Conseil départemental
Un marché très apprécié
Seize producteurs participaient la semaine dernière au marché de Noël organisé dans les Jardins du Département. L’occasion de rencontrer Christelle Potier, maraîchère, éleveuse d’ovins et vendeuse de sapins.

Le 25 décembre est vite arrivé, les marchés de Noël se multiplient. Pour la deuxième année consécutive, le Conseil départemental de la Côte-d’Or avait convié plusieurs producteurs les 7 et 8 décembre dans son fief situé rue de la préfecture à Dijon. Le succès a été une nouvelle fois au rendez-vous avec de nombreux visiteurs et achats effectués. Christelle Potier faisait partie des exposants et vendait des sapins de Noël. Une «bonne vieille habitude» pour cette éleveuse d’ovins habitant Savigny-sous-Mâlain. «Nous faisons des sapins de Noël depuis longtemps, au moins 25 ans. C’est une activité de diversification assez intéressante financièrement mais qui demande beaucoup de travail, surtout en périodes de ventes».
Mille sapins tous les ans
Environ un millier de sapins sont vendus chaque année par sa société «Les sapins du Garmois». «Nous en avons sur un peu plus de trois hectares. Les terres concernées, en pente et très peu accessibles, ne pouvaient pas recevoir d’autres cultures plus traditionnelles» indique l’exposante. Il y a encore quelques temps, Christelle Potier se consacrait quinze jours «non-stop» à la vente de sapins de Noël au marché de Dijon, mais la Côte-d’orienne a finalement arrêté par manque de temps. «C’était très éprouvant. Nous partions à 5 heures du matin pour revenir à 22 heures passées. Et cela, durant deux semaines sans s’arrêter, tous les ans. Suite à une diminution de la main d’oeuvre sur l’exploitation, nous avons décidé d’arrêter, c’était devenu trop compliqué».
La demande est là
Christelle Potier se consacre désormais à des marchés de Noël ponctuels et à la vente directe au sein de sa ferme. «La demande est toujours aussi importante en sapins, c’est une tradition qui ne se perd pas. Mais la concurrence est parfois rude, non pas avec d’autres petits producteurs, mais avec de grandes enseignes qui proposent des réductions parfois très importantes sur d’autres produits. Les gens achètent aussi de plus en plus de sapins artificiels, même si cela reste encore minoritaire».
Les sapins du Garmois propose les deux espèces les plus connues en la matière, à savoir Épicéa et Nordmann. «Les Épicéa sont coupés à partir de quatre ans après la plantation, il faut attendre au moins six ans pour les Nordmann dont la pousse est beaucoup plus lente» informe Christelle Potier. «Il faut s’occuper de tout» poursuit-elle, «il y a la plantation, l’entretien régulier, la coupe, la fabrication de la bûche pour tenir le sapin et bien sur la vente. Les prix sont très variables, il faut compter de six à 50 euros pour un Épicéa, pour une taille allant d’1,50 m à 3,5m. Pour un Nordmann, la fourchette va de 13,5 euros à 60 euros, pour des hauteurs similaires».
Mille sapins tous les ans
Environ un millier de sapins sont vendus chaque année par sa société «Les sapins du Garmois». «Nous en avons sur un peu plus de trois hectares. Les terres concernées, en pente et très peu accessibles, ne pouvaient pas recevoir d’autres cultures plus traditionnelles» indique l’exposante. Il y a encore quelques temps, Christelle Potier se consacrait quinze jours «non-stop» à la vente de sapins de Noël au marché de Dijon, mais la Côte-d’orienne a finalement arrêté par manque de temps. «C’était très éprouvant. Nous partions à 5 heures du matin pour revenir à 22 heures passées. Et cela, durant deux semaines sans s’arrêter, tous les ans. Suite à une diminution de la main d’oeuvre sur l’exploitation, nous avons décidé d’arrêter, c’était devenu trop compliqué».
La demande est là
Christelle Potier se consacre désormais à des marchés de Noël ponctuels et à la vente directe au sein de sa ferme. «La demande est toujours aussi importante en sapins, c’est une tradition qui ne se perd pas. Mais la concurrence est parfois rude, non pas avec d’autres petits producteurs, mais avec de grandes enseignes qui proposent des réductions parfois très importantes sur d’autres produits. Les gens achètent aussi de plus en plus de sapins artificiels, même si cela reste encore minoritaire».
Les sapins du Garmois propose les deux espèces les plus connues en la matière, à savoir Épicéa et Nordmann. «Les Épicéa sont coupés à partir de quatre ans après la plantation, il faut attendre au moins six ans pour les Nordmann dont la pousse est beaucoup plus lente» informe Christelle Potier. «Il faut s’occuper de tout» poursuit-elle, «il y a la plantation, l’entretien régulier, la coupe, la fabrication de la bûche pour tenir le sapin et bien sur la vente. Les prix sont très variables, il faut compter de six à 50 euros pour un Épicéa, pour une taille allant d’1,50 m à 3,5m. Pour un Nordmann, la fourchette va de 13,5 euros à 60 euros, pour des hauteurs similaires».