FNSEA
«Ne lâchons rien !»
Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, et de Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA, réagissent aux annonces d’Emmanuel Macron.
Le Président de la République a conclu mercredi dernier la première phase des États Généraux de l’Alimentation. Soyons clairs, les orientations que nous avons mises sur la table sont là : remise en «marche avant» des négociations commerciales, prise en comptes des coûts de production dans les contrats producteurs-industriels, renforcement des organisations collective par une clarification du droit de la concurrence, sanctions pour les entreprises qui ne publient pas leur compte. Le Président a également donné des gages de pragmatisme tout particulièrement sur les questions environnementales, à l’aube de la seconde phase des États Généraux qui traitera des questions sociétales : reconnaissance des efforts accomplis depuis des années par les agriculteurs, sortie du dogme des interdictions sans solutions, refus des impasses techniques, plus de moyens pour la recherche…
Nous avons senti enfin le souffle d’une ambition pour l’agriculture française. Nous la réclamions depuis longtemps pour redonner de la fierté aux agriculteurs.
Mais soyons francs. Cette ambition résonne comme un défi pour le monde agricole, un défi d’avenir mais un défi exigeant. Elle s’appuie sur la transformation des modèles économiques et sur la montée en gamme des produits agricoles et alimentaires. Elle va générer des changements dans les politiques agricoles, dans nos exploitations mais aussi dans notre amont et notre aval. Nous sommes prêts à répondre à ces défis. Nous sommes en mouvement. Depuis longtemps.
Mais nous relèveront ce défi uniquement si nous sommes en mesure de tirer un revenu par les prix, uniquement si nous sommes compétitifs pour être présents sur les marchés intérieurs ou extérieurs, uniquement si nous avons une visibilité sur l’avenir. C’est la première marche. Et elle est impérative !
Emmanuel Macron a choisi de confier aux acteurs des filières la responsabilité de définir leur plan stratégique avant de faire adopter par la loi et des ordonnances les mesures de rééquilibrage du rapport de force dans la répartition des marges. Très bien, prenons en acte. Nous avons besoin d’une meilleure organisation économique dans toutes nos filières : plus de capacité d’agir pour les organisations de producteurs, plus de stratégie partagée pour répondre aux marchés, plus de concertation pour des stratégies gagnantes pour tous les maillons…
Mais soyons réalistes.
Nous, agriculteurs, devrons être proactifs dans toutes les filières, pour faire bouger les lignes et mettre en mouvement les interprofessions.
Nous devrons être mobilisés, sur le terrain, pour que nos acheteurs, transformateurs et distributeurs, respectent le cadre fixé par le Président de la République, dès la négociation commerciale de cet hiver.
Nous devrons poursuivre le travail de conviction auprès de l’État, des parlementaires, des élus locaux pour que les discours se traduisent en effets concrets sur les exploitations, et dans des délais courts.
Nous n’avons pas mené le combat dans tous les ateliers des États Généraux de l’alimentation pour nous contenter de mots.
Soyez sûrs que nous ne lâchons rien !
Nous avons senti enfin le souffle d’une ambition pour l’agriculture française. Nous la réclamions depuis longtemps pour redonner de la fierté aux agriculteurs.
Mais soyons francs. Cette ambition résonne comme un défi pour le monde agricole, un défi d’avenir mais un défi exigeant. Elle s’appuie sur la transformation des modèles économiques et sur la montée en gamme des produits agricoles et alimentaires. Elle va générer des changements dans les politiques agricoles, dans nos exploitations mais aussi dans notre amont et notre aval. Nous sommes prêts à répondre à ces défis. Nous sommes en mouvement. Depuis longtemps.
Mais nous relèveront ce défi uniquement si nous sommes en mesure de tirer un revenu par les prix, uniquement si nous sommes compétitifs pour être présents sur les marchés intérieurs ou extérieurs, uniquement si nous avons une visibilité sur l’avenir. C’est la première marche. Et elle est impérative !
Emmanuel Macron a choisi de confier aux acteurs des filières la responsabilité de définir leur plan stratégique avant de faire adopter par la loi et des ordonnances les mesures de rééquilibrage du rapport de force dans la répartition des marges. Très bien, prenons en acte. Nous avons besoin d’une meilleure organisation économique dans toutes nos filières : plus de capacité d’agir pour les organisations de producteurs, plus de stratégie partagée pour répondre aux marchés, plus de concertation pour des stratégies gagnantes pour tous les maillons…
Mais soyons réalistes.
Nous, agriculteurs, devrons être proactifs dans toutes les filières, pour faire bouger les lignes et mettre en mouvement les interprofessions.
Nous devrons être mobilisés, sur le terrain, pour que nos acheteurs, transformateurs et distributeurs, respectent le cadre fixé par le Président de la République, dès la négociation commerciale de cet hiver.
Nous devrons poursuivre le travail de conviction auprès de l’État, des parlementaires, des élus locaux pour que les discours se traduisent en effets concrets sur les exploitations, et dans des délais courts.
Nous n’avons pas mené le combat dans tous les ateliers des États Généraux de l’alimentation pour nous contenter de mots.
Soyez sûrs que nous ne lâchons rien !