Établissements Sirugue
L’opportunité du sainfoin
Un produit aux avantages zootechniques multiples a fait l’objet d’une journée d’informations dans l’Auxois.
Une cinquantaine d’éleveurs ont répondu à l’invitation de Sirugue le 24 octobre à Vandenesse-en-Auxois. La présentation du sainfoin et de ses atouts dans les élevages était proposée à cette occasion, avec la participation des membres de Multifolia, société basée dans l’Aube et en charge de la filière sainfoin en France. Ce rendez-vous des établissements Sirugue, distributeurs du sainfoin déshydraté Multifolia en Bourgogne Franche-Comté et en Haute-Marne, s’est poursuivi à Saint-Thibault dans la cour de ferme du Gaec Lechenault Frères, où cette légumineuse est testée depuis plusieurs mois avec satisfaction dans un cheptel charolais. « Le sainfoin peut apporter beaucoup de choses aux éleveurs de notre région, nous en sommes persuadés, les résultats 2019 confortent cette idée », indique Nicolas Roussel, intervenant de l’entreprise basée à Esbarres dans le val de Saône, « nous commercialisons le produit depuis le début d’année, les volumes ne cessent de se développer. Tous les éleveurs qui l’ont testé continuent sur leur lancée. Le sainfoin est ajouté aux formules alimentaires existantes pour ne pas perturber les habitudes de chacun ».
Nombreuses vertus
Récolté à un stade végétatif optimal et bien précis, le sainfoin de la variété dédiée Perly apporte des « résultats positifs en termes de performances », souligne Nicolas Roussel : « des GMQ enregistrés sur des broutards sont très intéressants. Il permet aussi de faire l’économie d’antiparasitaires et de lutter naturellement contre les strongles, les coccidies et autres parasites. Cette démarche est totalement dans l’air du temps, en lien avec les nouvelles attentes sociétales. En pratique, ces tanins, qui sont des substances végétales, se positionnent sur la gaine des parasites et rendent inefficaces ces derniers. Équilibré en énergie et en protéines, le sainfoin est appètent, très digestible et engendre des bénéfices sur la santé générale de l’animal. Il valorise également les autres protéines ingérées par les animaux en diminuant leurs rejets dans l’environnement ».
Tarifs et culture
Dans l’aliment complet proposé par les Établissements Sirugue, l’apport de sainfoin est facturé entre 10 et 20 euros la tonne. « Cela représente un surcoût d’environ six euros pour un broutard », informe le coordinateur commercial, « le retour sur investissement est assuré rien que sur l’aspect parasitaire, car sur ce poste, un éleveur dépense généralement 10 euros par animal ». Les caractéristiques culturales du sainfoin ont été présentées le 24 octobre : « cette culture se sème à peu près aux mêmes dates que la luzerne. Deux à trois coupes peuvent être espérées selon les conditions climatiques. Cette légumineuse reste deux années sur la même parcelle. À noter que la filière sainfoin est implantée à Baigneux-les-Juifs depuis 2012 avec, aujourd’hui, plus d’une centaine d’hectares en agriculture biologique. Un partenariat Sirugue, Multifolia, Sainfolia et la coopérative de Baigneux-les-Juifs a pour objectif de développer les surfaces, dans l’objectif d’une production territoriale ».
Renseignements au 03 80 48 18 28 ou contact@sirugue.eu
Nombreuses vertus
Récolté à un stade végétatif optimal et bien précis, le sainfoin de la variété dédiée Perly apporte des « résultats positifs en termes de performances », souligne Nicolas Roussel : « des GMQ enregistrés sur des broutards sont très intéressants. Il permet aussi de faire l’économie d’antiparasitaires et de lutter naturellement contre les strongles, les coccidies et autres parasites. Cette démarche est totalement dans l’air du temps, en lien avec les nouvelles attentes sociétales. En pratique, ces tanins, qui sont des substances végétales, se positionnent sur la gaine des parasites et rendent inefficaces ces derniers. Équilibré en énergie et en protéines, le sainfoin est appètent, très digestible et engendre des bénéfices sur la santé générale de l’animal. Il valorise également les autres protéines ingérées par les animaux en diminuant leurs rejets dans l’environnement ».
Tarifs et culture
Dans l’aliment complet proposé par les Établissements Sirugue, l’apport de sainfoin est facturé entre 10 et 20 euros la tonne. « Cela représente un surcoût d’environ six euros pour un broutard », informe le coordinateur commercial, « le retour sur investissement est assuré rien que sur l’aspect parasitaire, car sur ce poste, un éleveur dépense généralement 10 euros par animal ». Les caractéristiques culturales du sainfoin ont été présentées le 24 octobre : « cette culture se sème à peu près aux mêmes dates que la luzerne. Deux à trois coupes peuvent être espérées selon les conditions climatiques. Cette légumineuse reste deux années sur la même parcelle. À noter que la filière sainfoin est implantée à Baigneux-les-Juifs depuis 2012 avec, aujourd’hui, plus d’une centaine d’hectares en agriculture biologique. Un partenariat Sirugue, Multifolia, Sainfolia et la coopérative de Baigneux-les-Juifs a pour objectif de développer les surfaces, dans l’objectif d’une production territoriale ».
Renseignements au 03 80 48 18 28 ou contact@sirugue.eu
