Saint-Loup des Bois (58)
Tout un foin pour la fenaison à l’ancienne !
La Rétrofoin est la petite fête champêtre qui monte, qui monte... Près de 150 personnes se sont rendues à Saint-Loup des Bois (58), dimanche dernier, pour observer la fenaison telle que la pratiquaient encore nos grands-parents. En habits d’époque, les organisateurs montraient leur savoir-faire manuel et l’utilisation des machines anciennes...
Des scènes de genre, telles que seuls les peintures en témoignent encore aujourd’hui... Pour l’arrivée de l’été, le 21 juin, les responsables du Nouveau Musée de la machine agricole ancienne (association Framaa), de Saint-Loup des Bois, ont accueilli de nombreux visiteurs en bords de champs.
Environ 140 durant toute l’après-midi. «Pour une troisième édition de la Rétrofoin, c’est satisfaisant, même si l’affluence a été d’autant réduite que l’événement n’avait lieu que l’après-midi et pas la journée toute entière» résumait Zoé Lenoir à l’heure des bilans. Et ce n’est donc qu’à partir de 14h, dimanche dernier, que les visiteurs ont pu admirer à la fois le matériel ancien, sorti des hangars du musée, et les techniques employées par des passionnés, en tenue d’époque, qui reproduisaient les gestes traditionnels.
Il n’y a pas si longtemps, la fauche manuelle, la coupe de l’herbe rabattue ensuite, le foin rassemblé par une andaineuse traînée par un tracteur, le foin récupéré et remonté sur une remorque à l’aide d’un tapis roulant et de fourches, toutes ces scènes de genres étaient le lot quotidien des paysans de naguère...
De la faux aux premiers petits tracteurs, en passant par l’aide inconditionnelle des chevaux, ce sont même plusieurs époques qu’ont permis de faire traverser aux participants les organisateurs de cette 3è Rétrofoin. Au total, une vingtaine d’engins tout droit sortis des collections du musée voisin ont retracé l’évolution de la fenaison au cours du XXè siècle, des décennies déjà si lointaines dans la mémoire collective. Des souvenirs, dont celles et ceux qui les ont vécus disparaissent les uns après les autres, et qui nécessitent d’être entretenus visuellement.
Agriculteurs d’aujourd’hui comme citadins de demain peuvent ainsi mesurer le chemin -et les progrès- parcourus par le monde agricole, pour ne jamais oublier la valeur du travail des champs et acquérir la certitude que la campagne est sans doute largement aussi prometteuse que la ville, en termes de technicité et d’utilité économique et sociale...
Les animaux que nous consommons ne sont-ils pas eux-mêmes nourris par ce travail de la terre., qui pour être devenu plus mécanisé, n’en demeure pas moins incontournable ? Plus que jamais, on ne prépare bien l’avenir que quand on sait d’où l’on vient...
Environ 140 durant toute l’après-midi. «Pour une troisième édition de la Rétrofoin, c’est satisfaisant, même si l’affluence a été d’autant réduite que l’événement n’avait lieu que l’après-midi et pas la journée toute entière» résumait Zoé Lenoir à l’heure des bilans. Et ce n’est donc qu’à partir de 14h, dimanche dernier, que les visiteurs ont pu admirer à la fois le matériel ancien, sorti des hangars du musée, et les techniques employées par des passionnés, en tenue d’époque, qui reproduisaient les gestes traditionnels.
Il n’y a pas si longtemps, la fauche manuelle, la coupe de l’herbe rabattue ensuite, le foin rassemblé par une andaineuse traînée par un tracteur, le foin récupéré et remonté sur une remorque à l’aide d’un tapis roulant et de fourches, toutes ces scènes de genres étaient le lot quotidien des paysans de naguère...
De la faux aux premiers petits tracteurs, en passant par l’aide inconditionnelle des chevaux, ce sont même plusieurs époques qu’ont permis de faire traverser aux participants les organisateurs de cette 3è Rétrofoin. Au total, une vingtaine d’engins tout droit sortis des collections du musée voisin ont retracé l’évolution de la fenaison au cours du XXè siècle, des décennies déjà si lointaines dans la mémoire collective. Des souvenirs, dont celles et ceux qui les ont vécus disparaissent les uns après les autres, et qui nécessitent d’être entretenus visuellement.
Agriculteurs d’aujourd’hui comme citadins de demain peuvent ainsi mesurer le chemin -et les progrès- parcourus par le monde agricole, pour ne jamais oublier la valeur du travail des champs et acquérir la certitude que la campagne est sans doute largement aussi prometteuse que la ville, en termes de technicité et d’utilité économique et sociale...
Les animaux que nous consommons ne sont-ils pas eux-mêmes nourris par ce travail de la terre., qui pour être devenu plus mécanisé, n’en demeure pas moins incontournable ? Plus que jamais, on ne prépare bien l’avenir que quand on sait d’où l’on vient...