Irrigation
L’Admien fait le bilan de l’année
L’association pour le Développement et la Maîtrise de l’Irrigation dans les Exploitations de la Nièvre tenait son assemblée générale le lundi 13 janvier sur le site de la Ferme Intention à Gimouille.

Ce n’est pas peu dire que l’année fut compliquée pour l’association des irriguants de la Nièvre. La sécheresse et le manque d’eau ont parfois pénalisé certains adhérents qui ont été contraints d’arrêter l’arrosage de leur maïs. Ces périodes sont également sources de conflits avec la population qui n’a pas toujours conscience de l’importance de l’irrigation et de la culture de maïs pour l’élevage. C’est justement pour aider ses adhérents à se défendre et avoir les bon arguments face aux critiques que le président de l’Admien, François Dulong a donné des chiffres clefs. « Un hectare de maïs produit 16 à 32 tonnes d’oxygène. C’est une culture qui est économe en traitement et qui rejette près de quatre millions de tonne de carbone dans le sol chaque année » a expliqué le président de l’Admien.
Une réglementation stricte pour les demandes de forage
Les travaux se sont poursuivis avec notamment l’intervention de la Direction Départementale des Territoires sur les aspects réglementaires des prélèvements d’eau, à commencer par les dossiers de création forage. Xavier Petit, chef du bureau de la protection de la ressource en eau a présenté quelques rappels élémentaires en la matière. Les dossiers de forage sont précisés dans un arrêté cadre et sont donc soumis à autorisation de la préfecture. Les conditions d’implantation sont strictes et doivent respecter des distances de sécurité variant de 35 à plus de 200 m selon les zones. Par ailleurs, pour qu’un dossier soit recevable, il doit respecter certain points comme par exemple : le déroulement des travaux, la mise en place de système de protection contre la pollution ou encore décrire les modalités d’essais de pompage (durée, débit). Enfin si le dossier est accepté, la réglementation impose de déclarer en préfecture un mois avant les travaux, les conditions de réalisation et d’équipement. À l’issue du chantier, vous avez deux mois pour envoyer un rapport de fin de travaux comprenant notamment les résultats des pompages d’essais (max. deux mois après les travaux) et la coupe géologique. Enfin, la DDT a tenu également à rappeler que chaque irriguant est dans l’obligation de tenir son relevé de compteur à jour : tout les mois en période normale et toutes les semaines en période de crise.
L’assemblée générale s’est conclue par l’intervention de Nicolas Crotet, d’Agriservice. Ce dernier est venu expliquer concrètement comment mettre son forage en conformité notamment en matière de lutte contre la pollution en période de crue. Et ce, afin d’éviter que les eaux de surface viennent dans la nappe.
Une réglementation stricte pour les demandes de forage
Les travaux se sont poursuivis avec notamment l’intervention de la Direction Départementale des Territoires sur les aspects réglementaires des prélèvements d’eau, à commencer par les dossiers de création forage. Xavier Petit, chef du bureau de la protection de la ressource en eau a présenté quelques rappels élémentaires en la matière. Les dossiers de forage sont précisés dans un arrêté cadre et sont donc soumis à autorisation de la préfecture. Les conditions d’implantation sont strictes et doivent respecter des distances de sécurité variant de 35 à plus de 200 m selon les zones. Par ailleurs, pour qu’un dossier soit recevable, il doit respecter certain points comme par exemple : le déroulement des travaux, la mise en place de système de protection contre la pollution ou encore décrire les modalités d’essais de pompage (durée, débit). Enfin si le dossier est accepté, la réglementation impose de déclarer en préfecture un mois avant les travaux, les conditions de réalisation et d’équipement. À l’issue du chantier, vous avez deux mois pour envoyer un rapport de fin de travaux comprenant notamment les résultats des pompages d’essais (max. deux mois après les travaux) et la coupe géologique. Enfin, la DDT a tenu également à rappeler que chaque irriguant est dans l’obligation de tenir son relevé de compteur à jour : tout les mois en période normale et toutes les semaines en période de crise.
L’assemblée générale s’est conclue par l’intervention de Nicolas Crotet, d’Agriservice. Ce dernier est venu expliquer concrètement comment mettre son forage en conformité notamment en matière de lutte contre la pollution en période de crue. Et ce, afin d’éviter que les eaux de surface viennent dans la nappe.
Accès à l’eau : Un enjeu pour l’agriculture
Les sécheresses successives que subissent les agriculteurs et les conséquences qu’elles engendrent sur les exploitations agricoles attestent une fois de plus que l’accès à l’eau est un enjeu crucial pour la sécurisation des productions, des exploitations mais aussi pour le développement de l’agriculture.
L’agriculture a déjà initié l’adaptation de ses pratiques et itinéraires culturaux au changement climatique, mais l’accélération et l’amplitude de celui-ci rend urgente la nécessité de donner aux agriculteurs les moyens de s’adapter. L’accès à l’eau est une des réponses d’avenir.
Les lignes bougent du côté du gouvernement concernant le stockage de l’eau. En effet, cet été, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a autorisé la création d’une soixantaine de retenues sur le territoire d’ici trois ans. De plus, le travail de la cellule d’expertise, pilotée par le Préfet Pierre-Étienne Bisch sur le stockage de l’eau et les projets de territoire, avait permis de démontrer au gouvernement et de partager avec les acteurs de l’eau toute l’importance stratégique de la mobilisation et de la sécurisation de l’eau pour l’ensemble des usages.
Dans ce contexte, la Chambre d’agriculture de la Nièvre, la F.D.S.E.A de la Nièvre, l’Association pour le Développement et la Maîtrise de l’Irrigation dans les Exploitations de la Nièvre (A.D.M.I.E.N) et l’Association des Propriétaires et Exploitants d’Étangs de la Nièvre se sont réunis pour initier une stratégie commune sur l’accès et la gestion de l’eau en agriculture. Afin de nourrir cette réflexion, les agriculteurs nivernais qui auraient des intentions de réaliser des projets donnant un accès à l’eau, sont invités à se faire connaître auprès de nos services.
Nos quatre organisations s’engagent à appuyer les projets qui pourraient voir le jour auprès de toutes les parties prenantes.
Contacts :
F.D.S.E.A de la Nièvre : 03 86 93 40 92
Chambre d’agriculture de la Nièvre : 03 86 93 40 00
A.D.M.I.E.N : 03 86 93 40 60
Association des Propriétaires et Exploitants d’Etangs de la Nièvre : 03 86 85 02 10
L’agriculture a déjà initié l’adaptation de ses pratiques et itinéraires culturaux au changement climatique, mais l’accélération et l’amplitude de celui-ci rend urgente la nécessité de donner aux agriculteurs les moyens de s’adapter. L’accès à l’eau est une des réponses d’avenir.
Les lignes bougent du côté du gouvernement concernant le stockage de l’eau. En effet, cet été, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a autorisé la création d’une soixantaine de retenues sur le territoire d’ici trois ans. De plus, le travail de la cellule d’expertise, pilotée par le Préfet Pierre-Étienne Bisch sur le stockage de l’eau et les projets de territoire, avait permis de démontrer au gouvernement et de partager avec les acteurs de l’eau toute l’importance stratégique de la mobilisation et de la sécurisation de l’eau pour l’ensemble des usages.
Dans ce contexte, la Chambre d’agriculture de la Nièvre, la F.D.S.E.A de la Nièvre, l’Association pour le Développement et la Maîtrise de l’Irrigation dans les Exploitations de la Nièvre (A.D.M.I.E.N) et l’Association des Propriétaires et Exploitants d’Étangs de la Nièvre se sont réunis pour initier une stratégie commune sur l’accès et la gestion de l’eau en agriculture. Afin de nourrir cette réflexion, les agriculteurs nivernais qui auraient des intentions de réaliser des projets donnant un accès à l’eau, sont invités à se faire connaître auprès de nos services.
Nos quatre organisations s’engagent à appuyer les projets qui pourraient voir le jour auprès de toutes les parties prenantes.
Contacts :
F.D.S.E.A de la Nièvre : 03 86 93 40 92
Chambre d’agriculture de la Nièvre : 03 86 93 40 00
A.D.M.I.E.N : 03 86 93 40 60
Association des Propriétaires et Exploitants d’Etangs de la Nièvre : 03 86 85 02 10