Charolais
J - 5 pour Semur
Le grand concours HBC se déroule mercredi et jeudi prochains sous le hall de l’agriculture.
Le quatrième et dernier grand rendez-vous Charolais de l’année en Côte-d’Or se tient la semaine prochaine à Semur-en-Auxois. Après la Fête du Boeuf en avril et la Fête du Charolais en août pour les animaux de boucherie, voici venu le grand concours de reproducteurs de Semur-en-Auxois, deux semaines après la tenue de l’Auxois Sud à Créancey.
Les plus beaux spécimen de la race Charolaise seront exposés. De prestigieux prix sont à remporter et des animaux à haute valeur génétique sont proposés à la vente. Une ambiance très appréciée règnera sous le hall de l’agriculture semurois durant deux journées. De la viande charolaise, faut-il le préciser, est au menu chaque midi.
Une vidéo mentionnant les principaux résultats sera disponible jeudi prochain sur la page Facebook de Terres de Bourgogne. Le palmarès entier sera publié dans notre édition papier du 24 novembre.
Renseignements : 03 80 90 68 80.
Rencontre avec Jean-Luc Baudot
- Comment s’annonce cette nouvelle édition ?
«Le concours se présente mieux que celui de l’an passé, avec une participation en hausse. En effet, nous allons passer de 140 animaux en 2016 à 185 cette année. Un certain nombre d’éleveurs ne se sont pas rendus dans les rendez-vous plus précoces et nous avaient informés de leur venue il y a plusieurs semaines. Semur confirme sa bonne position dans le calendrier. Jusqu’à présent, il y avait encore beaucoup de travail dans les champs, les éleveurs n’avaient ni le temps ni la tête à sortir leurs animaux. Le constat est le même pour les visiteurs acheteurs que nous attendons nombreux la semaine prochaine».
- Le commerce va t-il bien se comporter ?
«Les bons animaux sont toujours recherchés et vont se vendre, je ne me fais pas de soucis là-dessus. L’an dernier en Bourgogne, hormis Charolles qui attire plus d’animaux, nous avons fait partie des concours ayant rencontré le plus de succès malgré une conjoncture désastreuse. Le seul problème concerne les prix, qui sont malheureusement inférieurs à ceux que l’on pouvait constater il y a encore quelques années. Il y a de bonnes raisons d’y croire tout de même lors de cette édition avec la participation annoncée. Etre positionné à la fin du calendrier apparaît comme un avantage. J’ai récemment échangé avec le président du concours de Moulins, le dernier sur l’agenda : il m’a assuré qu’il se vendait encore des veaux à la fin des concours annuels».
- Comment qualifier la conjoncture actuelle ?
«Elle est toujours aussi compliquée, les éleveurs ne s’en sortent pas. Le marché de la viande est en berne et les sélectionneurs suivent la tendance. Malgré tout ce que nos Politiques ou autres dirigeants nous promettent, il n’y a aucun effet sur le terrain, aucune atténuation des charges dans quelconque domaine, ce n’est plus possible. Les États généraux de l’alimentation ? Je ne sais pas s’ils peuvent régler le problème... Nous entendons de bonnes intentions, mais il faut maintenant des actes, des faits. Les circuits courts sont à la mode et sont souvent répétés dans les discours politiques : je m’interroge pour les reproducteurs, pourquoi n’en font-ils pas partie ? Pourquoi leur faire traverser la France quand il est possible de se fournir sur place ? Nos organisations mériteraient d’être davantage soutenues».
- Quelle sera l’ambiance la semaine prochaine ?
«Elle sera bonne, quoiqu’il arrive. Tout le monde se sent bien à Semur, les retours que nous avons sont positifs d’année en année. Ce rendez-vous professionnel est chaque fois l’occasion de passer un bon moment. Nous sommes dans les dernières semaines avant cette difficile période hivernale, avec notamment les vêlages, cela fait du bien de sortir de sa ferme. Je tiens à saluer les éleveurs pour leur participation : faire de la génétique et exposer des bêtes engage des frais. Merci également à la ville et à nos sponsors pour les belle mobilisation. Nous avons un très beau concours que beaucoup de monde souhaite pérenniser. De jeunes scolaires seront encore parmi nous cette année pour aider les bénévoles dans l’organisation. Ils profiteront de l’occasion pour participer à l’épreuve départementale de jugement de bétail».
Les plus beaux spécimen de la race Charolaise seront exposés. De prestigieux prix sont à remporter et des animaux à haute valeur génétique sont proposés à la vente. Une ambiance très appréciée règnera sous le hall de l’agriculture semurois durant deux journées. De la viande charolaise, faut-il le préciser, est au menu chaque midi.
Une vidéo mentionnant les principaux résultats sera disponible jeudi prochain sur la page Facebook de Terres de Bourgogne. Le palmarès entier sera publié dans notre édition papier du 24 novembre.
Renseignements : 03 80 90 68 80.
Rencontre avec Jean-Luc Baudot
- Comment s’annonce cette nouvelle édition ?
«Le concours se présente mieux que celui de l’an passé, avec une participation en hausse. En effet, nous allons passer de 140 animaux en 2016 à 185 cette année. Un certain nombre d’éleveurs ne se sont pas rendus dans les rendez-vous plus précoces et nous avaient informés de leur venue il y a plusieurs semaines. Semur confirme sa bonne position dans le calendrier. Jusqu’à présent, il y avait encore beaucoup de travail dans les champs, les éleveurs n’avaient ni le temps ni la tête à sortir leurs animaux. Le constat est le même pour les visiteurs acheteurs que nous attendons nombreux la semaine prochaine».
- Le commerce va t-il bien se comporter ?
«Les bons animaux sont toujours recherchés et vont se vendre, je ne me fais pas de soucis là-dessus. L’an dernier en Bourgogne, hormis Charolles qui attire plus d’animaux, nous avons fait partie des concours ayant rencontré le plus de succès malgré une conjoncture désastreuse. Le seul problème concerne les prix, qui sont malheureusement inférieurs à ceux que l’on pouvait constater il y a encore quelques années. Il y a de bonnes raisons d’y croire tout de même lors de cette édition avec la participation annoncée. Etre positionné à la fin du calendrier apparaît comme un avantage. J’ai récemment échangé avec le président du concours de Moulins, le dernier sur l’agenda : il m’a assuré qu’il se vendait encore des veaux à la fin des concours annuels».
- Comment qualifier la conjoncture actuelle ?
«Elle est toujours aussi compliquée, les éleveurs ne s’en sortent pas. Le marché de la viande est en berne et les sélectionneurs suivent la tendance. Malgré tout ce que nos Politiques ou autres dirigeants nous promettent, il n’y a aucun effet sur le terrain, aucune atténuation des charges dans quelconque domaine, ce n’est plus possible. Les États généraux de l’alimentation ? Je ne sais pas s’ils peuvent régler le problème... Nous entendons de bonnes intentions, mais il faut maintenant des actes, des faits. Les circuits courts sont à la mode et sont souvent répétés dans les discours politiques : je m’interroge pour les reproducteurs, pourquoi n’en font-ils pas partie ? Pourquoi leur faire traverser la France quand il est possible de se fournir sur place ? Nos organisations mériteraient d’être davantage soutenues».
- Quelle sera l’ambiance la semaine prochaine ?
«Elle sera bonne, quoiqu’il arrive. Tout le monde se sent bien à Semur, les retours que nous avons sont positifs d’année en année. Ce rendez-vous professionnel est chaque fois l’occasion de passer un bon moment. Nous sommes dans les dernières semaines avant cette difficile période hivernale, avec notamment les vêlages, cela fait du bien de sortir de sa ferme. Je tiens à saluer les éleveurs pour leur participation : faire de la génétique et exposer des bêtes engage des frais. Merci également à la ville et à nos sponsors pour les belle mobilisation. Nous avons un très beau concours que beaucoup de monde souhaite pérenniser. De jeunes scolaires seront encore parmi nous cette année pour aider les bénévoles dans l’organisation. Ils profiteront de l’occasion pour participer à l’épreuve départementale de jugement de bétail».