Parc de Boutissaint
Planète sauvage en Puisaye
Depuis près de 50 ans, le parc naturel de Boutissaint, près de Guédelon en Puisaye, permet aux visiteurs de partir à la découverte de la faune sauvage d’Europe.
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Prendre son temps, scruter la forêt, persévérer. Avec un peu de patience, le visiteur de Boutissaint croisera cerfs, daims ou chevreuils, laissés en liberté dans 400 hectares de parc. Les chaudes après-midis d’été, les bêtes viennent parfois s’abreuver sur les berges d’un étang. Le promeneur peut alors observer quelques cerfs se rafraîchir, rejoints par des biches et des faons. De loin, les animaux scrutent les visiteurs. Ils acceptent leur présence, mais restent à l’écart. Créé en 1968, le parc naturel de Boutissaint, situé entre Saint-Fargeau et Treigny, est le premier parc de vision de France. Valérie Galabert, propriétaire des lieux depuis 2004, raconte : «C’est mon père, un amateur de chasse, qui a ouvert le parc. Alors qu’il pistait un cerf, la bête a traversé la route. Les voitures se sont arrêtées et les enfants se sont mis à interroger leurs parents : ils n’avaient jamais vu un tel animal. L’idée du parc de vision était née, pour permettre au grand public de rencontrer la faune sauvage.» Pour cela, il faut arpenter les quelques 50 km de sentiers qui sillonnent la forêt. Un exercice difficile pour qui est habitué à observer les bêtes dans les enclos des zoos. Comme aime le rappeler Valérie Galabert, les animaux ont une longueur d’avance sur les visiteurs : «Lorsque vous perdez un cheveu en forêt, le cerf le voit, le chevreuil l’entend, et le sanglier le sent.» Pour ceux qui n’auraient pas la chance – ou le courage – de voir les espèces en liberté, le parc abrite des bisons d’Europe, des daims ou des sangliers en enclos.
Les animaux sauvages à l’honneur
Selon Valérie Galabert, «Boutissaint est une forêt à l’atmosphère particulière, où règne la tranquillité». Le parc tire parti du cadre de la Puisaye, paisible mais aussi riche en fourrage : les coopératives et sociétés de négoce locales fournissent 70 tonnes de nourriture par an aux animaux. Les 2 000 à 3 000 visiteurs attendus pour la fête des animaux sauvages, le 15 août, devraient pourtant troubler le calme de Boutissaint. «Pour les bêtes, c’est un stress supplémentaire à très court terme, elles retrouvent vite leur état normal», précise la directrice. Après cette fête, qui a lieu tous les deux ans, il sera possible de visiter la forêt pour des soirées spéciales «brame du cerf», au mois de septembre. Le parc naturel est ouvert de mars à mi-novembre, de 8 h 30 à 20 h.
9 € le billet plein tarif, 10 € pour la fête du 15 août.
Les animaux sauvages à l’honneur
Selon Valérie Galabert, «Boutissaint est une forêt à l’atmosphère particulière, où règne la tranquillité». Le parc tire parti du cadre de la Puisaye, paisible mais aussi riche en fourrage : les coopératives et sociétés de négoce locales fournissent 70 tonnes de nourriture par an aux animaux. Les 2 000 à 3 000 visiteurs attendus pour la fête des animaux sauvages, le 15 août, devraient pourtant troubler le calme de Boutissaint. «Pour les bêtes, c’est un stress supplémentaire à très court terme, elles retrouvent vite leur état normal», précise la directrice. Après cette fête, qui a lieu tous les deux ans, il sera possible de visiter la forêt pour des soirées spéciales «brame du cerf», au mois de septembre. Le parc naturel est ouvert de mars à mi-novembre, de 8 h 30 à 20 h.
9 € le billet plein tarif, 10 € pour la fête du 15 août.