Fourrages
Une question d’équilibre
La Chambre d’agriculture invite les éleveurs à faire analyser leurs fourrages. Un agriculteur du secteur de Montbard souligne l’utilité de ce service.

Connaître les valeurs alimentaires exactes des fourrages permet d’adapter au mieux ses rations hivernales. Si la récolte est de bonne qualité, l’éleveur pourra apporter une quantité moindre de correcteurs azotés ou autres aliments du marché. À l’inverse, il complémentera au plus juste et sans surplus, dans le but de maintenir les performances de son troupeau à un niveau optimal. À Montigny-Monfort, Clément Boccard s’est tourné vers la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or avant même son installation dans la ferme familiale : « Je fais analyser des foins de prairies permanentes ainsi qu’un mélange de luzerne et de dactyle depuis l’an passé. Tirer les meilleures performances possible de mon cheptel, limiter les dépenses alimentaires et réaliser des économies quand cela est possible sont mes principales motivations, sans compter ma volonté d’apprendre et de progresser sur le plan technique ».
Le jeune éleveur de 40 vaches Charolaises, titulaire du BPREA depuis juin 2017, échange très régulièrement avec Florent Gavard, conseiller à l’antenne de Pouilly-en-Auxois : « ses conseils sont précieux et d’une grande qualité. Les résultats des échantillons me reviennent rapidement avec des préconisations claires et précises. Personnellement, j’ai opté pour un pack comprenant deux analyses de fourrages et un suivi des rations. En plus de l’analyse des échantillons, Florent connaît mon bilan fourrager et mes stocks disponibles en début d’hiver. Le conseil s’étale même aux concentrés à acheter, je pense notamment au type de correcteur azoté que je me suis procuré pour l’année 2017-2018. Florent assure un suivi durant l’hiver, avec l’observation des fibres dans les bouses et de l’état général des bêtes. Toujours sur ses conseils, j’implante des cultures fourragères, en l’occurrence des mélanges de graminées et de légumineuses, sur mes champs à faibles potentiels. Cela me permet de gagner en quantité et en qualité de fourrages. Un peu moins de céréales sont vendues sur la ferme, mais cela ne me pose pas de problème compte tenu de la faible rentabilité actuelle de cette production ».
Le jeune éleveur de 40 vaches Charolaises, titulaire du BPREA depuis juin 2017, échange très régulièrement avec Florent Gavard, conseiller à l’antenne de Pouilly-en-Auxois : « ses conseils sont précieux et d’une grande qualité. Les résultats des échantillons me reviennent rapidement avec des préconisations claires et précises. Personnellement, j’ai opté pour un pack comprenant deux analyses de fourrages et un suivi des rations. En plus de l’analyse des échantillons, Florent connaît mon bilan fourrager et mes stocks disponibles en début d’hiver. Le conseil s’étale même aux concentrés à acheter, je pense notamment au type de correcteur azoté que je me suis procuré pour l’année 2017-2018. Florent assure un suivi durant l’hiver, avec l’observation des fibres dans les bouses et de l’état général des bêtes. Toujours sur ses conseils, j’implante des cultures fourragères, en l’occurrence des mélanges de graminées et de légumineuses, sur mes champs à faibles potentiels. Cela me permet de gagner en quantité et en qualité de fourrages. Un peu moins de céréales sont vendues sur la ferme, mais cela ne me pose pas de problème compte tenu de la faible rentabilité actuelle de cette production ».
L’œil de l’éleveur ne suffit pas
Une analyse de fourrages permet d’avoir une idée très précise des UFL, UFV, PDIN, PDIE, PDIA ou de tout autre paramètre comme le taux de matière sèche, de matière azotée totale ou de cellulose brute. L’œil de l’éleveur ne saurait remplacer cette prestation. D’importantes variations de qualité sont d’ailleurs constatées d’une année sur l’autre. « Je pense que la démarche est encore plus pertinente lors d’une mauvaise récolte : celle-ci peut avoir des conséquences non négligeables sur les performances du troupeau. Nous l’avons bien vu en 2016 avec des retards voire absences de vêlages jusqu’à l’hiver dernier », fait remarquer Clément Boccard. Les trois sites de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or (Créancey, Châtillon-sur-Seine ou Bretenière) recueillent les échantillons des éleveurs. Tarif unitaire : 35 € HT. Contact : Florent Gavard, florent.gavard@cote-dor.chambagri.fr, 06 49 81 32 38.