Abattage d’urgence
Évaluer les risques (financiers)
L’abattage en vue de la consommation humaine des bovins accidentés depuis moins de 48 heures, quel que soit leur âge, est autorisé sous certaines conditions très strictes. Lesquelles ?
Interbev Bourgogne fait le point.
Interbev Bourgogne fait le point.

L’abattage en vue de la consommation humaine des bovins accidentés depuis moins de 48 heures, quel que soit leur âge, est autorisé sous certaines conditions très strictes (arrêtés ministériels en date du 7 avril 2005 et du 18 décembre 2009 et accord interprofessionnel du 5 juillet 2012).
Mais, concrètement, que faire lorsqu’un animal est accidenté sur son exploitation ?
Pour rappel, un animal est considéré comme accidenté lorsqu’il présente des signes cliniques dus à un traumatisme ou à une défaillance alors qu’il était en bon état de santé auparavant. Passé le délai de 48h, cette disposition n’est plus légale.
La décision de faire abattre un bovin d’urgence se doit d’être réfléchie au vu des coûts importants en cas de saisie totale sur l’animal. L’éleveur (qui en est resté propriétaire) se verra facturer la totalité des frais d’abattage, éventuellement le coût du test ESB, les coûts d’enlèvement de la carcasse par l’équarrisseur.
Le CVI est indispensable au transport d’un animal accidenté !
Le Certificat Vétérinaire d’Information (CVI), délivré par le vétérinaire, accompagne l’animal jusqu’à l’abattoir. En son absence, le bovin est euthanasié et détruit. L’éleveur encourt alors une amende qui peut aller jusqu’à 7 500€ et un emprisonnement de 6 mois.
Mais, concrètement, que faire lorsqu’un animal est accidenté sur son exploitation ?
Pour rappel, un animal est considéré comme accidenté lorsqu’il présente des signes cliniques dus à un traumatisme ou à une défaillance alors qu’il était en bon état de santé auparavant. Passé le délai de 48h, cette disposition n’est plus légale.
La décision de faire abattre un bovin d’urgence se doit d’être réfléchie au vu des coûts importants en cas de saisie totale sur l’animal. L’éleveur (qui en est resté propriétaire) se verra facturer la totalité des frais d’abattage, éventuellement le coût du test ESB, les coûts d’enlèvement de la carcasse par l’équarrisseur.
Le CVI est indispensable au transport d’un animal accidenté !
Le Certificat Vétérinaire d’Information (CVI), délivré par le vétérinaire, accompagne l’animal jusqu’à l’abattoir. En son absence, le bovin est euthanasié et détruit. L’éleveur encourt alors une amende qui peut aller jusqu’à 7 500€ et un emprisonnement de 6 mois.
L’abattage d’urgence en dehors d’un abattoir
Possible si les deux conditions suivantes sont réunies:
- État d’extrême urgence reconnu par le vétérinaire
- Animal intransportable.
Pour éviter que la carcasse ne soit saisie à l’abattoir, le bovin est saigné et éviscéré sous le contrôle du vétérinaire.
Placer l’estomac et les intestins dans un récipient à part qui suivra la carcasse jusqu’à l’abattoir.
Le vétérinaire rédige un document de traçabilité accompagnant les viscères plus le CVI qui accompagnera la carcasse.
Transport de la carcasse (non dépouillée, non fendue et tête présente solidaire du corps) dans des bonnes conditions d’hygiène et dans un délai le plus court possible jusqu’à l’abattoir.
- État d’extrême urgence reconnu par le vétérinaire
- Animal intransportable.
Pour éviter que la carcasse ne soit saisie à l’abattoir, le bovin est saigné et éviscéré sous le contrôle du vétérinaire.
Placer l’estomac et les intestins dans un récipient à part qui suivra la carcasse jusqu’à l’abattoir.
Le vétérinaire rédige un document de traçabilité accompagnant les viscères plus le CVI qui accompagnera la carcasse.
Transport de la carcasse (non dépouillée, non fendue et tête présente solidaire du corps) dans des bonnes conditions d’hygiène et dans un délai le plus court possible jusqu’à l’abattoir.