Bilan moisson
Moyen à l’échelle départementale
La moisson d’été est vraisemblablement terminée en Côte-d’Or. Il est l’heure de dresser un premier bilan et Jean-Baptiste Goulier se livre à cet exercice.

Le responsable du pôle productions végétales de la Chambre d’agriculture qualifie la récolte de «moyenne» au niveau départemental, avec des résultats encore très hétérogènes : «Dans la plaine, les impacts de l’excès d’eau viennent ternir le bilan, certains secteurs ont souffert. Des baisses de rendements de 10 à 15% sont souvent constatées. Mais au-delà des volumes, c’est bien la qualité qui est le critère le plus décevant cette année. Les poids spécifiques du blé et le calibrage de l’orge atteignent parfois des niveaux très bas». Les plateaux tirent beaucoup mieux leur épingle du jeu : «le plateau a mieux profité que la plaine, c’est certain. Nous avons souvent de très bons PS en blé. La seule et grande déception de ces moissons concerne le colza : des problèmes de gestion d’insectes à l’automne et du gel en sortie d’hiver ont fait décrocher un certain nombre de parcelles. Le résultat global sur l’ensemble des récoltes est tout de même positif et va faire du bien à des secteurs qui se retrouvaient dans le dur depuis plusieurs campagnes».
L’une des principales caractéristiques de cette récolte restera sa grande précocité : «les moissons ont commencé dès le 13 juin. Le cycle végétatif de toutes les plantes a été nettement en avance. La somme des températures d’avril, mai, juin, couplée à une humidité suffisante pour les plantes, explique cette précocité. Tout est allé très vite, ensuite, sur les différents chantiers. À l’exception de quelques jours de pluie, de nombreuses fenêtres de tir étaient disponibles pour récolter dans de très bonnes conditions».
L’une des principales caractéristiques de cette récolte restera sa grande précocité : «les moissons ont commencé dès le 13 juin. Le cycle végétatif de toutes les plantes a été nettement en avance. La somme des températures d’avril, mai, juin, couplée à une humidité suffisante pour les plantes, explique cette précocité. Tout est allé très vite, ensuite, sur les différents chantiers. À l’exception de quelques jours de pluie, de nombreuses fenêtres de tir étaient disponibles pour récolter dans de très bonnes conditions».