Accès au contenu
Formation des viticulteurs

Vivea Bourgogne mobilise la filière

Les viticulteurs se forment moins que les producteurs des autres filières agricoles. Face à ce constat, Vivèa Bourgogne se mobilise.
Par Ma signature
Vivea Bourgogne mobilise la filière
La filière viticole bourguignonne se forme peu, ou du moins pas assez au regard des enjeux qui s'offrent à elle. D'où la volonté de Vivea de changer les choses.
En Bourgogne, les viticulteurs (c'€™est-à-dire les exploitants qui déclarent la culture de la vigne en activité principale) représentent 15% des contributeurs de Vivea, soit 3800 chefs d'€™exploitations.
En 2012, seuls 600 se sont formés, ce qui représente un taux d'€™accès de 15,7% avec une très nette différence entre hommes (18,6%) et femmes (9,2%). Ce taux d'€™accès est inférieur à la moyenne des autres filières de la région, laquelle s'€™élève à 20,4%.

Ce constat fait, les élus(es) Vivea de Bourgogne entendent améliorer l'€™accès à la formation des viticulteurs.
C'€™est pourquoi, le 9 septembre dernier, Robert Martin, vice-président du comité régional Vivea, conviait les responsables, techniciens, formateurs de la filière viticole pour une séquence de travail et de réflexion autour de la formation des viticulteurs et viticultrices de Bourgogne.

[INTER]S'€™inspirer des expériences réussies[inter]
Un témoignage de la conseillère Vivea de la région Paca a permis de présenter une étude consacrée aux besoins en compétences des viticulteurs de cette région et d'€™évoquer les actions actuellement menées pour mieux accompagner les viticulteurs grâce à la formation.

Une réflexion a ensuite été conduite pour définir les enjeux et les problématiques actuelles des viticulteurs et viticultrices en Bourgogne. Des premières propositions ont été faites. Il semble notamment nécessaire de :
- mieux identifier collectivement les besoins ;
- organiser un comité de pilotage professionnel pour un portage politique fort ;
- développer les partenariats pour mutualiser les moyens et les efforts ;
- améliorer la mobilisation de ce public par une meilleure communication, des modes de recrutement innovants et une meilleure adéquation entre offre et besoins.
La prochaine étape devrait voir un comité de pilotage valider politiquement cette volonté d'€™avancer ensemble et définir les premières étapes à franchir.