AOC
Retour à la libéralisation des plantations?
En juin 2013, après la mobilisation pendant plus de deux ans des viticulteurs, les ministres de l’Agriculture européens et le Parlement de Strasbourg sont revenus sur la proposition initiale de la Commission européenne de libéraliser complètement les droits de plantation des vignes sur tout le territoire européen.
La Commission a du accepter un nouveau système de régulation des plantations. Mais aujourd’hui elle cherche à prendre sa revanche sur les modalités d’application du nouveau système de régulation des plantations.
Elle semble oublier le volet qualitatif de la régulation en se contentant de fixer un simple pourcentage d’augmentation du potentiel de production.
Plus précisément les règles proposées favoriseraient un contournement du système de régulation des AOP et des IGP. Ainsi la plantation de vignes destinée à la production de vins sans indication géographique (VSIG), les ex vins de table, qui était jusqu’alors interdite, deviendrait possible partout, y compris dans les zones de production AOC et IGP.
Les vignes destinées à la production de vins de table pourraient ensuite revendiquer l’AOC ou l’IGP à partir du moment où elles respecteraient le cahier des charges de ladite AOC. [I]«Ce projet n’est pas acceptable, il porte à nouveau les germes d’une libéralisation du secteur et pourrait déboucher sur une situation de déséquilibre de nombreuses AOC»[i] se sont offusqués Bernard Farges et Philippe Pellaton, respectivement président et secrétaire général de la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie à AOC qui a tenu son congrès à Avignon, les 10 et 11 avril.
Elle semble oublier le volet qualitatif de la régulation en se contentant de fixer un simple pourcentage d’augmentation du potentiel de production.
Plus précisément les règles proposées favoriseraient un contournement du système de régulation des AOP et des IGP. Ainsi la plantation de vignes destinée à la production de vins sans indication géographique (VSIG), les ex vins de table, qui était jusqu’alors interdite, deviendrait possible partout, y compris dans les zones de production AOC et IGP.
Les vignes destinées à la production de vins de table pourraient ensuite revendiquer l’AOC ou l’IGP à partir du moment où elles respecteraient le cahier des charges de ladite AOC. [I]«Ce projet n’est pas acceptable, il porte à nouveau les germes d’une libéralisation du secteur et pourrait déboucher sur une situation de déséquilibre de nombreuses AOC»[i] se sont offusqués Bernard Farges et Philippe Pellaton, respectivement président et secrétaire général de la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie à AOC qui a tenu son congrès à Avignon, les 10 et 11 avril.