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Pisciculture

L’atelier de transformation inauguré

Après plus d’un an de travaux, les piscicultures du Morvan, spécialisées en salmoniculture, viennent d’inaugurer leur atelier de transformation à Corancy.
Par Théophile Mercier
L’atelier de transformation inauguré
Sylvain Mathieu, le vice-président du Conseil Régional inaugure officiellement l’atelier de transformation en présence de Patrice Perrot (député) d’Isabelle Bouchoux (Maire de Corancy), Florian Guillet (directeur d’exploitation) et Frédéric Guillot (provi
Cette fois, c’est fait, le ruban est officiellement coupé à l’atelier de transformation de Corancy. Sylvain Mathieu, le vice-président du Conseil Régional, d’un coup de ciseau dans le tissu tricolore, a mis un terme à plus d’un an d’attente. Les élus et les visiteurs ont pu à cette occasion découvrir l’activité de l’entreprise basée sur la production et le repeuplement des poissons. Toute la chaîne de croissance est maîtrisée de A à Z à cheval sur les deux sites. 75 % du chiffre d’affaires de l’entreprise est constitué de ventes de repeuplement et le reste vient des ventes en produits transformés. Plusieurs types de poissons sont élevés : l’arc-en-ciel ; la fario ; le saumon de fontaine et de l’ombre commun. Le début du processus débute à Vermenoux, pour des poissons allant de zéro à six grammes. Ils sont élevés dans seize bassins allant de quatre cents à dix mille litres. Une fois les soixante grammes atteints, les poissons sont envoyés à Corancy pour de l’élevage. L’entreprise a également l’agrément zoo-sanitaire pour l’élevage et travail sous dérogation pour faire fonctionner l’atelier de transformation, en attendant la validation du document définitif. À terme c’est environ une tonne de poisson par semaine qui devrait être transformé. À noter également que les piscicultures du Morvan ont un nouveau directeur : Nicolas Finance a laissé sa place à Florian Guillet qui était auparavant commercial au sein de l’entreprise. En parallèle, le site est également tourné vers l’enseignement avec l’accueil de scolaire de la seconde jusqu’au BTS pour des mini stages. Les Bac Pro ont le droit à 3 heures de cours pratiques et les terminales sont aussi pris en charge 2 heures par semaine. Enfin à partir de l’âge de 15 ans, il y a la possibilité de faire des stages découvertes.