Charolais
L’Auxois Sud, c’est la semaine prochaine
Le comice agricole de Pouilly-en-Auxois prépare son concours de reproducteurs.

Le comice agricole de Pouilly-en-Auxois prépare son concours de reproducteurs. Le concours de l’Auxois Sud approche à grands pas et se déroulera samedi 28 octobre en matinée au pôle agricole de Créancey.
L’évènement fêtera cette année sa dixième édition, les organisateurs reconduiront les mêmes prix spéciaux ayant contribué à l’évolution et à la réussite du concours depuis sa création. «Le trophée viande, le prix du public, le trophée vêlage facile, le prix de la ville et celui de la communauté de communes, en plus des traditionnels prix d’honneur et prix d’ensemble, sont très appréciés et seront bien entendu remis en jeu la semaine prochaine» indique Éric Bize, le président du comice.
Dessine-moi une vache
Le rendez-vous sera placé une nouvelle fois sous le signe de la convivialité avec une ouverture au grand public.
Le responsable de l’organisation annonce d’ailleurs une nouveauté: «en plus du déjeuner proposé avec tournedos charolais et plus de 300 couverts disponibles, nous avons entrepris un travail avec des écoles du secteur de Pouilly. Sept classes se sont inscrites à un concours de dessin relatif aux bovins et chacune exposera ses créations le jour de notre concours. Comme les animaux, les dessins seront évalués en matinée au pôle agricole. Un atelier tenu par les Jeunes agriculteurs permettra également aux plus jeunes de dessiner sur place. Notre volonté est de multiplier les échanges avec le grand public et de communiquer positivement sur le métier d’éleveur».
Dix animaux supplémentaires
Le contexte de l’élevage, encore morose pour cette édition 2017, n’empêche pas une participation en hausse avec dix animaux et deux éleveurs supplémentaires, comme l’annonce Éric Bize : «la conjoncture est délicate. S’il y a eu du mieux du côté des broutards, ce n’est pas le cas pour les animaux de boucherie. Cela dit, le 28 octobre, nous allons remonter à 80 bovins, pour une quinzaine d’éleveurs, ce qui est plutôt bien. Nous espérons que les acheteurs en feront tout autant et viendront à Créancey pour acquérir le plus d’animaux possibles. L’actuel bon déroulé des semis devrait permettre à beaucoup de monde de se libérer. Le concours de l’Auxois Sud est l’une des dernières grandes sorties des éleveurs avant l’hiver : il est le bienvenu pour sortir, passer un bon moment et échanger tous ensemble».
«Important d’être là»
Sébastien Tursin, du village de Villargoix près de Saulieu, participera à sa cinquième édition de l’Auxois Sud. Pour la première fois, l’éleveur de 35 ans proposera un lot d’ensemble de quatre veaux de dix mois : «l’occasion s’y est prêtée cette année. D’ordinaire, je ne fais le déplacement qu’avec un, voire deux bovins au maximum». L’objectif du Côte-d’orien, à l’image de tous les autres participants, sera de valoriser au mieux les animaux : «le fait d’être présent sur une foire comme celle-ci ne peut être que bénéfique. Je l’ai bien vu à la dernière Fête du bœuf cette année, toujours à Créancey : j’ai fait connaissance avec plusieurs personnes et trois de mes animaux ont été vendus les jours qui ont suivi. Les attitudes des acheteurs changent, il faut faire avec : ils retardent de plus en plus leurs achats de reproducteurs. Avant, les éleveurs vendaient davantage sur place, le jour des concours. Aujourd’hui, les acheteurs viennent principalement repérer. Il faut donc emmener nos animaux dans ce genre d’évènement et montrer que nous existons encore !» L’heure est actuellement à la préparation des veaux du côté du hameau de Goix : «il faut dresser au mieux les veaux pour les emmener sur le ring. Ce n’est pas toujours facile mais il faut passer par là pour participer à un concours !».
L’évènement fêtera cette année sa dixième édition, les organisateurs reconduiront les mêmes prix spéciaux ayant contribué à l’évolution et à la réussite du concours depuis sa création. «Le trophée viande, le prix du public, le trophée vêlage facile, le prix de la ville et celui de la communauté de communes, en plus des traditionnels prix d’honneur et prix d’ensemble, sont très appréciés et seront bien entendu remis en jeu la semaine prochaine» indique Éric Bize, le président du comice.
Dessine-moi une vache
Le rendez-vous sera placé une nouvelle fois sous le signe de la convivialité avec une ouverture au grand public.
Le responsable de l’organisation annonce d’ailleurs une nouveauté: «en plus du déjeuner proposé avec tournedos charolais et plus de 300 couverts disponibles, nous avons entrepris un travail avec des écoles du secteur de Pouilly. Sept classes se sont inscrites à un concours de dessin relatif aux bovins et chacune exposera ses créations le jour de notre concours. Comme les animaux, les dessins seront évalués en matinée au pôle agricole. Un atelier tenu par les Jeunes agriculteurs permettra également aux plus jeunes de dessiner sur place. Notre volonté est de multiplier les échanges avec le grand public et de communiquer positivement sur le métier d’éleveur».
Dix animaux supplémentaires
Le contexte de l’élevage, encore morose pour cette édition 2017, n’empêche pas une participation en hausse avec dix animaux et deux éleveurs supplémentaires, comme l’annonce Éric Bize : «la conjoncture est délicate. S’il y a eu du mieux du côté des broutards, ce n’est pas le cas pour les animaux de boucherie. Cela dit, le 28 octobre, nous allons remonter à 80 bovins, pour une quinzaine d’éleveurs, ce qui est plutôt bien. Nous espérons que les acheteurs en feront tout autant et viendront à Créancey pour acquérir le plus d’animaux possibles. L’actuel bon déroulé des semis devrait permettre à beaucoup de monde de se libérer. Le concours de l’Auxois Sud est l’une des dernières grandes sorties des éleveurs avant l’hiver : il est le bienvenu pour sortir, passer un bon moment et échanger tous ensemble».
«Important d’être là»
Sébastien Tursin, du village de Villargoix près de Saulieu, participera à sa cinquième édition de l’Auxois Sud. Pour la première fois, l’éleveur de 35 ans proposera un lot d’ensemble de quatre veaux de dix mois : «l’occasion s’y est prêtée cette année. D’ordinaire, je ne fais le déplacement qu’avec un, voire deux bovins au maximum». L’objectif du Côte-d’orien, à l’image de tous les autres participants, sera de valoriser au mieux les animaux : «le fait d’être présent sur une foire comme celle-ci ne peut être que bénéfique. Je l’ai bien vu à la dernière Fête du bœuf cette année, toujours à Créancey : j’ai fait connaissance avec plusieurs personnes et trois de mes animaux ont été vendus les jours qui ont suivi. Les attitudes des acheteurs changent, il faut faire avec : ils retardent de plus en plus leurs achats de reproducteurs. Avant, les éleveurs vendaient davantage sur place, le jour des concours. Aujourd’hui, les acheteurs viennent principalement repérer. Il faut donc emmener nos animaux dans ce genre d’évènement et montrer que nous existons encore !» L’heure est actuellement à la préparation des veaux du côté du hameau de Goix : «il faut dresser au mieux les veaux pour les emmener sur le ring. Ce n’est pas toujours facile mais il faut passer par là pour participer à un concours !».
États généraux de l’alimentation
«Nous savons tous comment cela va finir»
Interrogé sur un grand point d’actualité, en l’occurrence les États généraux de l’alimentation, Sébastien Tursin reconnaît les suivre «un petit peu mais sans réelle conviction» : «J’écoute leur avancée de loin. Ce qu’il se dit va dans le bon sens. Que les éleveurs réalisent eux-mêmes leurs factures, c’est bien la première fois que nous entendons cela. C’est une très bonne intention mais malheureusement, nous savons tous comment cela va finir : la grande distribution aura une nouvelle fois le dernier mot ! En attendant, l’agriculture ne va pas bien: il y a toujours plus de charges et de travail, le tout pour tenter d’avoir le même résultat. Nous avons un manque de lisibilité certain. Dans nos fermes, nous tentons de nous adapter en achetant le minimum d’intrants. Nous sommes aujourd’hui à la limite du bio ».
Interrogé sur un grand point d’actualité, en l’occurrence les États généraux de l’alimentation, Sébastien Tursin reconnaît les suivre «un petit peu mais sans réelle conviction» : «J’écoute leur avancée de loin. Ce qu’il se dit va dans le bon sens. Que les éleveurs réalisent eux-mêmes leurs factures, c’est bien la première fois que nous entendons cela. C’est une très bonne intention mais malheureusement, nous savons tous comment cela va finir : la grande distribution aura une nouvelle fois le dernier mot ! En attendant, l’agriculture ne va pas bien: il y a toujours plus de charges et de travail, le tout pour tenter d’avoir le même résultat. Nous avons un manque de lisibilité certain. Dans nos fermes, nous tentons de nous adapter en achetant le minimum d’intrants. Nous sommes aujourd’hui à la limite du bio ».