Aviculture
La volaille a la cote
Deux éleveurs du Châtillonnais ont inauguré leur poulailler fin janvier. L’arrivée des premiers poussins s’est effectuée la semaine dernière.
La demande en viande blanche est croissante, les poulaillers ne cessent de se multiplier sur le territoire. Un nouvel élevage avicole vient d’ailleurs de voir le jour dans le département, à Bissey-la-Côte dans le Châtillonnais. Armelle et Gilles Rigollot ont inauguré leur bâtiment le 30 janvier en présence de nombreuses personnes, dont des représentants de Dijon Céréales, Soreal et LDC. Ayant repris la ferme familiale en 2014, les deux producteurs céréaliers souhaitaient se diversifier devant des résultats en berne sur leurs 130 hectares de cultures. «Nous voulions revenir tous les deux à plein temps sur la ferme, nos productions actuelles ne suffisaient pas pour dégager un revenu suffisant» indique Armelle Rigollot. Le projet d’un poulailler est né lors d’un échange avec Dijon Céréales, qui a aussitôt orienté les éleveurs vers Soreal, le fabricant d’aliments des coopératives. Armelle et Gilles Rigollot ont investi 360 000 euros dans un bâtiment 1350 m2, en mesure d’accueillir des lots de poulets mais aussi de dindes en fonction des besoins.
1 200 euros par mois
«La volaille offre une très belle diversification» souligne Jérémy Lorme, technico-commercial chez Soreal, «la rémunération est correcte par rapport au temps travaillé, estimé à moins de trois heures par jour. Celle-ci est de l’ordre de 1 200 euros mensuels après impôts et MSA, et selon les résultats techniques obtenus. L’investissement est conséquent mais les banques suivent bien avec les capacités et le sérieux de LDC. Les contrats sont très sécurisés, les éleveurs ne subissent pas la variation des matières premières. Peu de surfaces sont nécessaires pour construire un poulailler. Ce type d’élevage est en vogue : la viande blanche est accessible en prix et elle n’a pas d’interdits religieux. De nombreuses préparations sont possibles, du produit cordon bleu classique au poulet entier. Il existe même de la charcuterie de volailles». LDC, dont l’abattoir se trouve à Louhans, a besoin de volailles pour faire face à la demande : «toute la Côte-d’Or est concernée par le périmètre d’action. Plusieurs projets sont en cours et ce n’est sans doute pas terminé ! Les personnes intéressées peuvent nous contacter» mentionne le technicien de Soreal.
Contacts : Jérémy Lorne au 06 07 03 67 44 ou Dijon Céréales à Darcey au 03 80 96 26 00.
1 200 euros par mois
«La volaille offre une très belle diversification» souligne Jérémy Lorme, technico-commercial chez Soreal, «la rémunération est correcte par rapport au temps travaillé, estimé à moins de trois heures par jour. Celle-ci est de l’ordre de 1 200 euros mensuels après impôts et MSA, et selon les résultats techniques obtenus. L’investissement est conséquent mais les banques suivent bien avec les capacités et le sérieux de LDC. Les contrats sont très sécurisés, les éleveurs ne subissent pas la variation des matières premières. Peu de surfaces sont nécessaires pour construire un poulailler. Ce type d’élevage est en vogue : la viande blanche est accessible en prix et elle n’a pas d’interdits religieux. De nombreuses préparations sont possibles, du produit cordon bleu classique au poulet entier. Il existe même de la charcuterie de volailles». LDC, dont l’abattoir se trouve à Louhans, a besoin de volailles pour faire face à la demande : «toute la Côte-d’Or est concernée par le périmètre d’action. Plusieurs projets sont en cours et ce n’est sans doute pas terminé ! Les personnes intéressées peuvent nous contacter» mentionne le technicien de Soreal.
Contacts : Jérémy Lorne au 06 07 03 67 44 ou Dijon Céréales à Darcey au 03 80 96 26 00.
