Chasse
Un record de 14 700 sangliers prélevés
La fédération des chasseurs de l’Yonne (FDCY) a tenu son assemblée générale le 20 avril dernier. L’occasion de faire le point sur la saison de chasse 2018-2019, marquée par une très forte présence du sanglier.
La fédération des chasseurs compte de nombreuses actualités pour la saison 2018-2019. Parmi elles, l’élaboration du schéma départemental cynégétique 2018-2024, qui a mobilisé de nombreux acteurs du département. Après moult discussions, il a finalement été signé par M. le préfet le 9 janvier dernier. Assez similaire au schéma précédent, certains points comme l’agrainage de dissuasion des sangliers ont été actualisés. Dans le nouveau schéma, la signature d’une convention est désormais obligatoire pour pratiquer cet agrainage, régi différemment selon les territoires. À noter, sur deux zones, que sont la forêt d’Othe Ouest et le Sénonais, un agrainage en continu, toute l’année est autorisé à titre expérimental pour une durée de trois ans.
La bête noire des agriculteurs… et des chasseurs
Concernant le très redouté sanglier, la population a connu une très forte augmentation, notamment à cause de la bonne glandée de l’automne et des conditions météorologiques clémentes. Résultat : un record de 14 700 sangliers prélevés a été enregistré. «Concernant les dégâts, déjà 1 100 dégâts ont été déclarés à ce jour pour la campagne 2019-2020, contre 350 à la même période l’an passé. Les dégâts sur prairies, quand à eux, représentent 210 déclarations.» explique le président Oliver Lecas. La FDCY appelle également les chasseurs à la plus grande vigilance concernant la peste porcine africaine. «Il faut tout mettre en œuvre pour protéger notre pays de ce virus afin d’aviter une catastrophe écologique et économique.» s’alarme Henri Dubois, rapporteur de la commission Grand Gibier.
Classement des espèces « susceptibles de commettre des dégâts »
Pour les espèces «susceptibles de commettre des dégâts», anciennement appelées «nuisibles», le Conseil national de la chasse et de la faune sauvage doit se réunir le 6 mai prochain pour examiner le classement, par département, des espèces du groupe 2 pour la période 2019-2022. «Nous espérons pouvoir conserver renard, fouine, martre, corbeau freux, corneille noire, sachant qu’il faut d’ores et déjà s’attendre à des recours d’associations, dès la signature de l’arrêté ministériel. Pour les autres espèces, dont la pie bavarde, l’absence ou le peu de données, qu’il s’agisse de présence significative et/ou de dommages, ont conduit M. le préfet à ne pas proposer leur classement… D’où l’importance de déclarer tous les dégâts…» rappelle Olivier Lecas.
La moitié des chasseurs a plus de 60 ans
Concernant les autres dossiers, il faut noter que la FDCY demande l’interdiction du broyage des bandes enherbées et des jachères du 1er mars au 31 août, avec dérogations possibles dans les zones infestées de chardons. L’objectif est de maintenir la biodiversité et de conserver ces environnements abritant de nombreuses espèces pendant leur période de reproduction et nidification.
Autre gros point noir pour la fédération des chasseurs, la diminution des effectifs qui se poursuit : moins 2,7% au titre de la saison 2018-2019, soit un total de 11 007 adhérents, et près de la moitié des chasseurs icaunais ont moins de 60 ans, dont plus 20% ont plus de 70 ans. Quid de l’avenir de la chasse dans le département.
La bête noire des agriculteurs… et des chasseurs
Concernant le très redouté sanglier, la population a connu une très forte augmentation, notamment à cause de la bonne glandée de l’automne et des conditions météorologiques clémentes. Résultat : un record de 14 700 sangliers prélevés a été enregistré. «Concernant les dégâts, déjà 1 100 dégâts ont été déclarés à ce jour pour la campagne 2019-2020, contre 350 à la même période l’an passé. Les dégâts sur prairies, quand à eux, représentent 210 déclarations.» explique le président Oliver Lecas. La FDCY appelle également les chasseurs à la plus grande vigilance concernant la peste porcine africaine. «Il faut tout mettre en œuvre pour protéger notre pays de ce virus afin d’aviter une catastrophe écologique et économique.» s’alarme Henri Dubois, rapporteur de la commission Grand Gibier.
Classement des espèces « susceptibles de commettre des dégâts »
Pour les espèces «susceptibles de commettre des dégâts», anciennement appelées «nuisibles», le Conseil national de la chasse et de la faune sauvage doit se réunir le 6 mai prochain pour examiner le classement, par département, des espèces du groupe 2 pour la période 2019-2022. «Nous espérons pouvoir conserver renard, fouine, martre, corbeau freux, corneille noire, sachant qu’il faut d’ores et déjà s’attendre à des recours d’associations, dès la signature de l’arrêté ministériel. Pour les autres espèces, dont la pie bavarde, l’absence ou le peu de données, qu’il s’agisse de présence significative et/ou de dommages, ont conduit M. le préfet à ne pas proposer leur classement… D’où l’importance de déclarer tous les dégâts…» rappelle Olivier Lecas.
La moitié des chasseurs a plus de 60 ans
Concernant les autres dossiers, il faut noter que la FDCY demande l’interdiction du broyage des bandes enherbées et des jachères du 1er mars au 31 août, avec dérogations possibles dans les zones infestées de chardons. L’objectif est de maintenir la biodiversité et de conserver ces environnements abritant de nombreuses espèces pendant leur période de reproduction et nidification.
Autre gros point noir pour la fédération des chasseurs, la diminution des effectifs qui se poursuit : moins 2,7% au titre de la saison 2018-2019, soit un total de 11 007 adhérents, et près de la moitié des chasseurs icaunais ont moins de 60 ans, dont plus 20% ont plus de 70 ans. Quid de l’avenir de la chasse dans le département.
La saison 2018-2019 en chiffres
Sanglier :
2018-2019 : 14 694 animaux prélevés
2016-2017 : 9 805 animaux prélevés
2017-2018 : 11 637 animaux prélevés
Ces chiffres représentent les prélèvements hors tirs de nuit, battues administratives et période de destruction de mars.
Dégâts : 1 082 000€ hors prairies et resemis
Petit gibier : renard, prélèvement de 9 000 renards, dont 7 550 bêtes par déterrage et tir.
Chevreuil : 9003 animaux prélevés.
2018-2019 : 14 694 animaux prélevés
2016-2017 : 9 805 animaux prélevés
2017-2018 : 11 637 animaux prélevés
Ces chiffres représentent les prélèvements hors tirs de nuit, battues administratives et période de destruction de mars.
Dégâts : 1 082 000€ hors prairies et resemis
Petit gibier : renard, prélèvement de 9 000 renards, dont 7 550 bêtes par déterrage et tir.
Chevreuil : 9003 animaux prélevés.