Simmental française
Un métier, une passion
Thomas Cotiby est technicien à Simmental France et vice-président de J’Élève en Côte-d’Or.
Passionné d’élevage depuis son plus jeune âge, Thomas Cotiby assure deux fonctions intimement liées au secteur laitier. La première est professionnelle et concerne Simmental France, l’organisme de sélection de la race laitière si chère à la Côte-d’Or. Sa seconde activité est bénévole à l’association J’Élève, qui réunit une vingtaine de jeunes passionnés par l’élevage laitier dans le département.
Merci, voisin
Non issu du milieu agricole, Thomas Cotiby s’est rapidement orienté vers les métiers de l’élevage : «Petit, j’allais tout le temps chez le voisin de mes parents qui avait une ferme à Fontaines-les-Sèches, village du Châtillonnais d’où je suis originaire. J’ai tout de suite su vers quel domaine j’allais me diriger». Après un bac professionnel «productions animales» à La Barotte, Thomas Cotiby prend la direction de Fontaines pour suivre un BTS par alternance : «ce bac+2 était lui aussi orienté dans les productions animales. Après le BTS, je suis resté plusieurs mois dans la ferme qui m’accueillait dans l’Aube. J’ai ensuite travaillé dans une exploitation dans l’Yonne, toujours dans l’élevage laitier».
À l’affût sur Facebook
Abonné à la page Facebook de Simmental France, le jeune Côte-d’orien tombe sur une offre d’emploi de technicien : «les entretiens se déroulaient deux jours plus tard, j’ai envoyé mon CV, une lettre de motivation et ça a marché !» Thomas Cotiby remplace Manon Schouller depuis le 10 octobre 2017 à la Maison de l’agriculture. «Les bureaux techniques de Simmental France sont basés à Bretenière, le siège social se trouve à Brumath en Alsace» informe Thomas Cotiby, «nous sommes trois à travailler ici, le directeur Hervé Vignon, le technicien Jean-Baptiste Geoffray et moi-même. Avec mon collègue, nous nous partageons les 218 élevages adhérents à l’OES. Pour ma part, je m’occupe principalement du nord de la France et de l’Ouest. Les déplacements sont nombreux, je ne suis que très rarement au bureau. Nous apportons un service technique sur la partie génétique des troupeaux Simmental. Le pointage et les accouplements occupent la majeure partie du temps. Simmental France propose des taureaux français et étrangers à ses adhérents. La race est très bien développée en Allemagne et en Autriche, nous travaillons d’ailleurs avec plusieurs centres d’insémination allemands. Nous réalisons aussi du commerce d’animaux. Nous effectuons également des tournées de recrutement pour les concours, comme ce fut le cas pour le dernier salon de l’agriculture».
J’Élève en action
Thomas Cotiby a joué un rôle prépondérant dans la création de l’association J’Élève en Côte-d’Or : «tout est parti d’une discussion avec Justine Aubry lors d’un concours. Nous y avons beaucoup travaillé depuis juin 2017, pour un lancement officiel début novembre. Il nous paraissait très important de donner un coup de main aux éleveurs et de rebooster les jeunes dans l’élevage laitier du département». Le planning 2018 de l’association est déjà bien rempli : après un déplacement à Swiss Expo il y a quelques semaines, J’Élève intervient dans plusieurs élevages pour tondre des animaux.
L’association participera aux portes ouvertes de La Barotte le 10 mars. Une formation à la préparation et la présentation des animaux pour les concours sera organisée courant avril. J’Élève aidera également les éleveurs côte-d’oriens qui participeront au concours de Chaumont. Un concours de présentation de génisses multi-races sera organisé lors des prochaines journées châtillonnaises.
Merci, voisin
Non issu du milieu agricole, Thomas Cotiby s’est rapidement orienté vers les métiers de l’élevage : «Petit, j’allais tout le temps chez le voisin de mes parents qui avait une ferme à Fontaines-les-Sèches, village du Châtillonnais d’où je suis originaire. J’ai tout de suite su vers quel domaine j’allais me diriger». Après un bac professionnel «productions animales» à La Barotte, Thomas Cotiby prend la direction de Fontaines pour suivre un BTS par alternance : «ce bac+2 était lui aussi orienté dans les productions animales. Après le BTS, je suis resté plusieurs mois dans la ferme qui m’accueillait dans l’Aube. J’ai ensuite travaillé dans une exploitation dans l’Yonne, toujours dans l’élevage laitier».
À l’affût sur Facebook
Abonné à la page Facebook de Simmental France, le jeune Côte-d’orien tombe sur une offre d’emploi de technicien : «les entretiens se déroulaient deux jours plus tard, j’ai envoyé mon CV, une lettre de motivation et ça a marché !» Thomas Cotiby remplace Manon Schouller depuis le 10 octobre 2017 à la Maison de l’agriculture. «Les bureaux techniques de Simmental France sont basés à Bretenière, le siège social se trouve à Brumath en Alsace» informe Thomas Cotiby, «nous sommes trois à travailler ici, le directeur Hervé Vignon, le technicien Jean-Baptiste Geoffray et moi-même. Avec mon collègue, nous nous partageons les 218 élevages adhérents à l’OES. Pour ma part, je m’occupe principalement du nord de la France et de l’Ouest. Les déplacements sont nombreux, je ne suis que très rarement au bureau. Nous apportons un service technique sur la partie génétique des troupeaux Simmental. Le pointage et les accouplements occupent la majeure partie du temps. Simmental France propose des taureaux français et étrangers à ses adhérents. La race est très bien développée en Allemagne et en Autriche, nous travaillons d’ailleurs avec plusieurs centres d’insémination allemands. Nous réalisons aussi du commerce d’animaux. Nous effectuons également des tournées de recrutement pour les concours, comme ce fut le cas pour le dernier salon de l’agriculture».
J’Élève en action
Thomas Cotiby a joué un rôle prépondérant dans la création de l’association J’Élève en Côte-d’Or : «tout est parti d’une discussion avec Justine Aubry lors d’un concours. Nous y avons beaucoup travaillé depuis juin 2017, pour un lancement officiel début novembre. Il nous paraissait très important de donner un coup de main aux éleveurs et de rebooster les jeunes dans l’élevage laitier du département». Le planning 2018 de l’association est déjà bien rempli : après un déplacement à Swiss Expo il y a quelques semaines, J’Élève intervient dans plusieurs élevages pour tondre des animaux.
L’association participera aux portes ouvertes de La Barotte le 10 mars. Une formation à la préparation et la présentation des animaux pour les concours sera organisée courant avril. J’Élève aidera également les éleveurs côte-d’oriens qui participeront au concours de Chaumont. Un concours de présentation de génisses multi-races sera organisé lors des prochaines journées châtillonnaises.
