateurs pour valoriser le restant d’une bête.
Contacts. 03 86 60 58 74 (ou 75) ou par mail (agrilocal58@nievre.fr).
Les commandes sont réalisées dans le respect du code des marchés publics. Les producteurs sont alors avertis s’ils ont été retenus ou non. En cas de réponse positive, le transport des marchandises, dont la date a été convenue entre les deux parties, revient au fournisseur. Actuellement quarante-quatre producteurs et dix-huit utilisateurs ont été répertoriés sur la plateforme nivernaise. L’intérêt est que le Conseil départementale de la Nièvre a aussi accès aux bases de données des producteurs du Cher et de l’Allier. « Agrilocal est un moyen indirect de soutien à l’emploi, même si j’ai bien conscience que ce n’est pas cet outil qui va régler le problème de l’agriculture » avait reconnu Alain Lassus lors du lancement en mai. Pour l’heure, 50 % des collèges, deux cuisines centrales, deux lycées, un Ehpad, l’Agora de Nevers et la Mairie de Cercy-La-Tour font appel à Agrilocal. Cependant derrière l’aspect pratique du dispositif, la question du volume va sans doute poser problème rapidement. « Nous manquons clairement de maraîchers » a reconnu Alain Lassus. Afin de créer un élan autour du projet, il en appelle aux communautés de communes : « Il faut qu’elles prennent aussi leur part en incitant pourquoi pas des maraîchers à s’installer » a lancé le président du Conseil départemental. Autre problème soulevé lors du lancement en mai dernier : la valorisation des avants et des arrières d’une vache. En général, les établissements scolaires ne prennent que l’avant pour du bourguignon par exemple. Reste pour l’éleveur à trouver un autre débouché pour des morceaux dit « nobles ». C’est la raison pour laquelle le Conseil départemental compte sur la participation des restaurateurs pour valoriser le restant d’une bête.
Contacts. 03 86 60 58 74 (ou 75) ou par mail (agrilocal58@nievre.fr).