Gaec des Bruyères (89)
àleveurs... de sapins
Plus d'un million de sapins de Noël sont vendus chaque année par les producteurs Morvandiaux. Une activité de diversification appréciée de certains éleveurs de la région, comme Grégory Biais, du Gaec des Bruyères à Sainte-Magnance dans l'Yonne.

Grégory Biais a intégré le Gaec familial spécialisé en élevage charolais il y a quelques années, enrichissant l'exploitation d'une nouvelle activité : la production de sapins. Aujourd'hui, les sapinières couvrent une surface de 3,5 ha, totalisant plus de 30000 sapins. Chaque année sont réimplantés en renouvellement 3500 jeunes plants, originaires du Danemark et achetés chez un grossiste de Saulieu. Si le sapin n'est pas particulièrement fragile à élever, il faut néanmoins compter bon an mal an 10 % de pertes, particulièrement les trois années qui suivent la plantation. Le chevreuil compte parmi les premiers prédateurs : [I]«soit qu'ils mangent les cimes, surtout les jeunes bourgeons ou alors, ils se grattent le dos dessus et après, elle est fichue»[i]. Un autre prédateur est redouté des producteurs : le chermès. Insecte colonisant les aiguilles qui, sous l'effet des piqûres, se recourbent vers l'arrière et voient leur croissance altérée, pour finir par dépérir. Si l'on plante jusqu'à 10 000 sapins à l'hectare, on est loin d'en vendre autant, entre les maladies, les animaux, les [I]«pas assez épais»[i], les difformes..., [I]«les sapins, c'est comme les gens, il y a toujours des tordus !»[i]. Sans oublier certains visiteurs nocturnes peu scrupuleux à la hache ou la scie facile ! Comme toutes productions, les sapins ont eu à souffrir de la sécheresse cette année : [I]«on a connu pas mal de problèmes, la plantation s'effectuant traditionnellement en mars et quand on se souvient des températures d'avril !»[i]
[INTER]Le Nordmann plébiscité[inter]
Grégory et son père Daniel ont commencé leur activité en 2006, après avoir fait l'acquisition d'une parcelle en cours de production l'année précédente. Aujourd'hui, la commercialisation est en phase ascendante, avec plus de 2000 sapins vendus chaque année, principalement auprès de Comités d'Entreprise, de communes ou d'écoles... Il faut environ 6 ans à un Nordmann pour atteindre une hauteur de 1,50 m, contre 4 ans pour un àpicéa. Dans la famille Biais comme ailleurs, le premier a depuis longtemps remporté les suffrages des acheteurs : [I]«aujourd'hui, on vend environ 85% de Nordmann pour 15% d'àpicéa, ces derniers étant surtout achetés par des communes, pour une utilisation extérieure »[i]. Pour l'heure, le chant de la tronçonneuse résonne dans la sapinière, en cette fin d'automne aux températures printanières. Oublié l'hiver précoce de l'an dernier : [I]«on travaillait alors dans 50 cm de neige et il fallait nettoyer au pied chaque arbre pour reconnaître ceux qui étaient marqués et bons à couper»[i]. Le souci de certains producteurs cette année, ayant commencé à couper dès le 1er novembre est tout différent : [I]«ils sont obligés d'empiler les sapins en attendant la livraison et ça chauffe ! Il ne fait pas assez froid»[i]. Avis aux retardataires, la vente s'effectue jusqu'au 24 décembre... «Même qu'une fois, on en a vendu un passé 17 heures !» Sans doute un étourdi... !
Pour tout renseignement : Grégory Biais, GAEC des Bruyères, tél 06 80 28 90 81
[INTER]Le Nordmann plébiscité[inter]
Grégory et son père Daniel ont commencé leur activité en 2006, après avoir fait l'acquisition d'une parcelle en cours de production l'année précédente. Aujourd'hui, la commercialisation est en phase ascendante, avec plus de 2000 sapins vendus chaque année, principalement auprès de Comités d'Entreprise, de communes ou d'écoles... Il faut environ 6 ans à un Nordmann pour atteindre une hauteur de 1,50 m, contre 4 ans pour un àpicéa. Dans la famille Biais comme ailleurs, le premier a depuis longtemps remporté les suffrages des acheteurs : [I]«aujourd'hui, on vend environ 85% de Nordmann pour 15% d'àpicéa, ces derniers étant surtout achetés par des communes, pour une utilisation extérieure »[i]. Pour l'heure, le chant de la tronçonneuse résonne dans la sapinière, en cette fin d'automne aux températures printanières. Oublié l'hiver précoce de l'an dernier : [I]«on travaillait alors dans 50 cm de neige et il fallait nettoyer au pied chaque arbre pour reconnaître ceux qui étaient marqués et bons à couper»[i]. Le souci de certains producteurs cette année, ayant commencé à couper dès le 1er novembre est tout différent : [I]«ils sont obligés d'empiler les sapins en attendant la livraison et ça chauffe ! Il ne fait pas assez froid»[i]. Avis aux retardataires, la vente s'effectue jusqu'au 24 décembre... «Même qu'une fois, on en a vendu un passé 17 heures !» Sans doute un étourdi... !
Pour tout renseignement : Grégory Biais, GAEC des Bruyères, tél 06 80 28 90 81