Accès au contenu
Ovins

Une belle vente de béliers

L’Association des éleveurs de moutons Charollais de Côte-d’Or (AEMCCO) organisait sa vente annuelle de béliers le 8 février sous le hall de l’agriculture d’Arnay-le-Duc.
Par Aurélien Genest
Une belle vente de béliers
Armel Marie aux côtés de ses béliers, dont celui récemment acheté au Gaec Gaudry, tout à gauche.
Ce 27ème édition a terminé sur un très bon bilan avec 71 béliers vendus sur 80 proposés. Sans doute porté par les cours actuels des agneaux, le prix de vente moyen est de 42 euros supérieur à celui de 2017 (540 euros contre 498).
La top-vente a été réalisée par un bélier du Gaec Gaudry de Marcheseuil, qui a été vendu 890 euros à un particulier normand. «Le froid et les mauvaises routes n’ont pas empêché les acheteurs de se déplacer. Il n’y avait pas beaucoup de curieux mais assez d’acheteurs qui ont semblé satisfaits de la qualité des animaux présentés» relève Jean-Marie Guyot, le président de l’AEMCCO. Comme l’année passée, environ 50% des béliers ont été vendus à des groupements producteurs fidèles au rendez-vous arnétois : Limovin, Corel-Cialyn et OBL.
L’autre moitié a été achetée par des particuliers venant notamment de l’Est de la France, de la Normandie et de la Haute Vienne. Les membres de l’association ont remercié l’ensemble des sponsors et des bénévoles pour leur soutien.

La top-vente en Normandie

Armel Marie, éleveur à Orvaux dans le département de l’Eure, s’est procuré l’animal le plus cher de cette édition. Le Normand possède une troupe de 900 brebis, dont 30 Charollaises : «Je souhaite développer cette race dans mon cheptel qui est aujourd’hui principalement composé de Romanes, J’ai besoin de reproducteurs Charollais et c’est pourquoi je viens ici, à Arnay-le-Duc, pour la quatrième fois consécutive.
J’étais autrefois président d’un groupement et je connais plusieurs membres de l’association organisatrice. Ces derniers m’ont incité à venir et je ne regrette pas du tout de l’avoir fait : il y a une très bonne qualité d’animaux et ce rendez-vous est très bien tenu.
Le 8 février, je suis venu avec un autre éleveur qui s’est procuré deux béliers. J’en ai aussi acheté deux autres pour une personne de mon secteur, nous sommes donc retournés en Normandie avec cinq béliers. J’ai personnellement misé 890 euros sur un bélier car il m’a vraiment plu avec sa longueur impressionnante et sa viande. Il en impose avec un poids avoisinant les 110 kg. L’avenir de mon troupeau dépend de la qualité génétique des reproducteurs, alors je n’ai pas hésité une seule seconde à enchérir sur ce bélier, d’autant que je connais ses origines pour avoir déjà acheté des animaux au Gaec Gaudry».