Zones défavorisées
Il y a ceux qui se mobilisent et ceux qui s’en fichent
Et les paysans ne sont pas des gens qui se plaignent, ce sont des gens qui se battent.
C’est pour cela que le Mardi 12 Juillet, c’est de Moulins, de Macon, de Bourges, de Vesoul, de Nevers, de Châteauroux, d’Épinal, de Roanne, de Bourg en Bresse, de Tours, de Lons le Saunier, de Chaumont, de Guéret que les représentants des FDSEA, des Jeunes Agriculteurs et des Chambres d’Agriculture ont convergé vers Dijon, à l’invitation de la FRSEA de Bourgogne-Franche-Comté pour s’organiser et pour se battre.
Ces délégations ont solennellement donné le signal de départ de la mobilisation contre la remise en cause de leurs actuelles zones défavorisées. Cette mobilisation sera exemplaire. Parce que cette politique de compensation de handicap naturels qui a permis depuis 40 ans de maintenir des agriculteurs sur nos territoires est aujourd’hui sérieusement menacée.
Le ministère de l’Agriculture a entre les mains de nouvelles propositions de zonage, de nouvelles cartes.
Le ministère de l’Agriculture avait pris un engagement : ces nouvelles propositions de zonage devaient être communiquées à la profession avant le 30 juin 2016.
Le ministère de l’Agriculture n’a pas publié ses cartes et ne donne plus aucune information depuis.
Le ministre de l’Agriculture, questionné sur le sujet à Suilly la Tour, dans la Nièvre le 11 Juillet, a prétendu «innocemment» ne pas être au courant du sujet…
Le sujet est hyper sensible, et ne nous y trompons pas, si certains jugent nécessaire de différer à ce point l’information, c’est qu’ils redoutent d’annoncer de mauvaises nouvelles.
L’enjeu est considérable pour nos exploitations d’élevage. L’ICHN, revalorisée de la PHAE dans le cadre de la nouvelle PAC, accrochera les 10000 € en moyenne. Ce n’est pas à l’heure ou cette aide sera revalorisée comme jamais en 40 ans que nous devons la perdre. Nous ne nous laisserons pas faire !
Les délégués de tous ces départements concernés ont convenu ensemble d’un plan de mobilisation concerté, unifié, synchronisé. Et ça commence tout de suite. D’ici fin juillet tout ce qui compte dans les départements et les régions comme hommes et femmes d’influence seront visités et mis à contribution.
Car ne nous trompons pas, l’enjeu n’est pas qu’agricole, même si nombre d’agriculteurs dans les villages concernés ont parfois des difficultés à prélever un salaire de 10 000 € annuel. Leur retirer le bénéfice de l’ICHN, c’est à coup sur les menacer dans leur existence même. On ne peut pas toujours s’adapter à tout ! Mais l’enjeu est aussi un enjeu de territoire qui doit mobiliser bien au-delà du cercle agricole. La perte de ces soutiens aura nécessairement un impact sur tout ce qui, autour de nous, vit aussi de nos activités.
Alors nous l’avons décidé, nous allons dans les jours et les semaines qui viennent nous mobiliser, parce que nous croyons à ce que nous défendons. «Ceux qui ont foi et qui construisent l’emportent toujours sur ceux qui doutent et qui critiquent», voilà ce qui anime au quotidien l’action de nos FDSEA au service de nos adhérents.
Ces délégations ont solennellement donné le signal de départ de la mobilisation contre la remise en cause de leurs actuelles zones défavorisées. Cette mobilisation sera exemplaire. Parce que cette politique de compensation de handicap naturels qui a permis depuis 40 ans de maintenir des agriculteurs sur nos territoires est aujourd’hui sérieusement menacée.
Le ministère de l’Agriculture a entre les mains de nouvelles propositions de zonage, de nouvelles cartes.
Le ministère de l’Agriculture avait pris un engagement : ces nouvelles propositions de zonage devaient être communiquées à la profession avant le 30 juin 2016.
Le ministère de l’Agriculture n’a pas publié ses cartes et ne donne plus aucune information depuis.
Le ministre de l’Agriculture, questionné sur le sujet à Suilly la Tour, dans la Nièvre le 11 Juillet, a prétendu «innocemment» ne pas être au courant du sujet…
Le sujet est hyper sensible, et ne nous y trompons pas, si certains jugent nécessaire de différer à ce point l’information, c’est qu’ils redoutent d’annoncer de mauvaises nouvelles.
L’enjeu est considérable pour nos exploitations d’élevage. L’ICHN, revalorisée de la PHAE dans le cadre de la nouvelle PAC, accrochera les 10000 € en moyenne. Ce n’est pas à l’heure ou cette aide sera revalorisée comme jamais en 40 ans que nous devons la perdre. Nous ne nous laisserons pas faire !
Les délégués de tous ces départements concernés ont convenu ensemble d’un plan de mobilisation concerté, unifié, synchronisé. Et ça commence tout de suite. D’ici fin juillet tout ce qui compte dans les départements et les régions comme hommes et femmes d’influence seront visités et mis à contribution.
Car ne nous trompons pas, l’enjeu n’est pas qu’agricole, même si nombre d’agriculteurs dans les villages concernés ont parfois des difficultés à prélever un salaire de 10 000 € annuel. Leur retirer le bénéfice de l’ICHN, c’est à coup sur les menacer dans leur existence même. On ne peut pas toujours s’adapter à tout ! Mais l’enjeu est aussi un enjeu de territoire qui doit mobiliser bien au-delà du cercle agricole. La perte de ces soutiens aura nécessairement un impact sur tout ce qui, autour de nous, vit aussi de nos activités.
Alors nous l’avons décidé, nous allons dans les jours et les semaines qui viennent nous mobiliser, parce que nous croyons à ce que nous défendons. «Ceux qui ont foi et qui construisent l’emportent toujours sur ceux qui doutent et qui critiquent», voilà ce qui anime au quotidien l’action de nos FDSEA au service de nos adhérents.
