Visites d'exploitations
àcole en herbe : la Côte d'Or recrute !
Une douzaine d'agriculteurs reçoivent chaque année des écoliers sur leur exploitation. Le bilan 2008/2009 est satisfaisant mais fait preuve d'une demande scolaire bien supérieure à l'offre du réseau.
Les écoles maternelles et primaires y ont gouté. Elles veulent désormais revenir. Elles sont de plus en plus nombreuses à se rendre chaque année dans les fermes du département. Plus de 4500 élèves, essentiellement dijonnais, ont été accueillis cette année. Cela représente une augmentation de 30%. [I]«Le réseau a mis 10 ans pour obtenir la confiance des écoles»[i] explique Christine Lacombe, présidente de l'«àcole en herbe». La machine est en route. La demande est désormais importante et dépasse largement l'offre. Christine Lacombe, agricultrice au nord de Dijon, a dû refuser un total de 22 journées cette année (pour 15 journées effectuées). Le réseau, composé aujourd'hui d'une douzaine d'agriculteurs, souhaite recruter pour faire face à cette importante demande scolaire.
[INTER]Casser les à priori[inter]
L'objectif de l'Ecole en herbe est de mettre en avant le métier d'agriculteur. «Nous voulons casser l'image négative du monde agricole et ses à priori» explique Christine Lacombe, [I]«car un fossé se creuse actuellement entre l'urbain et le rural»[i]. D'un point de vue économique, l'àcole en herbe ne peut pas être considérée comme un [I]«complément de revenus en tant que tel»[i].
L'argent perçu par l'agriculteur (165€ par jour) sert à [I]«rémunérer le temps passé, la préparation, les documents pédagogiques et les formations»[i].
[INTER]Pas une récréation[inter]
Ces sorties scolaires ne sont pas pour autant [I]«un bol d'air». «Il faut que la visite s'intègre dans un projet d'école. L'enseignant doit avoir un support pour le retravailler en classe»[i]. A ce sujet, le réseau essaie de positionner les visites plus tôt dans l'année. La majorité d'entre elles ont lieu aux mois de mai et juin, ce qui limite considérablement la réflexion et le travail en classe. Une des autres pistes de travail du réseau pour l'an prochain est d'ouvrir les visites aux classes de 6ème.
[INTER]Se faire plaisir, aussi[inter]
Les productions animales sont celles qui rencontrent le plus de succès. Mais le végétal peut également être de la fête si les ateliers sont attractifs. [I]«Le but est également de se faire plaisir et l'on peut faire marché
son imagination»[i] commente Christine Lacombe, très passionnée par son travail et par les échanges avec les scolaires. Des sujets sur le développement durable et les études de milieu sont de plus en plus proposés. «Ici, à Blessey, il n'y a que 25 habitants. Leur montrer qu'à la campagne, on vit autrement, c'est très important» conclue la présidente du réseau.
Contact : Aline Parize. Chambre d'agriculture de Côte d'Or. 42 rue de Mulhouse BP 37530. 21 075 Dijon Cedex. Tél: 03 80 28 81 26.
[INTER]Casser les à priori[inter]
L'objectif de l'Ecole en herbe est de mettre en avant le métier d'agriculteur. «Nous voulons casser l'image négative du monde agricole et ses à priori» explique Christine Lacombe, [I]«car un fossé se creuse actuellement entre l'urbain et le rural»[i]. D'un point de vue économique, l'àcole en herbe ne peut pas être considérée comme un [I]«complément de revenus en tant que tel»[i].
L'argent perçu par l'agriculteur (165€ par jour) sert à [I]«rémunérer le temps passé, la préparation, les documents pédagogiques et les formations»[i].
[INTER]Pas une récréation[inter]
Ces sorties scolaires ne sont pas pour autant [I]«un bol d'air». «Il faut que la visite s'intègre dans un projet d'école. L'enseignant doit avoir un support pour le retravailler en classe»[i]. A ce sujet, le réseau essaie de positionner les visites plus tôt dans l'année. La majorité d'entre elles ont lieu aux mois de mai et juin, ce qui limite considérablement la réflexion et le travail en classe. Une des autres pistes de travail du réseau pour l'an prochain est d'ouvrir les visites aux classes de 6ème.
[INTER]Se faire plaisir, aussi[inter]
Les productions animales sont celles qui rencontrent le plus de succès. Mais le végétal peut également être de la fête si les ateliers sont attractifs. [I]«Le but est également de se faire plaisir et l'on peut faire marché
son imagination»[i] commente Christine Lacombe, très passionnée par son travail et par les échanges avec les scolaires. Des sujets sur le développement durable et les études de milieu sont de plus en plus proposés. «Ici, à Blessey, il n'y a que 25 habitants. Leur montrer qu'à la campagne, on vit autrement, c'est très important» conclue la présidente du réseau.
Contact : Aline Parize. Chambre d'agriculture de Côte d'Or. 42 rue de Mulhouse BP 37530. 21 075 Dijon Cedex. Tél: 03 80 28 81 26.
Un Fonds de mutualisation pour aider au transport
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