économie
Encore une année bien compliquée pour la ferme Nièvre
Cerfrance Alliance Centre vient de rendre public son panorama annuel pour les grandes cultures et l’élevage. Des résultats qui sont cette encore très hétérogènes.

L’élevage ne dégage pas de revenu sur la filière maigre et les résultats en Grandes Cultures ont également diminué. C’est le constat réalisé par Cerfrance Alliance Centre lors de la présentation de son panorama lundi 30 septembre à Nevers. Dans le détail en grandes cultures, les prix du colza et du blé sont descendus au niveau de 2009, c’est-à-dire environ 300 euros la tonne pour le colza et 135 à 140 euros la tonne pour le blé tendre. Dans la Nièvre, le volume du blé a cette année atteint la barre de 7,1 tonnes soit 1 tonne au-dessus des dix dernières années.
La tendance est identique pour l’orge. En revanche, le colza enregistre une très mauvaise année sur le département : 1,8 tonne contre 3,7 tonnes en 2017. La sécheresse a fragilisé les cultures cette année avec un assolement qui est passé de 18 à 4 % pour le colza au profit du tournesol qui a vu son assolement augmenter de 3 à 9 %. Selon CerFrance Alliance Centre, les pertes sur les cultures sont estimées à 100 euros/ha. La sécheresse de l’année dernière a visiblement incité les céréaliers à s’assurer d’avantage : 34 % cette année contre 25 % en 2018. Lorsqu’on s’intéresse ensuite à l’évolution du produit on peut s’apercevoir qu’il est passé de nouveau au-dessus des charges, ce qui n’était plus le cas depuis les trois dernières années. En termes de revenu, les aides par UTAF (Unité de travail familiale) sont quasiment au même niveau que celui de l’EBE/UTAF. Dans le détail, 36 % des exploitations ont un revenu qui se situe entre 0 et 20 000 euros par UTAF. Le constat est donc très moyen en Grandes Cultures.
Résultats plus inquiétants en élevage
« Malgré une conjonction de prix, de poids et de nombre de naissances en baisse, on ne peut pas dire que cette situation est plus mauvaise que les autres » a estimé Nicolas Roche, le chargé de mission études et références pour Cerfrance Alliance Centre. «Néanmoins, le produit de l’élevage est le plus bas de ces vingt dernières années et celui des charges est le plus élevé depuis quinze ans. En dehors de la sécheresse, il y a clairement un problème de rentabilité des exploitations depuis quinze ans» estime Nicolas Roche. 44 % d’entre elles ont un revenu disponible qui varie de 0 à 20 000 euros. Élément nouveau dans les calculs du cabinet comptable, c’est la prise en compte du surplus alimentaire pour le 1er semestre 2019. Mais un affouragement qui n’est pas récompensé lorsque l’on regarde le prix de vente moyen des bovins qui est au plus bas depuis dix ans
Une génisse qui se vendait un peu plus de 2,40 € en 2013 est vendue aujourd’hui à environ 2,35 €. La différence est encore plus visible avec la vache maigre qui passe de 2,20 € à 1,80 €. Toutes ces données vont être affinées le 1er novembre prochain mais il ne devrait y avoir de changements majeurs.
La tendance est identique pour l’orge. En revanche, le colza enregistre une très mauvaise année sur le département : 1,8 tonne contre 3,7 tonnes en 2017. La sécheresse a fragilisé les cultures cette année avec un assolement qui est passé de 18 à 4 % pour le colza au profit du tournesol qui a vu son assolement augmenter de 3 à 9 %. Selon CerFrance Alliance Centre, les pertes sur les cultures sont estimées à 100 euros/ha. La sécheresse de l’année dernière a visiblement incité les céréaliers à s’assurer d’avantage : 34 % cette année contre 25 % en 2018. Lorsqu’on s’intéresse ensuite à l’évolution du produit on peut s’apercevoir qu’il est passé de nouveau au-dessus des charges, ce qui n’était plus le cas depuis les trois dernières années. En termes de revenu, les aides par UTAF (Unité de travail familiale) sont quasiment au même niveau que celui de l’EBE/UTAF. Dans le détail, 36 % des exploitations ont un revenu qui se situe entre 0 et 20 000 euros par UTAF. Le constat est donc très moyen en Grandes Cultures.
Résultats plus inquiétants en élevage
« Malgré une conjonction de prix, de poids et de nombre de naissances en baisse, on ne peut pas dire que cette situation est plus mauvaise que les autres » a estimé Nicolas Roche, le chargé de mission études et références pour Cerfrance Alliance Centre. «Néanmoins, le produit de l’élevage est le plus bas de ces vingt dernières années et celui des charges est le plus élevé depuis quinze ans. En dehors de la sécheresse, il y a clairement un problème de rentabilité des exploitations depuis quinze ans» estime Nicolas Roche. 44 % d’entre elles ont un revenu disponible qui varie de 0 à 20 000 euros. Élément nouveau dans les calculs du cabinet comptable, c’est la prise en compte du surplus alimentaire pour le 1er semestre 2019. Mais un affouragement qui n’est pas récompensé lorsque l’on regarde le prix de vente moyen des bovins qui est au plus bas depuis dix ans
Une génisse qui se vendait un peu plus de 2,40 € en 2013 est vendue aujourd’hui à environ 2,35 €. La différence est encore plus visible avec la vache maigre qui passe de 2,20 € à 1,80 €. Toutes ces données vont être affinées le 1er novembre prochain mais il ne devrait y avoir de changements majeurs.