Élevage
L’Afrique en visite
Une délégation tunisienne s’est rendue dans quatre élevages côte-d’oriens du 4 au 7 décembre.

Une dizaine de Tunisiens, appartenant à diverses organisations agricoles de leur pays, viennent d’effectuer un voyage de formation en France. L’organisation de plusieurs visites d’élevages, réalisée dans le cadre d’un accord d’assistance technique entre l’Institut de l’élevage et l’Office agricole de Tunis, visait à découvrir le modèle français, et plus particulièrement son organisation. En Côte-d’Or, les rendez-vous étaient donnés au Gaec Colson pour les vaches laitières, à l’EARL Ferme du Magny pour les ovins, au Gaec de Pergeot pour l’élevage Charolais et à la P’tite ferme de Poiseul-la-Ville pour l’engraissement et la vente directe. La visite de la Fromagerie Gaugry était également au programme, avec une présentation de la transformation fromagère et un exposé sur l’AOP Époisses.
«Très impressionnés»
Les membres de la délégation tunisienne ont été «très impressionnés» par la «capacité des éleveurs français à avancer et travailler ensemble, en créant notamment des groupements et des coopératives». «Les personnes que nous avons rencontrées sont toutes passionnées et travaillent dans les règles de l’art. Ici, il y a une force collective, les éleveurs ont leur destin entre leur main pour valoriser leurs produits» confiait l’un des membres de la délégation. «Tout ne sera pas transposable chez nous, bien entendu, car nous n’avons pas le même climat, les mêmes ressources végétales ni les mêmes habitudes de travail, mais nous tâcherons de trouver un certain équilibre. Il est certain que ce voyage de formation nous sera très utile» termine le jeune ingénieur tunisien, résumant en quelques mots l’élevage dans son pays : «nous avons différents types de productions. Nous recensons environ 450 000 mères vaches, le lait est plus représenté que la viande. Plus de 80% des exploitations sont de petites unités, comptant entre 5 et 15 vaches. Des ateliers de productions sont assez dispersés».
«Très impressionnés»
Les membres de la délégation tunisienne ont été «très impressionnés» par la «capacité des éleveurs français à avancer et travailler ensemble, en créant notamment des groupements et des coopératives». «Les personnes que nous avons rencontrées sont toutes passionnées et travaillent dans les règles de l’art. Ici, il y a une force collective, les éleveurs ont leur destin entre leur main pour valoriser leurs produits» confiait l’un des membres de la délégation. «Tout ne sera pas transposable chez nous, bien entendu, car nous n’avons pas le même climat, les mêmes ressources végétales ni les mêmes habitudes de travail, mais nous tâcherons de trouver un certain équilibre. Il est certain que ce voyage de formation nous sera très utile» termine le jeune ingénieur tunisien, résumant en quelques mots l’élevage dans son pays : «nous avons différents types de productions. Nous recensons environ 450 000 mères vaches, le lait est plus représenté que la viande. Plus de 80% des exploitations sont de petites unités, comptant entre 5 et 15 vaches. Des ateliers de productions sont assez dispersés».