Productions végétales
Précieux engrais verts
Une journée technique était dédiée aux couverts végétaux le 27 octobre à Ampilly-les-Bordes.
L’entreprise TMCE (Technique Minérale Culture et Elevage) vient de proposer un rendez-vous technique à ses clients de Côte-d’Or. Ce rendez-vous axé sur les intercultures s’est déroulé sur une parcelle de six hectares appartenant à Éric Moyot. Sept mélanges avaient été ensemencés après la récolte de blé (avec trèfle Alexandrie, phacélie, moutarde, lin, radis carwoodi, avoine, vesce caravelle et/ou pois picard). Les agriculteurs ont pu apprécier la biomasse produite, le développement racinaire des plantes et leurs impacts souterrains avec la réalisation et la lecture de plusieurs profils de sol. Quatre concessionnaires locaux ont profité de l’occasion pour assurer des démonstrations de matériels.
De multiples intérêts
«Ce rendez-vous était une première pour notre société dans le secteur» indique Hugues Dengreville, directeur commercial chez TMCE Grand Est. Celui-ci résume les principaux sujets abordés lors de cette journée : «bien choisie et bien menée, une interculture maintient la fertilité biologique d’un sol par le vivant. L’agriculteur a beaucoup à y gagner pour la récolte suivante. Les intercultures ont toute leur importance dans le fonctionnement d’une exploitation, elles se conduisent comme des cultures à part entière. Les couverts sont trop souvent perçus comme des contraintes réglementaires, alors qu’il est possible d’y trouver son bonheur ! Nous entendons souvent parler de Cipan, les cultures intermédiaires pièges à nitrates : TMCE préfère parler de Cipam, les cultures intermédiaires pièges à minéraux, car l’intérêt de ces plantes va bien au-delà des nitrates. Elles peuvent restituer de nombreux minéraux aux cultures suivantes. L’interculture représente également une deuxième récolte pour l’éleveur qui veut nourrir ses animaux... Nous avons pu le constater lors de cette journée, la biomasse produite peut être considérable... Le choix des espèces est primordial: celui-ci doit être en corrélation avec les objectifs de l’exploitant et les caractéristiques du sol sont également à prendre en compte. Il faut aussi détruire l’interculture au bon moment et ne surtout pas attendre la production de lignine qui pourrait engendrer des effets inverses à ceux escomptés».
Partenariat avec des semenciers
TMCE commercialise des mélanges via plusieurs semenciers. Militant pour un concept basé sur l’action des minéraux et oligo-éléments sur l’activité biologique à tous les stades de la liaison sol, plantes, animaux, l’entreprise créée en 1993 compte près de 400 clients en Côte-d’Or, en progression annuelle de 30% depuis 2014.
De multiples intérêts
«Ce rendez-vous était une première pour notre société dans le secteur» indique Hugues Dengreville, directeur commercial chez TMCE Grand Est. Celui-ci résume les principaux sujets abordés lors de cette journée : «bien choisie et bien menée, une interculture maintient la fertilité biologique d’un sol par le vivant. L’agriculteur a beaucoup à y gagner pour la récolte suivante. Les intercultures ont toute leur importance dans le fonctionnement d’une exploitation, elles se conduisent comme des cultures à part entière. Les couverts sont trop souvent perçus comme des contraintes réglementaires, alors qu’il est possible d’y trouver son bonheur ! Nous entendons souvent parler de Cipan, les cultures intermédiaires pièges à nitrates : TMCE préfère parler de Cipam, les cultures intermédiaires pièges à minéraux, car l’intérêt de ces plantes va bien au-delà des nitrates. Elles peuvent restituer de nombreux minéraux aux cultures suivantes. L’interculture représente également une deuxième récolte pour l’éleveur qui veut nourrir ses animaux... Nous avons pu le constater lors de cette journée, la biomasse produite peut être considérable... Le choix des espèces est primordial: celui-ci doit être en corrélation avec les objectifs de l’exploitant et les caractéristiques du sol sont également à prendre en compte. Il faut aussi détruire l’interculture au bon moment et ne surtout pas attendre la production de lignine qui pourrait engendrer des effets inverses à ceux escomptés».
Partenariat avec des semenciers
TMCE commercialise des mélanges via plusieurs semenciers. Militant pour un concept basé sur l’action des minéraux et oligo-éléments sur l’activité biologique à tous les stades de la liaison sol, plantes, animaux, l’entreprise créée en 1993 compte près de 400 clients en Côte-d’Or, en progression annuelle de 30% depuis 2014.
