Chambre d’agriculture
Comprendre l’intérêt de l’affouragement vert
L’équipe élevage de la Chambre d’agriculture a organisé lundi 18 décembre une porte ouverte à l’EARL Caprices des Chèvres à Couloutre, sur le thème de l’affouragement vert en élevage caprin. Une après-midi où les échanges d’expériences ont été nombreux.

Pourquoi et comment faire de l’affouragement vert en élevage caprin ? L’idée de cette porte ouverte est partie d’un constat simple : les troupes de chèvres ne sont plus nourries à l’air libre dans le département. Pour Christian Étienne, conseiller spécialisé caprins - bovins lait au sein de la Chambre d’agriculture c’est également une question économique car le coût du fourrage et des rations est élevé pour les éleveurs. L’EARL Caprices des Chèvres, tenue par Charline et Loïc Pourroy a servi de cadre à cette réunion technique.
Le couple s’est lancé récemment dans l’affouragement vert, l’occasion pour la Chambre d’agriculture de s’appuyer sur leur exemple pour délivrer les principaux conseils. À commencer par les quatre étapes clefs pour bien penser son projet : réflexion, (mon parcellaire est-il proche ou rapprochée, est-ce économiquement viable…) préparation (je détermine la surface nécessaire et j’adapte mon bâtiment), mise en place (quand commencer mon projet et adapter sa complémentation) et perfectionnement.
Les époux Pourroy n’ayant pas de surfaces fourragères, ils se sont par exemple associés à Xavier Martignon, un céréalier installé sur la commune de Ciez.
Ce dernier a mis en place des parcelles de fauches en luzerne, en MCPI (Grand Épeautre, pois, vesce) et une parcelle décomposée en trois : ray-grass hybride, trèfle violet et sorgho fourrager. Un partenariat gagnant-gagnant qui a permis au céréalier d’avoir moins d’intrants sur les cultures suivantes et moins de salissures de parcelles.
Dans la stratégie mise en place avec la Chambre d’agriculture, les chèvres devaient avoir environ 200 jours d’affouragement vert, mais il y a fort à parier que la sécheresse ait eu raison de cette stratégie. Néanmoins, les animaux ont consommé 15 tonnes de matières sèches sur 110 jours pour un total de 98 chèvres, soit dans le détail 1,4 kg par chèvre à 70 euros la tonne. Grâce à cette nouvelle stratégie, l’exploitation économise près de 4 580 euros sur les coûts de l’alimentation. Dans le détail, les frais passent de 218 à 168 euros pour 1 000 litres. Après un recul de deux ans d’affouragement vert, les chèvres de l’exploitation se sont bien adaptées à cette nouvelle conduite.
Le niveau de lait est cette année identique à 2018 et l’état d’engraissement est également convenable. En transformation, le lait est plus gras et la structure de caillé différente.
On peut également signaler un niveau cellulaire en baisse de 400 000 cellules et un niveau d’urée inférieur à 40 gr/l. L’exploitation va continuer à être ainsi suivie par le service élevage de la Chambre d’agriculture afin de trouver le rythme de croisière.
Le couple s’est lancé récemment dans l’affouragement vert, l’occasion pour la Chambre d’agriculture de s’appuyer sur leur exemple pour délivrer les principaux conseils. À commencer par les quatre étapes clefs pour bien penser son projet : réflexion, (mon parcellaire est-il proche ou rapprochée, est-ce économiquement viable…) préparation (je détermine la surface nécessaire et j’adapte mon bâtiment), mise en place (quand commencer mon projet et adapter sa complémentation) et perfectionnement.
Les époux Pourroy n’ayant pas de surfaces fourragères, ils se sont par exemple associés à Xavier Martignon, un céréalier installé sur la commune de Ciez.
Ce dernier a mis en place des parcelles de fauches en luzerne, en MCPI (Grand Épeautre, pois, vesce) et une parcelle décomposée en trois : ray-grass hybride, trèfle violet et sorgho fourrager. Un partenariat gagnant-gagnant qui a permis au céréalier d’avoir moins d’intrants sur les cultures suivantes et moins de salissures de parcelles.
Dans la stratégie mise en place avec la Chambre d’agriculture, les chèvres devaient avoir environ 200 jours d’affouragement vert, mais il y a fort à parier que la sécheresse ait eu raison de cette stratégie. Néanmoins, les animaux ont consommé 15 tonnes de matières sèches sur 110 jours pour un total de 98 chèvres, soit dans le détail 1,4 kg par chèvre à 70 euros la tonne. Grâce à cette nouvelle stratégie, l’exploitation économise près de 4 580 euros sur les coûts de l’alimentation. Dans le détail, les frais passent de 218 à 168 euros pour 1 000 litres. Après un recul de deux ans d’affouragement vert, les chèvres de l’exploitation se sont bien adaptées à cette nouvelle conduite.
Le niveau de lait est cette année identique à 2018 et l’état d’engraissement est également convenable. En transformation, le lait est plus gras et la structure de caillé différente.
On peut également signaler un niveau cellulaire en baisse de 400 000 cellules et un niveau d’urée inférieur à 40 gr/l. L’exploitation va continuer à être ainsi suivie par le service élevage de la Chambre d’agriculture afin de trouver le rythme de croisière.