Session de la Chambre d’agriculture
De nouvelles orientations
La Chambre d’agriculture était réunie en session à la Ferme du Marault jeudi 19 septembre. L’objectif de ces travaux était de définir les domaines d’activités stratégiques pour le mandat 2019-2025.

Un vent de nouveauté a soufflé à la Ferme du Marault pour la session de rentrée de la Chambre d’agriculture. Le président Didier Ramet a souhaité soumettre au vote des élus le choix des Domaines d’activité spécifique (DAS) pour la nouvelle mandature 2019-2025. Ces derniers devaient se prononcer sur huit DAS dont quatre domaines centraux : important pour les missions de la Chambre ; deux domaines offensifs : qu’il faut particulièrement investir pour l’avenir. «Ce sont des secteurs où la Chambre n’est pas encore présente, mais qu’elle doit traiter» a précisé Didier Ramet. Enfin deux domaines défensifs : pour défendre l’action de la Chambre «où l’on agit au quotidien et que l’on ne doit pas lâcher» a ajouté le président de la Chambre d’agriculture. Résultat dans le domaine « défensif », les élus ont choisi de travailler sur l’information et le conseil réglementaire mais également sur la représentation et la mission consulaire. Dans le secteur « offensif », les domaines des circuits courts, de l’agritourisme et de l’agriculture biologique ont reçu la faveur des élus.
Enfin, pour le domaine «central , les élus ont choisi quatre secteurs d’activité. Tout d’abord, le conseil à l’installation et à la transmission. Ensuite, le conseil stratégique pour rendre une exploitation plus rentable.
Troisième secteur, c’est celui de la stratégie et du conseil pour l’élevage. Enfin dernière orientation intitulée : ruralité, projet de territoire et service aux collectivités. L’idée de la Chambre d’agriculture est de peser dans les décisions des collectivités territoriales touchant le domaine agricole.
Enfin, pour le domaine «central , les élus ont choisi quatre secteurs d’activité. Tout d’abord, le conseil à l’installation et à la transmission. Ensuite, le conseil stratégique pour rendre une exploitation plus rentable.
Troisième secteur, c’est celui de la stratégie et du conseil pour l’élevage. Enfin dernière orientation intitulée : ruralité, projet de territoire et service aux collectivités. L’idée de la Chambre d’agriculture est de peser dans les décisions des collectivités territoriales touchant le domaine agricole.
Deux motions adoptées
Dans le cadre du nouveau projet de loi de finances 2020, le gouvernement envisage de diminuer de 15 % la taxe additionnelle à la taxe foncière sur le foncier non bâti qui assure, pour partie, le financement des Chambre d’agriculture. Les élus ont donc adopté une motion visant à demander au gouvernement de renoncer à cette mesure de restriction budgétaire. Si cette dernière venait à être confirmée, la Chambre d’agriculture pourrait perdre environ 300 000 euros. « Une coupe budgétaire qui va impacter notre trésorerie. S’attaquer ainsi à la TFNB n’est pour moi pas la bonne cible. Si toutefois, le gouvernement met en application cette mesure, j’espère bien que les cotisations obligatoires (APCA, Chambre régionale, communes forestières…) baisseront d’autant. Enfin, je vais informer le personnel des nouvelles orientations budgétaires lors d’une réunion le 1er octobre prochain. Je tiens, en attendant, à rassurer les salariés, ils seront les derniers concernés par cette coupe budgétaire » a confié Didier Ramet, le président de la Chambre d’agriculture à la sortie de la session.
La deuxième motion a été portée par la FDSEA et les JA pour demander « une réelle considération et une action appropriée concernant la ratification du Ceta et des conséquences de la sécheresse ». Une motion adoptée par les élus.
La deuxième motion a été portée par la FDSEA et les JA pour demander « une réelle considération et une action appropriée concernant la ratification du Ceta et des conséquences de la sécheresse ». Une motion adoptée par les élus.