Futurs cédants
Formez-vous pour transmettre
Dans le cadre de la Quinzaine nationale de la Transmission, qui se déroulera du 17 novembre au 5 décembre, les Chambres d’agriculture mettent à l’honneur la transmission des exploitations.
La Chambre d’agriculture de Côte-d’Or propose un accompagnement à la transmission sur mesure tout au long de l’année. Elle organise, du 24 novembre 2017 au 16 janvier 2018, une formation de 2,5 jours destinée à toutes les agricultrices et agriculteurs de plus de 50 ans en réflexion sur leur projet de transmission.
Nous avons recueilli le point de vue de Christophe Masson, agriculteur à Flavigny-sur-Ozerain.
Il a participé à la formation Transmission de la Chambre en octobre 2016 et transmet son exploitation au 1er janvier 2018.
Avant leur projet de transmission, Christophe et son associé, en Gaec depuis 1977, exploitaient 215 ha et élevaient 45 vaches laitières en AOP Epoisses et
25 bovins allaitants.
- Quel est l’objectif de votre projet de transmission ?
«Mon associé et moi-même allons cesser notre activité au 31 décembre 2017 et il est prévu que mon fils Baptiste reprenne l’exploitation».
- Quelles démarches avez-vous entreprises pour votre projet de transmission ?
«J’ai participé à la formation Transmission organisée par la Chambre d’agriculture en 2016. Ensuite, nous avons travaillé à une estimation des moyens de production avec le CER et réalisé les démarches auprès des propriétaires. Du côté de l’installation, Baptiste n’avait pas de diplôme agricole, il travaillait dans un tout autre secteur. Il a donc réalisé un BPREA à la Chambre d’agriculture en 2015-2016».
- Qu’avez-vous retenu de la formation ?
«Tout d’abord, qu’il faut anticiper son projet ! J’étais très étonné de voir dans la salle des agriculteurs et des agricultrices de 55 ans. J’ai eu l’impression de m’y prendre un peu tard ! J’ai également découvert l’ampleur des démarches à réaliser auprès des propriétaires pour la transmission des baux. Même si j’étais déjà à l’aise avec les aspects économiques du projet, j’ai pris conscience de la multitude des aspects d’un projet de transmission : technique, organisationnel, humain .... Il faut concilier avec les finalités de chacun, c’est-à-dire les cédants et le jeune. La forme collective est intéressante pour échanger entre agriculteurs, je n’ai pas perdu ma journée».
- Où en est la transmission à l’heure actuelle ?
«Dans la phase de mûrissement du projet de transmission, nous avons décidé de calibrer un outil de production convenant au projet d’installation de Baptiste, qui souhaitait se spécialiser sur les cultures tout en conservant un atelier animal. En 2017, nous avons donc progressivement arrêté l’activité laitière en vendant le troupeau à un agriculteur du Doubs qui avait tout perdu dans un incendie. Baptiste s’installera au 1er janvier 2018 en reprenant la majorité du foncier et le troupeau allaitant».
Nous avons recueilli le point de vue de Christophe Masson, agriculteur à Flavigny-sur-Ozerain.
Il a participé à la formation Transmission de la Chambre en octobre 2016 et transmet son exploitation au 1er janvier 2018.
Avant leur projet de transmission, Christophe et son associé, en Gaec depuis 1977, exploitaient 215 ha et élevaient 45 vaches laitières en AOP Epoisses et
25 bovins allaitants.
- Quel est l’objectif de votre projet de transmission ?
«Mon associé et moi-même allons cesser notre activité au 31 décembre 2017 et il est prévu que mon fils Baptiste reprenne l’exploitation».
- Quelles démarches avez-vous entreprises pour votre projet de transmission ?
«J’ai participé à la formation Transmission organisée par la Chambre d’agriculture en 2016. Ensuite, nous avons travaillé à une estimation des moyens de production avec le CER et réalisé les démarches auprès des propriétaires. Du côté de l’installation, Baptiste n’avait pas de diplôme agricole, il travaillait dans un tout autre secteur. Il a donc réalisé un BPREA à la Chambre d’agriculture en 2015-2016».
- Qu’avez-vous retenu de la formation ?
«Tout d’abord, qu’il faut anticiper son projet ! J’étais très étonné de voir dans la salle des agriculteurs et des agricultrices de 55 ans. J’ai eu l’impression de m’y prendre un peu tard ! J’ai également découvert l’ampleur des démarches à réaliser auprès des propriétaires pour la transmission des baux. Même si j’étais déjà à l’aise avec les aspects économiques du projet, j’ai pris conscience de la multitude des aspects d’un projet de transmission : technique, organisationnel, humain .... Il faut concilier avec les finalités de chacun, c’est-à-dire les cédants et le jeune. La forme collective est intéressante pour échanger entre agriculteurs, je n’ai pas perdu ma journée».
- Où en est la transmission à l’heure actuelle ?
«Dans la phase de mûrissement du projet de transmission, nous avons décidé de calibrer un outil de production convenant au projet d’installation de Baptiste, qui souhaitait se spécialiser sur les cultures tout en conservant un atelier animal. En 2017, nous avons donc progressivement arrêté l’activité laitière en vendant le troupeau à un agriculteur du Doubs qui avait tout perdu dans un incendie. Baptiste s’installera au 1er janvier 2018 en reprenant la majorité du foncier et le troupeau allaitant».
Le regard des conseillers transmission
«Pour M Masson, la formation a été bénéfique car elle lui a permis, entre autres, de planifier les démarches à réaliser au niveau du foncier. La formation est un des moyens pour prendre conscience que la transmission est un véritable projet qui se prépare. L’anticipation est la clé de la réussite si l’on souhaite vivre sa cessation en toute sérénité … et pour mieux profiter de sa vie après l’arrêt de l’activité professionnelle !» Amélie Fercoq et Alexis Parent
