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Vigne

Enfin une belle année?

Peu de dégâts lié au gel, peu de maladies, un potentiel intéressant : l’état des vignes est satisfaisant pour le moment.
Par Aurélien Genest
Enfin une belle année?
L’ébourgeonnage, qui devrait se terminer ces jours-ci dans le département, consiste à supprimer les pousses indésirables.
Les viticulteurs côte d’oriens croisent les doigts après deux années particulièrement difficiles en termes de rendements. [I]«Ça se présente plutôt bien pour l’instant»[i] constate Pierre Petitot, conseiller viticole à la Chambre d’agriculture, [I]«le gel a été plutôt limité. Concernant l’aspect phytosanitaire c’est assez calme, la situation est beaucoup moins tendue que les deux précédentes années. La sortie au niveau des grappes laisse présager un bon potentiel»[i]. Le stade végétatif des plantes, lui, a un mois d’avance par rapport à 2013. [I]«En comparant à une année normale, cette avance se réduit à dix jours. L’an passé était vraiment exceptionnel en aléas climatiques»[i] précise le conseiller. Si 2014 apparaît tout de même précoce, la première quinzaine de mai tend à ralentir la pousse. [I]«C’est plutôt positif : cela laisse le temps aux viticulteurs de réaliser correctement leurs différentes opérations»[i] enchaîne Pierre Petitot. L’ébourgeonnage monopolisait justement bon nombre d’ouvriers la semaine dernière dans les vignes, notamment à Marsannay-la-Côte : [I]«Cette opération consiste à supprimer certaines pousses indésirables, limiter le nombre de bourgeons par rameau afin de maîtriser la végétation»[i] rappelle un salarié du domaine Régis Bouvier. Les rameaux qui [I]«partent mal»[i] sont éliminés, même sort pour les doublons, afin d’éviter des départs de végétation qui pourraient s’accaparer des sucres et de la sève au détriment de la vigne. [I]«En limitant la croissance de ces pousses, on soulage la plante et on évite d’avoir des raisins trop gros qui auraient du mal à mûrir»[i] ajoute le salarié viticole. Les premières floraisons devraient intervenir autour du 25 mai dans les chardonnay précoces, selon Pierre Petitot.