Point de vue
PAC 2015 - Le syndicalisme a le dos large
Parfois le fonctionnaire est en difficulté dans son propos. Parfois le fonctionnaire est court en arguments pour défendre son patron, l’État.
Et parfois, il arrive, que, par facilité ou par paresse, le fonctionnaire fasse porter le chapeau à la «profession». Ou au syndicalisme. C’est tellement facile. «C’est la faute du syndicalisme ! Il n’en finit pas de négocier et de renégocier sans cesse ! Il fait ainsi prendre du retard aux décisions !». «Ce qui est présenté ne vous plait pas, mais cela a été décidé avec la profession !» Et ces temps-ci, les circonstances ne manquent pas ! Réunions PAC, réunions de cartographie des cours d’eau ont permis de saisir ces commentaires.
Si l’administration pouvait donc éviter de nous renvoyer les patates chaudes. La FNSEA continuera de négocier ce qui est proposé aux agriculteurs. Elle le fera jusqu’à l’ultime instant qui précède la décision. Puis elle cherchera inlassablement à en améliorer les termes. C’est ainsi. Mais c’est l’État qui fixe le cadre de la concertation. C’est lui qui décide. Nous donnons notre avis. Mais c’est lui qui décide.
Humblement, je m’autoriserai donc une toute petite recommandation aux ministres, députés et hauts fonctionnaires qui décident. Au moment où ils décident, qu’ils songent un instant que, quelque part, un soir d’hiver, dans une salle des fêtes d’un village de France, un de leur dévoué représentant aura à présenter et justifier la décision prise. Et il ne pourra pas trop éviter de convaincre son auditoire, … au moins un peu. Ce serait tellement plus facile si on lui donnait à défendre des décisions défendables. Ce serait tellement plus facile si on ne lui donnait pas à défendre l’indécision, l’indécision au sujet de la PAC, de la Prime Vache Allaitante, de l’ICHN, etc. Cela le dispenserait de faire porter les responsabilités sur le syndicalisme. Le syndicalisme qui discute, le syndicalisme qui conteste, le syndicalisme qui propose, mais le syndicalisme qui ne décide pas.
Si l’administration pouvait donc éviter de nous renvoyer les patates chaudes. La FNSEA continuera de négocier ce qui est proposé aux agriculteurs. Elle le fera jusqu’à l’ultime instant qui précède la décision. Puis elle cherchera inlassablement à en améliorer les termes. C’est ainsi. Mais c’est l’État qui fixe le cadre de la concertation. C’est lui qui décide. Nous donnons notre avis. Mais c’est lui qui décide.
Humblement, je m’autoriserai donc une toute petite recommandation aux ministres, députés et hauts fonctionnaires qui décident. Au moment où ils décident, qu’ils songent un instant que, quelque part, un soir d’hiver, dans une salle des fêtes d’un village de France, un de leur dévoué représentant aura à présenter et justifier la décision prise. Et il ne pourra pas trop éviter de convaincre son auditoire, … au moins un peu. Ce serait tellement plus facile si on lui donnait à défendre des décisions défendables. Ce serait tellement plus facile si on ne lui donnait pas à défendre l’indécision, l’indécision au sujet de la PAC, de la Prime Vache Allaitante, de l’ICHN, etc. Cela le dispenserait de faire porter les responsabilités sur le syndicalisme. Le syndicalisme qui discute, le syndicalisme qui conteste, le syndicalisme qui propose, mais le syndicalisme qui ne décide pas.
Nitrates «Ils l’ont dit … et cela a été entendu à la préfecture !»
Ce jour-là, il était question d’extension de la zone vulnérable.
La FDSEA y défendait les pratiques et les intérêts des agriculteurs. Mais aussi l’intérêt général de ce département.
La Nièvre a besoin de produire plus de richesse.
D’autres syndicalistes, connus pour leur habileté à manier la serpette dans les champs de maïs des autres, ont accusé les pratiques céréalières d’être la cause de l’extension de la zone vulnérable dans la Nièvre. Désigner les agriculteurs comme fautifs, curieuse posture pour un syndicat agricole.
Les céréaliers intéressés apprécieront.
FDSEA 58
La FDSEA y défendait les pratiques et les intérêts des agriculteurs. Mais aussi l’intérêt général de ce département.
La Nièvre a besoin de produire plus de richesse.
D’autres syndicalistes, connus pour leur habileté à manier la serpette dans les champs de maïs des autres, ont accusé les pratiques céréalières d’être la cause de l’extension de la zone vulnérable dans la Nièvre. Désigner les agriculteurs comme fautifs, curieuse posture pour un syndicat agricole.
Les céréaliers intéressés apprécieront.
FDSEA 58