Fédération Charolaise
Encore loin du compte
L’assemblée générale de la Fédération Charolaise a retracé l’actualité du monde de l’élevage.
Du mieux, enfin si on veut. La conjoncture de 2017 tendait pourtant à s’améliorer avec, notamment, un marché plutôt porteur pour les broutards. Mais deux mauvaises nouvelles ont assombri le quotidien des éleveurs en cette fin d’année avec la mise sous surveillance de la Côte-d’Or dans le dossier de la FCO, sans oublier la suppression «extrêmement regrettable» de l’aide génétique. Deux «coups durs» relayés le 27 novembre à Créancey par Thierry Lechenault, le président de la Fédération Charolaise : «La FCO est un dossier commercial, elle n’a jamais empoisonné personne et touche davantage les ovins. Et comment ce sérotype 4 a t-il bien pu arriver en Haute-Savoie alors qu’il ne se trouvait nulle part en France à l’exception de la Corse? Cet événement est une aubaine pour les engraisseurs italiens afin de faire baisser les cours... Cette nouvelle histoire a bloqué bon nombre de nos broutards qui étaient à vendre, impactant tout le commerce dans le bassin allaitant».
Frein à la génétique
Le président de la Fédération a également abordé l’arrêt de l’aide génétique, sujet largement débattu lors de cette réunion : «Marc Frot était venu à notre assemblée de 2016 et nous avait alerté que rien ne serait assuré à partir de cet automne... Cela tend à malheureusement à se concrétiser, avec un arrêt à la date du 1er octobre dernier, c’est vraiment dommage. L’accord-cadre entre la Chambre et le Conseil départemental avait pourtant été signé pour une durée de cinq ans: je suis surpris que l’aide génétique ne puisse pas aller à la fin du terme malgré la loi NOTRe. J’ose encore espérer que cette aide puisse perdurer, la balle est dans le camp du Conseil départemental».
Thierry Lechenault rappelle qu’un grand nombre d’éleveurs côte-d’oriens étaient revenus acheter des reproducteurs dans leur propre département grâce à cette aide de 400 euros : «ce soutien tirait le commerce vers le haut, aussi bien en terme de quantité qu’en qualité. Avec la fin de l’aide génétique, plusieurs éleveurs pourraient être tentés de repartir s’approvisionner dans d’autres départements: nous les invitons à continuer d’acheter en Côte-d’Or, avec ou sans aide génétique. Les résultats en concours confirment ce que nous disons tous les ans à notre assemblée : la Côte-d’Or est un département phare en sélection génétique et qui n’a pas peur d’aller se mesurer à d’autres départements du berceau de la race. La meilleure des preuves est le prix de championnat jeune adulte remporté au dernier National, ce n’est pas rien. Il y a des tas d’exemples à citer, comme le prix d’honneur veaux mâles remporté à Autun».
La Fédération a rendu hommage à son ancien président Maurice Rerolle ainsi qu’à Pascale Froidurot et Philippe Cadoux lors de cette réunion.
Frein à la génétique
Le président de la Fédération a également abordé l’arrêt de l’aide génétique, sujet largement débattu lors de cette réunion : «Marc Frot était venu à notre assemblée de 2016 et nous avait alerté que rien ne serait assuré à partir de cet automne... Cela tend à malheureusement à se concrétiser, avec un arrêt à la date du 1er octobre dernier, c’est vraiment dommage. L’accord-cadre entre la Chambre et le Conseil départemental avait pourtant été signé pour une durée de cinq ans: je suis surpris que l’aide génétique ne puisse pas aller à la fin du terme malgré la loi NOTRe. J’ose encore espérer que cette aide puisse perdurer, la balle est dans le camp du Conseil départemental».
Thierry Lechenault rappelle qu’un grand nombre d’éleveurs côte-d’oriens étaient revenus acheter des reproducteurs dans leur propre département grâce à cette aide de 400 euros : «ce soutien tirait le commerce vers le haut, aussi bien en terme de quantité qu’en qualité. Avec la fin de l’aide génétique, plusieurs éleveurs pourraient être tentés de repartir s’approvisionner dans d’autres départements: nous les invitons à continuer d’acheter en Côte-d’Or, avec ou sans aide génétique. Les résultats en concours confirment ce que nous disons tous les ans à notre assemblée : la Côte-d’Or est un département phare en sélection génétique et qui n’a pas peur d’aller se mesurer à d’autres départements du berceau de la race. La meilleure des preuves est le prix de championnat jeune adulte remporté au dernier National, ce n’est pas rien. Il y a des tas d’exemples à citer, comme le prix d’honneur veaux mâles remporté à Autun».
La Fédération a rendu hommage à son ancien président Maurice Rerolle ainsi qu’à Pascale Froidurot et Philippe Cadoux lors de cette réunion.