Chambre d’agriculture
Précieux rappels
Une journée dédiée aux fourrages conservés s’est dernièrement tenue à Quemigny-sur-Seine.
La Chambre d’agriculture enchaîne les journées techniques. Après un premier rendez-vous axé sur l’enrichissement du couvert prairial (fin août à Saint-Euphrône), une seconde journée était organisée à Quemigny-sur-Seine autour des fourrages conservés. De précieux rappels sur l’ensilage de maïs ont été adressés aux éleveurs. Une présentation d’Arvalis-Institut du végétal a permis de rappeler les règles de récolte et de confection du silo, sans oublier l’appréhension des deux fractions énergétiques de cette plante (les grains avec l’amidon d’une part, la partie tige/feuille d’autre part). «Deux maïs ayant la même valeur énergétique peuvent avoir deux provenances d’énergies différentes» fait remarquer Florent Gavard, «les maïs très tardifs, comme ceux de cette année, sont généralement très riches en amidon, mais très pauvres en énergie apportée par la partie tige/feuille. Il faut intégrer cette donnée dans les plans de rationnement pour diminuer les risques d’acidose, particulièrement importants dans ce cas de figure. À l’inverse, un maïs équilibré entre la partie grains et la partie tige/feuille offrira beaucoup plus d’opportunités en terme de rationnements. Dans tous les cas, une analyse du maïs permet d’estimer la valeur alimentaire dont la valeur énergétique et d’expliquer sa provenance. Les résultats permettent d’établir un plan de complémentation adapté à chaque lot d’animaux et d’optimiser ainsi les performances technico-économiques».
Pour toutes informations, contacter : Florent Gavard, conseiller bovins viande et fourrages, florent.gavard@cote-dor.chambagri.fr, 06 49 81 32 38.
Pour toutes informations, contacter : Florent Gavard, conseiller bovins viande et fourrages, florent.gavard@cote-dor.chambagri.fr, 06 49 81 32 38.
Gwenaël Ehret
Gwenaël Ehret, salarié agricole sur l’exploitation familiale à Duesme (petit village à quelques kilomètres de Quemigny-sur-Seine) était présent ce 31 octobre. Le jeune homme de 25 ans avait à cœur d’approfondir ses connaissances techniques pour son troupeau limousin : «Nous récoltons 10 hectares de maïs ensilage pour alimenter notre cinquantaine de babys et leurs mères. Ce type de rendez-vous est très utile pour tenter d’optimiser les rations. Je retiens notamment l’intervention sur le taux d’amidon du maïs : il varie en fonction de la teneur en matière sèche et il n’est pas toujours assimilable par l’organisme des bovins. Pour l’engraissement des bovins, il est visiblement conseillé de récolter à un stade compris entre 30 et 35 % de matière sèche pour optimiser la production. Compte tenu des aléas climatiques de cette année, le maïs prenait un point de matière sèche par jour au stade de la récolte. Nous faisons appel à un entrepreneur pour la récolte et les maïs de tous les agriculteurs étaient bons en même temps : il était impossible pour nous d’avoir des maïs de bonne qualité cette année».
